Lors d’une rencontre à Genève vendredi, Paris, Londres et Berlin ont proposé à l’Iran une « offre de négociation », mais Téhéran ne veut pas s’engager dans des pourparlers tant qu’Israël n’a pas stoppé ses frappes. Donald Trump s’est donné quinze jours pour décider ou non d’une intervention états-unienne.
Alors que les États-Unis de Donald Trump pourraient bombarder l’Iran en soutien à Israël, trois femmes iraniennes, dont la réalisatrice Sepideh Farsi, sont sur le plateau d’« À l’air libre ».
Le gestionnaire de réseau et les principaux électriciens sont responsables de l’effondrement du système électrique espagnol, selon un rapport gouvernemental. Au-delà, cette panne met en lumière des vulnérabilités d’un système profondément transformé par les renouvelables et soumis aux lois du marché.
La politique guerrière du premier ministre israélien est indéfendable. En se refusant à la condamner clairement en Iran, ou à y réagir concrètement à Gaza, les responsables européens rendent le pire service possible au peuple israélien, et vont contre leurs propres intérêts à long terme.
Alors que de nombreux pays européens condamnent ouvertement la conduite de la guerre à Gaza par le gouvernement israélien, l’Autriche est bien plus prudente. En raison de sa participation à la Shoah, mais aussi d’un changement de politique étrangère impulsé en 2017.
Alors que la Yougoslavie socialiste était un fervent soutien de la Palestine, les États de la région préfèrent désormais cultiver l’amitié d’Israël, à la seule exception de la Slovénie. La question palestinienne est un miroir des contradictions des Balkans.
Le parlementaire écologiste devait se rendre sur la côte Est dans le cadre de ses fonctions pour élaborer le collectif « La Digue », qui se veut une coalition progressiste internationale. L’administration Trump en a décidé autrement, malgré le soutien du ministre des affaires étrangères.
L’ONU, l’OMS et la Croix-Rouge s’inquiètent des pertes civiles croissantes et des attaques contre les sites médicaux. Une rencontre entre diplomates iraniens et européens doit se tenir vendredi à Genève.
Le premier ministre espagnol s’est refusé à convoquer des élections anticipées que réclame Podemos, malgré le scandale de corruption qui vise l’un de ses plus fidèles au sein du Parti socialiste. L’un des derniers exécutifs de gauche en Europe vacille.
Alors que les yeux du monde sont braqués sur le conflit entre Israël et l’Iran, la guerre génocidaire contre la population de Gaza se poursuit. Le nombre de victimes quotidiennes est même plus élevé depuis l’installation du nouveau système d’aide imposé par Israël et les États-Unis.
Voix dissonante dans son pays, le politiste israélien dénonce le génocide à Gaza et la guerre contre l’Iran. Invité d’« À l’air libre », il s’inquiète du soutien ou de l’omission des crimes de guerre israéliens par une grande partie de ses compatriotes. « Nous ne sommes pas une société normale », dit-il.
Coupée du monde du 10 au 15 juin, et aussi la semaine précédente, la bande de Gaza retrouve un semblant de connexion internet et cellulaire. Dans sa chronique, Nour Elassy évoque cet effacement, cette autre arme d’Israël pour « tuer dans le noir ».
Ali Khamenei est sorti de son silence mercredi en affirmant que son pays « ne capitulera devant personne ». L’aviation israélienne a poursuivi sa campagne de bombardements, frappant de nouveau Téhéran.
Depuis le lancement de l’offensive israélienne, vendredi 13 juin, au moins 224 personnes sont mortes en Iran. Côté israélien, les représailles iraniennes ont fait au moins 24 morts. Donald Trump annonce « contrôler entièrement l’espace aérien iranien ».
Alors qu’Israël demande sa tête et Donald Trump une reddition sans conditions, l’ayatollah Ali Khamenei est devenu invisible. Lui qui se targuait d’avoir fait de l’Iran un modèle de stabilité n’a pas su empêcher la guerre ni, sans doute, la fin de son programme nucléaire. Itinéraire d’un tyran.
Au cinquième jour de la guerre d’Israël contre l’Iran, les questionnements se multiplient sur la solidité du régime, les risques d’escalade régionale ou encore l’attitude de Donald Trump. Robin Beaumont et Clément Therme font le point sur le « défi existentiel » affronté par la République islamique et ses milices alliées.