Crise identitaire ? Ou crise politique, après des expériences gouvernementales difficiles ? Ou encore crise structurelle, avec des scandales de corruption et des scissions à répétition ? Les partis islamistes au Maghreb sont aujourd’hui dans le creux de la vague.
Pour ne pas perdre le soutien international, le premier ministre Benyamin Nétanyahou annonce parallèlement une reprise minimale de l’aide humanitaire dans l’enclave assiégée et affamée. Son objectif reste la réoccupation de Gaza et le nettoyage ethnique. Le Canada, la France et le Royaume-Uni disent lundi soir s’opposer « fermement à l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza ».
La journaliste et poétesse Nour Elassy livre sa première chronique depuis la bande de Gaza, où elle est née. Épuisée par les deuils, la famine et les exils forcés, elle rêve désormais de partir. Et appelle le monde au secours.
Le scrutin législatif du 18 mai a été remporté par la coalition conservatrice du premier ministre sortant, Luís Montenegro. Alors que l’ensemble de la gauche poursuit son déclin, la progression la plus forte est enregistrée par Chega, un parti au discours xénophobe, sécuritaire et antisystème.
La multinationale Clariane (ex-Korian) a investi l’Italie, berceau d’une psychiatrie jugée à l’époque révolutionnaire, en rachetant des cliniques à tour de bras, ainsi que des maisons de retraite. Ses établissements y bénéficient d’une politique de santé qui délègue l’internement au privé.
Si le candidat pro-européen est arrivé en tête, dimanche 18 mai, lors du premier tour, deux points seulement le distancent de son concurrent du PiS, ultraconservateur et pro-Trump. Ce dernier pourrait bénéficier au second tour de l’important réservoir de voix à l’extrême droite.
Le maire de Bucarest, un indépendant pro-européen et libéral, a déjoué les attentes en Roumanie : il s’est imposé dimanche 18 mai au second tour de la présidentielle, porté par une participation massive de citoyens qui se sont déplacés pour faire barrage à l’extrême droite.
La récente rupture diplomatique entre la Belgique et le Rwanda fait remonter de vieilles rancœurs historiques. Parmi celles-ci, le fait que le colonisateur belge aurait sciemment voulu couper Kigali d’une partie de son territoire, située dans le Nord-Kivu. De récents travaux tendent à prouver que cette accusation est tout à fait fondée.
Avec une nouvelle offensive terrestre dimanche, les opérations de l’armée israélienne à Gaza ont redoublé d’intensité ce week-end et fait plusieurs dizaines de morts et de blessés supplémentaires. Alors que les appels à des sanctions se multiplient, même les principaux alliés d’Israël commencent à prendre leurs distances face à l’ampleur du massacre.
Des représentants de l’Ukraine et de la Russie se sont rencontrés en Turquie le 16 mai, une première depuis 2022. Alors que Vladimir Poutine essaie de convaincre Donald Trump qu’il est un homme de paix, sa délégation a multiplié les revendications territoriales fantaisistes et s’est dit prête à « se battre pour toujours ».
Après avoir écrasé le premier tour de l’élection présidentielle, le candidat d’extrême droite reste favori du second, dimanche 18 mai, malgré des accrocs de fin de campagne. Son adversaire, partisan de l’Union européenne, espère encore un sursaut.
« C’est une honte », s’est contenté de dire, le 13 mai sur TF1, Emmanuel Macron à propos de ce que fait Israël à Gaza et qu’il s’est refusé à qualifier. La véritable honte, c’est de s’en tenir à ces mots et de ne rien faire pour empêcher le génocide en cours. Au moins cent palestiniens auraient encore perdu la vie dans des frappes vendredi.
Lâché par une majorité de la population, une partie de l’armée et certains de ses anciens amis politiques, Benyamin Nétanyahou n’a jamais gouverné aussi seul. Marginalisé par son ancien allié et modèle Donald Trump, combien de temps encore va-t-il fuir la réalité et la justice ?
Les exactions récentes et les dernières déclarations de hauts responsables israéliens qui appellent à la « destruction » de l’enclave viennent nourrir les procédures déjà en cours devant la justice internationale. Et renforcent la question de l’inaction complice des autres États.
Une enquête de deux ONG montre comment les forces armées russes ciblent de manière systématique des hôtels situés dans des zones proches du front en Ukraine et réputés héberger des journalistes. Un reporteur a été tué et sept autres ont été blessés au cours de 31 attaques.
Même s’ils pensent que rien de concret n’en sortira, les Ukrainiens suivent avec grande attention la possible rencontre entre représentants de la Russie et de l’Ukraine à Istanbul, jeudi 15 mai. Reportage à Sviatochyne, un quartier de la capitale durement touché par les attaques russes.