Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En mai prochain, l’Insee intégrera les activités de trafic de stupéfiants dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) de 2017. Une mesure anecdotique dans les chiffres, mais révélatrice de la nature et des excès de cet indicateur vedette de l’économie moderne.
Rémunération au mérite, recours plus fréquent aux contractuels et « plan de départs volontaires » : l'exécutif entend importer les méthodes de management « contemporaines » dans la fonction publique, censée devenir plus « véloce » et « agile ». Un « big bang » au service d’une réduction toujours plus grande du nombre de fonctionnaires.
Le président d’Euronext, Stéphane Boujnah, a estimé cette semaine que la dette publique française était une « tumeur » dangereuse et a invité le gouvernement à faire davantage. Cette dramatisation, en partie partagée par le gouvernement, est-elle sérieuse ?
La croissance française s'est établie en 2017 au plus haut depuis six ans, à 1,9 %. Si cette croissance cache encore des fragilités, Bruno Le Maire s'en est immédiatement attribué la paternité. Avec raison ?
La grève du personnel des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), ce mardi 30 janvier, est une première. Elle traduit une sous-budgétisation continuelle depuis 2010, alors même que les besoins grandissent. Un décalage que les coups de pouce de l'exécutif ne modifieront pas.
Versailles, Davos, la ruralité qui ne ment pas et l’éternité auvergnate… La semaine qui s’achève est emblématique de la présidence Macron. Le président de la République est seul, partout et tout le temps, pour délivrer de belles images et décliner une politique dite du « en même temps ». L’hypnose fonctionne et masque la violence de politiques inégalitaires. Pour combien de temps ?
Le gouvernement a décidé d’économiser près de 4 milliards d’euros en fractionnant les mesures en faveur des ménages et d’avantager les mesures en faveur du capital. D’où son empressement à insister sur son soutien au pouvoir d’achat.
En invitant des patrons de multinationales à Versailles, le chef d’État a mis en scène l'attractivité de la France, qu’il associe, à tort, à la compétitivité économique. Si cette dernière reste en berne, ce n’est pas à cause de salaires trop généreux, mais des stratégies d’investissement douteuses des entrepreneurs français.
Alors que le gouvernement veut renforcer le contrôle des demandeurs d’emploi pour lutter contre le chômage, certains économistes anglo-saxons proposent plutôt que l’État assure lui-même le plein-emploi. Et ils affirment que cette solution stabiliserait davantage l’économie que les moyens utilisés actuellement.
Alors que Bruno Le Maire prétend vouloir lutter contre les inégalités et faire de cette lutte un pilier de sa politique économique, l’OFCE montre que cette politique est principalement favorable aux 2 % les plus riches de la population et aggravera les inégalités.
Le gouvernement a ouvert le chantier de l’objet social de l’entreprise. Un enjeu majeur qui vise à corriger la myopie du capitalisme contemporain uniquement centré sur l’intérêt des seuls propriétaires. Mais les bonnes intentions semblent déjà avoir fait long feu…
À l’occasion de la sortie, le 11 janvier, d’un ouvrage collectif aux éditions du Seuil, La Monnaie. Un enjeu politique, rédigé par cinq Économistes atterrés, deux des auteurs expliquent en quoi les enjeux liés à la monnaie demeurent fondamentaux pour l’économie contemporaine.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.