Comment mettre fin à l’occupation israélienne ? Après la reconnaissance de la Palestine par la France et le Royaume-Uni notamment, des voix palestiniennes mettent en doute la solution à deux États, et rêvent d’autres modèles.
À l’invitation de l’ambassade d’Israël en France, cinq titres de presse français se sont rendus au mois de juillet dans le pays, tous frais payés, pour écouter des hauts gradés de l’armée récuser la responsabilité israélienne dans la famine à Gaza. Seuls deux médias ont pris soin de préciser le cadre de leur reportage.
À quelques jours de la rencontre entre Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, les négociations sur l’avenir de Gaza prennent un tournant stratégique. Soit les pays arabes convainquent les États-Unis de se rallier à un plan de paix, soit l’entreprise destructrice menée par Israël pourra arriver à ses fins.
En quête de nouveaux modèles, une partie de la presse française a jeté son dévolu sur la première ministre italienne. En construisant le mythe d’une Giorgia Meloni en pleine réussite économique et en effaçant son héritage post-fasciste, elle encourage la bascule vers l’extrême droite.
Plusieurs réseaux de désinformation liés à Moscou ont fait converger leurs efforts, depuis avril, vers la Moldavie, qui oscille entre un ancrage résolu dans l’UE ou un retour à des relations soutenues avec Moscou. Leur objectif : influencer les législatives du 28 septembre.
La gestion violente du président libertarien n’a pas réussi à redresser le pays. Depuis son arrivée au pouvoir, la chute du peso a atteint 75 % face au dollar. À un mois des élections législatives, l’Argentine s’en remet à Donald Trump pour sauver son bilan économique.
En deux semaines, l’influenceur états-unien d’extrême droite assassiné est devenu le martyr des droites mondiales. Qui était-il vraiment ? Comment sa mort a-t-elle été instrumentalisée par l’extrême droite ? Notre émission, avec Cole Stangler, Sylvie Laurent et Fabien Escalona.
Le Royaume-Uni a reconnu l’État de Palestine un peu plus d’un siècle après en être devenu la puissance mandataire. L’historien Henry Laurens revient sur son bilan puis sur son progressif effacement diplomatique, et pointe les motivations intérieures du premier ministre britannique.
De « grands » drones ont été repérés lundi soir au-dessus de l’aéroport de Copenhague, entraînant sa fermeture provisoire ainsi que celle de l’aéroport d’Oslo. La première ministre danoise dénonce « la plus grave attaque contre une infrastructure critique ».
Devant l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a confirmé sa décision et esquissé les contours d’une hypothétique paix au Proche-Orient. Des mots applaudis mais suspendus, minés par l’hostilité américaine et israélienne.
Le premier ministre israélien a apeuré les milieux économiques en évoquant un destin solitaire et militarisé pour son pays. Une façon d’assumer une logique martiale, destructrice du projet national palestinien.
La bande de Gaza est annihilée, la Cisjordanie amputée et morcelée, Jérusalem annexée. Depuis des décennies, Israël s’emploie à créer une réalité qui rend impossible l’établissement d’un État palestinien viable, en dépit de sa reconnaissance de plus en plus large.
À l’appel de plusieurs syndicats, des grèves et des blocages étaient également organisés. Des associations catholiques prévoient par ailleurs lundi soir, dans la capitale italienne, une veillée de solidarité et de prières.
Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France va reconnaître l’État de Palestine, lundi 22 septembre à New York. L’aboutissement d’une longue hésitation d’Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire. Mais en l’absence de mesures fortes de rétorsion contre Israël, elle restera lettre morte. En n’empêchant en rien la guerre génocidaire de se poursuivre, elle laisse patente la question de la responsabilité, et donc de la complicité de Paris.
Alors que la France va être le 154e pays à reconnaître l’État de Palestine, après le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ce dimanche, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre des reconnaissances « sèches », sans sanctions contre Israël.