Le centre aquatique olympique qui menace des jardins ouvriers est au programme du conseil municipal du 8 juillet. Délégation de service public, hôtels et bureaux : en dépit de la mobilisation pour sauver ces parcelles, un aménagement brutal se profile.
Lancée à l’époque yougoslave, la centrale de Krško est la seule au monde dont la gestion soit partagée entre deux États, la Croatie et la Slovénie. Son réacteur devait s’arrêter en 2023, mais Zagreb et Ljubljana ont prolongé sa durée de vie de vingt ans – sans savoir comment stocker les déchets, dans une région à fort risque sismique.
De récents blocages dans des sites de production de béton du Grand Paris renvoient une question aux architectes : est-il encore possible de construire, comme si de rien n’était ? Réemploi de matériaux, transformation des sites, refus de travailler le béton… Si les pratiques se diversifient, l’emprise de l’industrie du béton reste massive.
Les réponses locales aux dévastations et aux morts provoqués par la canicule à l’ouest du Canada pourraient s’accompagner d’une prise de conscience planétaire quant aux objectifs climatiques qu’il faut atteindre au niveau le plus global.
Alors que le Nord-Ouest américain subit une canicule amplifiée par le dérèglement du climat, deux hautes instances ont critiqué sévèrement l’inaction climatique de l’État français. Mais cette semaine, les parlementaires ont préféré se focaliser sur leurs délires identitaires.
Saisie par la ville de Grande-Synthe (Nord), la plus haute juridiction administrative estime que l’État n’est pas à la hauteur du défi climatique. Le gouvernement a jusqu’à mars 2022 pour « prendre toutes mesures utiles » afin que la France réduise enfin drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre.
Le projet de méthaniseur, soutenu par la communauté d’agglomération de Pau et son président, François Bayrou, a été rendu possible par le déclassement d’un cours d’eau. Des riverains et deux associations ont déposé des recours.
Le Sénat a adopté mardi 29 juin son projet de loi « climat ». Si quelques timides avancées sont à noter, la majorité de droite n’a pas rehaussé l’ambition climatique de ce texte, préférant se focaliser sur l’opposition aux éoliennes et aux menus végétariens dans les cantines.
Sur le papier, Nestlé, Danone et Coca multiplient les actions pour estomper leur image de prédateurs de ressources en eau. En réalité, ces trois immenses producteurs mondiaux d’eau en bouteille placent leurs partenaires en situation de conflit d’intérêts, font taire des élus locaux et exagèrent leur impact.
Le « projet de rapport scientifique » du Giec, divulgué par l'AFP et largement repris par la presse, est en réalité un brouillon de résumé datant de 2020. Pour les scientifiques, ce traitement médiatique nuit au travail de l’organisme intergouvernemental.
Bruit, poussières, particules fines, résidus de ciment : les centrales à béton polluent l’air métropolitain et les eaux de la Seine, selon des témoignages, documents et vidéos recueillis par Mediapart.
En octobre, le Parlement européen avait acté quelques avancées pour la future politique agricole commune. Ce vendredi 25 juin, soit huit mois de négociations plus tard, il a perdu sur presque tous les tableaux, face aux 27 États membres, soucieux de favoriser les intérêts de l’industrie agroalimentaire.
La nouvelle politique agricole commune rate son objectif, estime l’ingénieur agronome et chercheur Pierre-Marie Aubert. Le développement de l’agroécologie pourrait pourtant permettre de réduire fortement la facture climatique.
Éleveurs laitiers bio en Bretagne, Cyrille Guilloteau et Stéphanie Sabin déploient depuis dix ans sur leur ferme des pratiques agricoles vertueuses pour le climat. Mais en dépit de l’urgence climatique, la future politique agricole commune ne changera en rien leur quotidien.
L’expertise remise au Service départemental d’incendie et de secours de Seine-Maritime confirme, pour la première fois, les risques liés à la combustion de matières toxiques pour la santé des pompiers et des populations, et pointe les défaillances de prévention et d’organisation.
L’Organisation maritime internationale a pour mission de réduire les énormes émissions de gaz à effet de serre du trafic commercial en mer, un secteur plus polluant que le transport aérien. Sous pression de l’industrie, l’agence onusienne a douché tout espoir en adoptant hier des mesures cosmétiques, à contre-courant de l’urgence climatique.