Dans le sud du Tarn, les travaux préliminaires de l’autoroute Toulouse-Castres, très contestée, ont commencé. Ces dernières semaines, la répression s’est accrue contre les opposants mobilisés face aux abattages d’arbres.
Le gouvernement britannique a programmé le lancement, en novembre prochain, du premier marché de compensation obligatoire de la biodiversité. Mais sous couvert de protéger le vivant, il essaie surtout de sauver la City.
Tom, un manifestant présent samedi à Sainte-Soline, témoigne de ce qui est arrivé à Serge D., un des blessés graves dans le coma. Il se trouvait derrière lui lorsqu’il a été touché. Il affirme avoir vu une grenade exploser sur le casque de Serge D. Sous couvert d’anonymat, il raconte comment il a tenté, avec des medics, de le soigner. Lui aussi confirme que les secours ont été empêchés par la gendarmerie.
Connue pour sa dénonciation des dérives de l’industrie agroalimentaire en Bretagne, la journaliste a découvert pour la deuxième fois en deux ans qu’une roue de sa voiture avait été déboulonnée, dans la nuit du 23 au 24 mars. « À l’air libre » l’avait rencontrée en 2021.
Le jour même puis après la manifestation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres du samedi 25 mars, les ministres chargés de l’écologie et de l’agriculture ont défendu dans les médias la nécessité de multiplier ces infrastructures. Pour ce faire, ils ont égrainé sans complexe nombre d’approximations mensongères. Décryptage.
Dans un enregistrement révélé par « Le Monde », un pompier et un opérateur du Samu confirment que les secours ont été bloqués, alors qu’un manifestant était en danger de mort sur le site, samedi dernier. Mediapart diffuse des extraits sonores qui contredisent la version des autorités.
La secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts revient sur la manifestation de samedi, où elle était présente. Elle dénonce le mensonge de Gérald Darmanin à propos de tirs de grenades lacrymogènes en direction des blessés. Et pointe un manque d’anticipation pour faire évacuer les personnes touchées côté militants.
Dans un entretien à Mediapart, le père de Rémi Fraisse, tué lors des mobilisations contre le barrage de Sivens en 2014, dénonce la répression qui s’est abattue à Sainte-Soline le week-end dernier. « Tous les jours, je me dis qu’il peut arriver un drame avec ce gouvernement », accuse-t-il.
S’il fallait une seule preuve de la justesse de la cause écologiste, le déchaînement répressif à son égard l’apporte de façon récurrente. De Creys-Malville à Sainte-Soline, en passant par Auckland et Sivens, ses martyrs se dressent contre ses fossoyeurs français, tenants d’un capitalisme du désastre qui fait le lit du carbofascisme.
Depuis la manifestation de samedi dans les Deux-Sèvres, qui a fait plus de deux cents blessés chez les participants et quarante-cinq chez les gendarmes, les témoignages sur le dispositif de maintien de l’ordre sont accablants. Les pompiers et le Samu ont eu d’énormes difficultés pour accéder au site.
Dans cet entretien à Mediapart, le militant suédois, auteur de « Comment saboter un pipeline », tire les premières leçons stratégiques de la mobilisation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres, où il était.
C’est le candidat unique pour prendre la tête du premier syndicat agricole, dont le congrès s’ouvre ce mardi. Arnaud Rousseau, qui cumule des mandats dans de nombreuses sociétés, incarne le retour de l’agrobusiness aux manettes. Au programme : agenda pro-OGM, mégabassines, et statu quo sur les pesticides.
Au lendemain de la répression brutale de la mobilisation contre les mégabassines, les manifestants dénoncent la violence des actions policières et les accusent d’avoir retardé la prise en charge des blessés. Des faits confirmés par la Ligue des droits de l’homme, qui s’inquiète de la « militarisation des forces de l’ordre ».
Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les Deux-Sèvres contre le projet du gouvernement de généraliser les réserves artificielles de stockage d’eau pour l’irrigation en France. Des affrontements violents ont causé de nombreux blessés, dont certains très graves, du côté des manifestants comme des gendarmes.
De nombreux blessés, parmi les manifestants et les gendarmes, dont plusieurs « en urgence absolue » : la mobilisation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres a été marquée par des violences. Mais on assiste bien en France à l’émergence d’un mouvement social pour l’eau.
Une grande mobilisation réunit samedi les opposants des mégabassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres voisines, face à laquelle 3 200 gendarmes et policiers vont être déployés. Vingt-cinq réserves d’eau ont été creusées en quinze ans sur le pourtour nord du Marais poitevin. La chambre d’agriculture des Pays de la Loire réclame une généralisation de ces ouvrages controversés.