Premier volet de notre série sur le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin. L’unification de l’Allemagne s’est soldée par le triomphe du modèle de l’Ouest, sans égard pour les partisans d’une « troisième voie ». Au-delà du régime communiste de la RDA, c’est la culture d’un pays entier qui fut reniée en bloc. Analyse, et entretien vidéo avec Nicolas Offenstadt.
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C’est devenu le symbole du changement d’époque. Un peu par accident, le 9 novembre 1989, la frontière entre les deux Allemagnes a été ouverte. Finalement, la chute du mur de Berlin a décidé de l’effondrement du bloc dominé alors par l’Union soviétique. L’événement participa d’une diffusion massive, inédite à l’échelle mondiale, du modèle d’élections pluralistes. De l’Europe postcommuniste à l’Asie du Sud-Est en passant par l’Afrique subsaharienne, la démocratie libérale semblait devenir l’horizon politique indiscuté des sociétés humaines. La répression chinoise du Printemps de Pékin, en juin 1989, n’en apparaissait que plus anachronique.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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