Jean-François Drolet, professeur à Londres, revient sur les sources « paléoconservatrices » du mouvement Maga autour de Trump et sur la vision d’une multipolarité « civilisationnelle » qui fait converger des extrêmes droites et des régimes autoritaires à travers le monde.
Les résultats électoraux de l’année 2024 ont débouché soit sur des paysages politiques éclatés et difficilement gouvernables, soit sur l’ascension d’extrêmes droites menaçantes pour les principes démocratiques, quand ce n’est pas les deux phénomènes à la fois.
En Cisjordanie, nul n’est à l’abri, ni de la violence des colons ni de celle de l’armée israélienne. Mediapart a recueilli l’histoire d’un directeur d’école attaqué et battu par les colons, puis arrêté et torturé par l’armée israélienne dans la foulée.
Donald Trump les considère comme les « ennemis du peuple ». Alors que les journalistes états-uniens s’inquiètent pour leur avenir, une question se pose : à quoi servent les médias ?
À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le livre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, consacré à la Casamance, a enflammé le débat public. Le premier ministre a annoncé son interdiction. Derrière l’enjeu historique, de cyniques calculs politiques.
Devant le tribunal de l’UE, ce 15 novembre, la défense de la Commission européenne a justifié son refus de rendre publics les SMS échangés entre sa présidente et Albert Bourla par le fait qu’ils ne soient pas si importants. Alors qu’elle négociait les plus gros contrats de l’histoire de l’institution en pleine crise du covid-19.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a eu vendredi 15 novembre un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, le premier depuis près de deux ans, au cours duquel il a exhorté le président russe à « retirer ses troupes » d’Ukraine et à négocier avec Kyiv.
À Bakou, alors qu’une grande partie des dirigeants des pays du G20 étaient absents au début du sommet onusien sur le climat, la bataille fait rage depuis trois jours pour s’accorder autour d’un nouvel objectif de financement climatique mondial.
Le militant communiste propalestinien, en prison depuis quarante ans, vient d’obtenir une décision en faveur de sa demande de libération. Le parquet a fait appel.
Le Gabon, sous régime militaire, vote samedi 16 novembre pour l’adoption d’une nouvelle Constitution qui consacre un régime hyperprésidentiel, alors que le général Oligui Nguema ne cache pas son désir de rester à la tête du pays. Le texte fait craindre une « consécration du despotisme ».
Se rangeant aux arguments du ministère des armées, la juridiction a estimé qu’elle n’était pas compétente pour juger de l’attitude des autorités politiques et militaires françaises en 1994. Le tout au nom d’une très vieille jurisprudence datée du XIXe siècle.
Le sujet a réussi à faire l’unanimité contre lui : en France, l’accord de libre-échange avec le Mercosur que la Commission européenne veut signer n’est plus soutenu par aucun bord politique ni même par le gouvernement, tandis que les syndicats agricoles se remobilisent.
Le service de renseignement estime que plusieurs opérations de déstabilisation sont l’œuvre d’une cyberentreprise iranienne liée aux Gardiens de la révolution, déjà connue pour le piratage de données de « Charlie Hebdo ». Et accusée par les États-Unis d’avoir tenté d’influencer l’élection de 2016.
Le Parti républicain a conservé sa majorité à la Chambre des représentants à l’issue des élections du 5 novembre, une victoire qui assurera à Donald Trump une maîtrise confortable des leviers du pouvoir pour son retour à Washington en janvier 2025.
La démission de l’ancien cofondateur de Podemos accusé de violences sexuelles fragilise les gauches espagnoles au pouvoir. Elle suscite aussi un débat ardu chez les féministes sur l’anonymat des témoignages à l’origine de l’affaire.
Près de deux semaines après les inondations meurtrières de Valence, en Espagne, des psychologues volontaires sillonnent les villes sinistrées. Les professionnels en appellent à « une prise en charge immédiate ».