Simon Rico
Ses Derniers articles
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Kosovo: voyage au pays des Gorani
Musiciens roms © Laurent Geslin
Au Kosovo, ne vivent pas que des Albanais et des Serbes, mais aussi des « petits peuples » à l’identité malmenée par le développement des nationalismes. D’origine slave et de religion musulmane, les quelques milliers de Gorani s’accrochent pourtant à leurs traditions. Pour essayer de ne pas disparaître.
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En Bosnie-Herzégovine, musulmans et orthodoxes redécouvrent la solidarité
La mosquée Osman Pacha de Trebinje © Laurent Geslin
L’entraide entre communautés nationales et religieuses a été l’une des bases de la société bosnienne durant des siècles. Deux décennies après la fin de la dernière guerre, dans la ville de Trebinje, en Herzégovine, Bosniaques musulmans et Serbes orthodoxes redécouvrent les règles du « bon voisinage ».
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Le long chemin des derviches des Balkans
Le derviche Murtazar © Laurent Geslin
Ils sont bektashi, rifa’i, halveti, sa’adi… Ils vivent au cœur des villes ou se retirent dans des ermitages perdus dans les montagnes. Tous pratiquent l’islam mystique des confréries soufies, une « hérésie » pour les tenants du sunnisme rigoriste venu du Golfe. Premier volet de notre série sur les pratiques de l'islam dans les Balkans.
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Après le Brexit, l'intégration des pays des Balkans dans l'UE est bloquée
Peut-on parler d’élargissement à l’heure du « rétrécissement » de l’Union européenne ? Dix jours après le Brexit, les dirigeants des Balkans occidentaux avaient rendez-vous à Paris avec ceux de l'UE. Une Union sans perspective ni stratégie.
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Néofascisme en Europe: la Croatie entame sa «révolution nationale»
Commémoration de l’insurrection du camp de concentration de Jasenovac, le 22 avril 2016. © Laurent Geslin
Réhabilitation des oustachis, mise au pas des médias, attaques contre les minorités… La Croatie s’engage sur la « voie » ouverte par la Hongrie et la Pologne, avec à sa tête une coalition des droites et extrêmes droites. Et l'Europe ne fait rien.
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Dans les Balkans, des milliers de réfugiés sont à la merci des trafiquants
Rifad et sa famille, prise en charge et ruinée par les passeurs puis arrêtée par la police. © Laurent Geslin
La route des Balkans est théoriquement complètement fermée depuis deux mois. Conséquence : les passages clandestins se font de plus en plus nombreux, alors que 60 000 réfugiés sont toujours bloqués en Grèce. C'est une aubaine pour les réseaux de trafiquants et de passeurs.
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Serbie: des élections en forme de plébiscite pour un régime de plus en plus autoritaire
Le premier ministre serbe Aleksandar Vucic en décembre 2015 © Reuters
C'est un scrutin en forme de plébiscite pour Aleksandar Vučić, le tout-puissant premier ministre de Serbie. Son parti a, de nouveau, frôlé la majorité absolue aux élections générales de dimanche, au risque d'accélérer la dérive autoritaire du pays. Avec la bénédiction de l'Union européenne.
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Entre les îles grecques et les Balkans, des milliers de réfugiés en suspens
Au camp de « transit » de Tabanovce, en Macédoine, en mars 2016. © Simon Rico
Ces réfugiés ont eu de la chance : ils ont débarqué sur le sol européen avant la mise en œuvre de l'accord entre l'UE et la Turquie, qui prévoit de renvoyer les nouveaux venus vers ce pays à partir du lundi 4 avril. Mais ils sont encore loin du but. Depuis que la « route des Balkans » a fermé, début mars, 50 000 d'entre eux se retrouvent pris au piège en Grèce, en Macédoine ou en Serbie. Mediapart est allé à leur rencontre.
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Huit ans après son indépendance, le Kosovo est au bord de l’explosion
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, mercredi 17 février, à Pristina. Contre un pouvoir bloqué, un Parlement à l'arrêt et une classe politique dénoncée comme corrompue et incompétente. Huit ans après l'indépendance proclamée, le Kosovo s'enfonce dans une crise sociale sans précédent.
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A la frontière gréco-macédonienne, le «tri» des migrants profite aux réseaux mafieux
Un migrant coincé à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, janvier 2016. © Laurent Geslin
Alors qu'un froid polaire règne depuis la mi-janvier sur l'Europe du Sud-Est, 1 000 à 3 000 réfugiés s’engagent tous les jours sur la « route des Balkans » pour gagner l'Europe occidentale. Les gouvernements et les ONG redoutent une nouvelle augmentation de ces flux dès le retour de températures plus clémentes, alors que des milliers de « migrants économiques », désormais illégaux, errent dans la région.