Au-delà de la question pétrolière, les 50 % de droits de douane imposés à l’Inde ne sont que la dernière manifestation de la stratégie de Donald Trump : casser les Brics et l’émergence de la puissance des pays du Sud, afin de préserver l’hégémonie états-unienne et celle du dollar.
Après avoir sécurisé les premières preuves officielles de la barbarie du régime syrien et leur famille, Farid al-Mazhan, alias César, et son beau-frère Ussama Othman, alias Sami, lancent la bataille pour dénoncer la réalité de leur pays. Un combat qui ne s’arrête pas.
La candidate des sociaux-démocrates à la Cour constitutionnelle a jeté l’éponge après une campagne de haine et de désinformation de l’extrême droite. Une partie des conservateurs y a pris part, révélant la dérive de la droite allemande et la fragilité de la coalition au pouvoir.
Les autorités israéliennes veulent vider la ville où survivent près d’un million de Palestiniens d’ici au 7 octobre. Nétanyahou a fait part de son souhait d’occuper militairement la bande de Gaza sans l’administrer. L’ONU demande à Israël de « stopper immédiatement » ses plans.
Les Big Tech états-uniennes accélèrent leurs investissements dans les centres de données. L’enjeu est la domination future du marché. Mais le risque de surcapacité et de manque de rentabilité augmente à mesure que cette ferveur prend la forme d’une fuite en avant.
Les États-Unis rejoindront-ils le club des pays qui maquillent leurs indicateurs pour masquer leur mauvaise santé économique ? La question se pose depuis le limogeage, vendredi 1er août, de la responsable de l’agence qui publie les chiffres de l’emploi.
Les personnes évacuées de Fukushima partagent avec les survivants de la bombe atomique un parcours de vie marqué du sceau de l’atome qui les a stigmatisés. Luttant contre l’énergie nucléaire, elles voient avec crainte revenir la recherche militaro-industrielle.
Passeur des preuves de la torture que lui transmettait Farid al-Mazhan alias César, Ussama Uthman a risqué sa vie pour que le monde soit témoin des atrocités commises dans les geôles de Bachar al-Assad. Mediapart l’a rencontré, avec sa femme Khawla qui a aussi joué un rôle crucial.
La Bosnie-Herzégovine plonge un peu plus dans l’inconnu, Milorad Dodik devant être démis de ses fonctions après la décision, mercredi, de la commission électorale. Le dirigeant nationaliste serbe compte cependant sur le soutien de Belgrade et de Moscou, mais aussi de ses amis de Budapest et de Washington.
Fortement critiqué à l’extérieur et à l’intérieur d’Israël, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou veut lancer la réoccupation complète de la bande de Gaza. Alors même qu’une partie de l’ancienne élite militaire et diplomatique en appelle directement à Donald Trump pour faire cesser la guerre.
Plusieurs élus espagnols viennent de démissionner en raison de révélations sur leur parcours universitaire. En France, malgré plusieurs affaires, le sujet indiffère. Il a fallu des mois de recherches de Mediapart, et plusieurs relances auprès du Conseil constitutionnel, pour enfin obtenir mardi 5 août une attestation du diplôme de Richard Ferrand.
Les ministres ont voté à l’unanimité le limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara le 4 août. La Cour suprême a immédiatement bloqué la décision et examinera des recours de l’opposition d’ici trente jours.
Comment raconter l’innommable ? Depuis 80 ans, les survivants témoignent de leur vécu, sans cacher le plus sombre. Le devoir de mémoire va-t-il pâtir de leur disparition ? À Hiroshima, où les directives éducatives inquiètent de plus en plus, la question se pose.
En imposant des droits de douane de 39 % au 7 août, le président états-unien a provoqué la panique dans la Confédération. Désormais, le gouvernement helvétique semble prêt à toutes les concessions pour faire reculer Washington.
Les deux principales formations politiques grecques, Nouvelle Démocratie et Pasok-Kinal, sont de très loin les plus endettées d’Europe. Une faillite de fait qui les conduit à multiplier les cadeaux à leurs débiteurs. Les contrôles sont quasi inexistants.
À l’heure où la famine continue de faire des morts à Gaza, des vidéos diffusées par le Hamas montrent des otages très affaiblis. S’il s’agissait d’un moyen de pression face à Israël, celui-ci s’en servira certainement pour poursuivre sa guerre génocidaire contre les Palestiniens.