Frédéric Charillon vient de publier « Géopolitique de l’intimidation ». Selon le spécialiste des relations internationales, les Européens ont des ressources pour résister à la brutalité des « hommes forts » qui piétinent le droit international et le multilatéralisme.
Réunis le 2 mars lors d’un sommet qui devait symboliser leur sursaut face aux assauts de Donald Trump, les dirigeants de plusieurs États européens ont assuré l’Ukraine de leur soutien, mais sans parvenir à acter qu’il faudrait désormais compter sans les États-Unis.
Vainqueur des élections législatives, le parti n’est pas parvenu à s’accorder avec les conservateurs pour former une coalition. Il reste toutefois la première force politique du pays. Retour sur l’histoire de ce parti fondé par d’anciens nazis et précurseur de la montée des extrêmes droites en Europe.
Mediapart a rencontré Nesrîn Abdullah, commandante en chef des YPJ, l’armée des femmes au Rojava. Elle exprime toute la méfiance de son organisation envers le nouveau pouvoir de Damas, et appelle notamment le président syrien à reconnaître le rôle central des femmes jusque dans les rangs de l’armée.
Mediapart livre la retranscription des échanges du chef d’État ukrainien avec le président et le vice-président américains devant la presse, le 28 février, dans le bureau Ovale. Un dialogue de sourds humiliant et lourd de menaces.
Le sermon plein de morgue infligé au président Zelensky par son homologue américain révolte le pays agressé, ulcéré que Washington confonde bourreau et victime. Même les voix critiques du chef de l’État le soutiennent publiquement.
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.
Pour le maître de conférences en politique internationale Pierre Haroche, la spectaculaire altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a le mérite de clarifier les intentions du président américain vis-à-vis de l’Ukraine, mais aussi des Européens, qui vont devoir apprendre à « se débrouiller tout seuls ».
Lors de réunions dans leurs circonscriptions, des représentants républicains au Congrès ont subi les foudres de leurs administrés. Parmi les sujets de mécontentement qui reviennent le plus, les coupes budgétaires et les licenciements d’employés fédéraux opérés par Elon Musk.
Cette semaine, les dirigeants français et britannique en visite à Washington ont tenté de masquer l’ampleur des divergences entre les États-Unis et l’Europe sur l’Ukraine. Mais l’humiliation de Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison-Blanche acte définitivement la complicité entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Au Kurdistan de Syrie, entre le feu turc, le pouvoir de Damas qui refuse tout scénario confédéral et le message historique d’Abdullah Öcalan appelant le PKK à déposer les armes, les Kurdes veulent défendre l’autonomie de fait, conquise depuis 2013, et la révolution des femmes qu’elle a rendue possible.
Comme lors de son premier mandat, et malgré la guerre à Gaza, Trump fera de la normalisation avec Israël un important enjeu stratégique dans le Maghreb. Il espère voir l’exemple marocain s’étendre à ses voisins.
Alors que la répression se durcit et qu’Ankara menace d’intervenir en Syrie, le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, a appelé à l’abandon des armes et à la dissolution de l’organisation. Sans qu’aucune contrepartie accordée par Ankara se dessine.
Washington et Kyiv se sont entendus pour créer un fonds pour l’exploitation des ressources du pays. Le texte demeure flou et devra être complété, mais il est expurgé des demandes les plus irrecevables de l’administration Trump. Qui reçoit Zelensky vendredi pour le signer.
Alors que la première phase du cessez-le-feu s’achève et que les négociations pour la deuxième piétinent, le mouvement islamiste fait preuve chaque jour de son implantation sur tout le territoire de l’enclave. Et veut démontrer l’échec du premier ministre israélien, qui promettait de l’éradiquer.
La Commission européenne a présenté mercredi un projet de révision de textes clés du Pacte vert issus du précédent mandat. En théorie pour renforcer la compétitivité en réduisant la bureaucratie. Les ONG dénoncent une dérégulation sous la pression des lobbies et des extrêmes droites.