La « paix », proclame Donald Trump avec un premier accord entre Israël et le Hamas autour de son plan pour le Proche-Orient. Que prévoit ce plan ? Que cache-t-il ? Débat en compagnie de Jadd Hilal, Amélie Férey, Stéphanie Latte Abdallah, et les journalistes de Mediapart Gwenaëlle Lenoir et Joseph Confavreux.
L’obsession du président des États-Unis pour le prix Nobel de la paix, renouvelée par la signature de son « plan » pour Gaza, mercredi 8 octobre, peine à masquer la réalité : le milliardaire a surtout lancé, encouragé et légitimé des guerres.
Avec l’envol des prix, rendre le logement accessible est devenu une évidence politique. Pourtant, derrière la notion de « logement abordable » choisie par la Commission européenne, c’est un modèle financier que défend l’institution, s’inquiètent des associations.
Un an après la création d’un poste de commissaire chargé du logement, la Commission doit présenter dans les prochaines semaines un « plan pour le logement abordable ». Au Parlement, la droite espagnole pousse un modèle centré sur l’offre et la dérégulation des normes environnementales.
Les Palestiniens qui résident en Israël et à Jérusalem-Est font le dos rond, étouffés par la chape sécuritaire, abattus par le carnage à Gaza et inquiets pour leur propre avenir. Mais leur poids électoral pourrait les remettre bientôt sur le devant de la scène.
L’eurodéputée italienne, élue en juin 2024 sur la liste de l’Alliance des Verts et de la gauche, vient d’échapper à la levée de son immunité demandée par le pouvoir hongrois, qui veut la juger pour son activisme antifasciste. Dans la péninsule, elle est devenue l’un des nouveaux visages de la gauche.
Le mouvement de la jeunesse malgache, qui appelle pour jeudi à la grève générale, réclame la démission du président Andry Rajoelina. La légitimité du chef de l’État, au plus bas, n’a en réalité jamais été solide : depuis le début, elle repose en partie sur le soutien de la France.
À Gaza, Israël tue et mutile à un rythme insensé depuis le 7 octobre 2023. La presse internationale n’a rapporté qu’un petit nombre de ces massacres, dans l’horreur du génocide qui a emporté plus de 67 000 vies palestiniennes et la plupart des infrastructures.
L’économie israélienne contemporaine s’est construite autour d’un élément central, la défense. Il en découle logiquement que la guerre elle-même devient un pan d’une économie militarisée.
Les crimes du Hamas ne peuvent plus être pensés sans ceux commis par Israël à Gaza, dont les ramifications sont multiples. La destruction du peuple gazaoui, sans réponse internationale à la hauteur, est aussi celle des principes affichés par les démocraties libérales et leur allié israélien.
L’ancien premier ministre israélien revient, dans un entretien pour Mediapart, sur le 7-Octobre, le plan Trump et la situation politique israélienne. Il se défend d’avoir affirmé qu’il ne pourrait jamais y avoir de « partenaire » côté palestinien.
L’histoire n’a pas commencé il y a deux ans. Mais pour la droite israélienne, l’événement a permis de relancer fortement le vieux projet d’effacement des Palestiniens et la destruction de leur mouvement national.
Avec d’importants appuis politiques, dont celui de la France, l’ancien ministre du tourisme et des antiquités de l’Égypte a été choisi lundi pour diriger l’organisation onusienne. Mais les spécialistes du patrimoine dénoncent sa politique de destruction et ses atteintes à la liberté d’expression.
L’acceptation sociale de l’ignominie commise à Gaza n’est qu’une nouvelle preuve de la propension du vernis de civilisation et d’humanité à craquer par temps de guerre. Mais elle résonne d’autant plus dans un pays fondé sur la mémoire d’un génocide.
Le Parlement européen doit se prononcer mardi sur la levée ou non de l’immunité parlementaire d’Ilaria Salis, eurodéputée poursuivie par la justice hongroise pour sa participation à une manifestation antifasciste à Budapest en 2023. Le vote s’inscrit dans une surenchère « anti-antifa », de part et d’autre de l’Atlantique.
Renouant avec le pluralisme, la Syrie a connu dimanche ses premières élections libres depuis la chute de la dictature des al-Assad. Il ne s’agit que d’un scrutin indirect, et le président al-Charaa doit encore nommer un tiers des députés.