Contrairement aux idées reçues, le Mali n’est pas dépourvu de richesses minières. Troisième pays producteur d’or en Afrique, il se livre à une exploitation particulièrement chaotique de ses gisements qui font vivre des centaines de milliers de personnes. Reportage dans la région de Sélingué, près de la frontière avec la Guinée.
C’est l’un des rares points positifs de la crise malienne, la confrontation des deux visions de l’islam a permis de renforcer les idéaux de tolérance et de laïcité dans un pays à 90 % musulman. De notre envoyé spécial à Bamako.
Même si le capitaine putschiste Sanogo a été marginalisé par l'intervention militaire française, il faut maintenant rebâtir une armée malienne capable de sécuriser le pays.
Une élection présidentielle est prévue pour juillet 2013. Mais elle risque d'arriver trop tôt pour être l'occasion d'un véritable renouvellement des élites discréditées depuis vingt ans. Une large partie du pays ne sera pas en mesure de voter.
Alors que l'Élysée annonce le désengagement prochain de l'armée française, le Mali est maintenant à reconstruire. L'intervention militaire a radicalement redéfini les relations entre les deux pays. Les Maliens attendent beaucoup de l'ancienne puissance coloniale. La France a-t-elle de fait mis sous tutelle le pays ? Mediapart commence la publication d'une enquête en plusieurs volets.
Comment appréhender le Mali en dehors du cliché de “l'État failli” ou du prisme éculé des “rivalités ethniques” ? Comment la longue durée se conjugue-t-elle avec les luttes sociales et générationnelles sur fond de corruption et de pauvreté, pour aboutir à une vie politique et civique largement ignorée ? Réponses dans cet ultime volet de notre tritptyque, avec les chercheurs Pierre Boilley, Ophélie Rillon, Alexis Roy et Johanna Siméant.
Comment comprendre et délimiter l'intervention française ? Qui siégera à la table des négociations, pour quelle solution, avec quelles médiations internationales ? Deuxième volet de notre triptyque, avec les universitaires Pierre Boilley, Alexis Roy et Johanna Siméant.
Nous vous proposons en une série vidéo exceptionnelle un tableau du Mali, aux lendemains de l'expédition militaire française. Premier volet avec les universitaires Pierre Boilley, Ophélie Rillon, Alexis Roy et Johanna Siméant : l'ancien Soudan français, les divisions du pays, ses bégaiements démocratiques, le rôle des femmes.
François Hollande s'est rendu au Mali samedi, où il estime que « le terrorisme a été chassé », mais « pas encore vaincu ». Retour sur trois semaines de guerre, pilotée depuis l'Élysée et le conseil restreint de défense.
La réalité de la guerre française au Mali commence à apparaître. Dans un rapport d'enquête, l'ONG Amnesty International détaille de nombreuses exactions ou tirs aveugles commis par l'armée française, l'armée malienne, comme par les groupes islamistes. Civils tués lors d'une frappe aérienne à Konna ; exécutions extrajudiciaires, disparitions, recrutements d'enfants-soldats. Mediapart publie la totalité de ce rapport.
L'arrivée des soldats français à Kidal grâce à la collaboration de certains rebelles touaregs signifie que le politique devrait désormais reprendre le pas sur le militaire.
Bamako, Mopti, Tombouctou, puis à l'est sur la frontière mauritanienne et au sud-ouest du pays... Entre le 15 janvier et le 20 février 2013, Stephen Dock est resté un mois au Mali. Un reportage aux premiers jours de l'engagement des armées françaises, mais sans être embarqué auprès d'elles. Les images du front ne l'intéressent pas : « On ne peut pas accéder aux zones de combat, et à part quatre pick-up calcinés, on ne peut rien photographier. Il y a une vraie volonté, surtout du côté de l'armée malienne, de ne pas voir des photographes au front. » Alors Stephen Dock est parti seul. À 25 ans, il est familier des reportages de guerre : en 2011 et 2012, il s'est rendu plusieurs fois en Syrie et il nous a présenté, en décembre dernier, son reportage à Gaza, que l'on peut toujours voir ici.
Jusqu'ici peu connu, le ministre de la défense est un très proche du président de la République qu'il suit depuis trente ans. Loué pour son « sérieux », il revendique une conception consensuelle de son poste. Et avec lui, l'armée est toujours l'armée.
La France a peu d’intérêts au Mali, mais elle en a dans la zone sahélienne (uranium au Niger, par exemple). Surtout, elle a un très grand intérêt à la stabilité de la région en raison d’enjeux énergétiques pas complètement négligeables.
Questions sur l'engagement français et sur l'après-conflit avec le philosophe Tzvetan Todorov, Salvatore Saguès, d'Amnesty International, Pouria Amirshahi, député PS et François Asensi, député Front de gauche.
Tout le monde est convaincu que l’issue de la crise malienne ne peut être que politique et se jouera à Bamako. Malheureusement, les politiciens maliens ne semblent pas à la hauteur des enjeux et la fameuse démocratie d'ATT, tant vantée par les Occidentaux, n'était qu'un château de cartes.
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