Ils ont travaillé pendant des années pour servir l’armée française, au péril de leur vie : des anciens interprètes afghans, aujourd’hui menacés par les talibans, attendent toujours de pouvoir trouver refuge en France. Pour en parler, « À l’air libre » reçoit l’avocate du collectif ex-PCRL Magali Guadalupe Miranda et le maire LR de Saint-Étienne Gaël Perdriau.
Depuis 2011, le projet « Coûts de la guerre » mené par un groupe d’universitaires américains tente d’établir le vrai bilan de « la guerre contre le terrorisme », de l’Afghanistan à la Libye, en passant par l’Irak. Entretien avec sa cofondatrice, Catherine Lutz.
Aucune femme ne figure parmi les 33 ministres du nouvel exécutif de Kaboul, composé presque exclusivement de religieux et dans lequel la présence du Pakistan et des réseaux Haqqani se fait lourdement sentir.
Que va devenir l’Afghanistan sous le joug des talibans ? Que vont devenir les civils afghans et afghanes ? Tandis qu’Emmanuel Macron craint des « flux migratoires irréguliers », la France doit-elle les accueillir davantage ? Notre émission en direct.
Quelque 300 personnes se sont réunies dimanche à Paris, à l’appel d’une trentaine organisations, pour marquer leur soutien au peuple afghan et aux femmes, particulièrement vulnérables sous le régime taliban.
Prix Goncourt, l’écrivain franco-afghan s’est démené pour « faire sortir » des Afghans menacés par les talibans. Il appelle la France et l’Europe à faire davantage.
Une « annonce » de la commission culturelle de l’émirat islamique a ordonné aux autorités administratives et religieuses de deux provinces du nord de l’Afghanistan de dresser dans chaque village des listes de jeunes filles célibataires et de veuves de moins de 45 ans. En vue d’un transfert au Waziristan.
Face à l’ordre religieux strict que veulent imposer les talibans, la résistance se niche dans les interstices de vie que les mollahs ne contrôlent pas encore : une fête improvisée, un portrait du commandant Massoud accroché au rétroviseur, une cigarette à l’abri des regards.
Depuis une dizaine d’années, le richissime émirat gazier, à la recherche de reconnaissance et de légitimité internationales, est devenu l’intermédiaire incontournable des talibans dans leurs négociations diplomatiques. Avec l’entrée des rebelles à Kaboul et l’instauration de leur régime à l’ensemble de l’Afghanistan, les Qataris ont-ils gagné ou perdu leur pari ?
La célèbre vallée afghane retrouve son rôle de bastion de la résistance. Cette fois, celle-ci est dirigée à la fois par le fils du commandant Massoud et par Amrullah Saleh, l’un des proches. Ils apparaissent bien isolés face à la puissance des talibans, qui ont cependant accepté de discuter avec eux.
Entamées il y a deux semaines avec la prise de Kaboul, les opérations d’évacuation des Afghans fuyant le régime taliban touchent à leur fin à l’aéroport, à mesure qu’approche la date butoir du 31 août prévue pour le retrait des soldats américains. Paris et Londres proposent la création d’une « zone protégée » dans la capitale afghane.
Présent à l’aéroport de Kaboul jeudi au moment de l'attaque terroriste, alors qu’il était en chemin pour monter dans l’un des derniers avions de rapatriement français, Nasratullah Azimi a dû rebrousser chemin. Nous avons recueilli son témoignage vendredi matin.
Créée en 2014 par des fugitifs pakistanais, la branche afghane de Daech est devenue la rivale des talibans sous le nom de Wilayat Khorasan. Plus encore que les « étudiants en théologie », elle va développer l’usage des attentats-suicides comme celui perpétré, jeudi 26 août, à l’aéroport de Kaboul, faisant des dizaines de victimes.
Un attentat suicide, revendiqué par l’État islamique, s’est produit jeudi près de l’aéroport de Kaboul, à l’Abbey Gate, où des Afghans se pressaient pour tenter de fuir le pays et où des soldats américains effectuaient des contrôles de sécurité. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, parmi lesquelles treize militaires américains. Après avoir parlé d’un double attentat, le Pentagone a affirmé vendredi qu’il n’y en avait eu qu’un.
La cinéaste afghane Sahraa Karimi a quitté Kaboul à la hâte quand les talibans sont entrés dans la ville. Depuis, elle tente de faire sortir des artistes du pays depuis son exil à Kiev, en Ukraine. Entretien vidéo.
Alors que les évacuations se poursuivent à Kaboul, avec des avions décollant toutes les 45 minutes avant le retrait programmé des troupes américaines le 31 août, les ex-combattants américains ont pris la parole ces derniers jours pour mettre la pression sur la Maison-Blanche. Mediapart a interrogé trois d’entre eux.
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