Dix ans ou presque que Lucrecia Martel n’avait réalisé de film. « Zama », qui met en scène un « corrégidor » en Amérique du Sud à la fin du XVIIIe siècle, signe le retour de la grande cinéaste argentine. Telle qu’en elle-même : virtuose et poisseuse, passionnée par les jeux de l’eau et de la concupiscence, les dangers et les délices de la perte.
Mauvaise passe pour Emmanuel Macron, qui va s’exprimer, ce lundi 9 juillet, devant le Congrès réuni à Versailles. Ses partisans inquiets espèrent un second souffle et parlent d’une étape à franchir. Il y a un mois, ils se frottaient pourtant les mains en évoquant sa « victoire » sur le mouvement social.
Dans La Vie brève de Jan Palach, celui qui écrit n’a pas oublié le 21 août 1968 et l’invasion de la Tchécoslovaquie, ni ce qui a précédé cette date – un printemps –, ni ce qui a suivi jusqu’en 1989 – des silences, des humiliations, la répression. En janvier 1969 a lieu l’immolation par le feu de Jan Palach. Anthony Sitruk, dans un récit-enquête parfois proche du roman, raconte l’histoire de cet homme.
En salle depuis mercredi 4 juillet, Au poste !, le nouveau long métrage de Quentin Dupieux, auteur majeur du cinéma français, observe à travers le face-à-face d’un policier – Benoît Poelvoorde – et d’un suspect – Grégoire Ludig – les rapports à la fois comiques et profonds entre culpabilité et narration.
Pour le dernier épisode d’« Ouvrez les guillemets », Usul et Cotentin reviennent sur cette année de vidéos en compagnie de leurs collègues et de leur public. L’heure du bilan.
Tout un symbole en une semaine. Côté transparence, une polémique à propos d’une piscine présidentielle à 34 000 euros. Et dans le même temps, côté verrouillage, l’adoption d’une loi sur le secret des affaires, par le Sénat.
Sur la question de l’accueil des migrants, on parle de chiffres, on se demande si c’est bon pour l’économie, on compare les efforts de chaque pays d’Europe et on joue à qui en fera le moins. Il est plus rare qu’on se penche sur les histoires de ces réfugiés et la manière dont ils vivent ce moment…
La bonne idée de cette Pléiade attendue est certainement de l’avoir constituée non en « œuvres complètes » mais en « Mémoires », inscrivant une partie des livres de Simone de Beauvoir dans la grande tradition des mémoires historiques et lui donnant ainsi toute sa place dans l’histoire du XXe siècle. Ce faisant, l’édition invente une œuvre qui n’existait pas en tant que telle.
Dans ce nouvel épisode du Mix : un président en plein fantasme colonial, qui exhorte les Français à prendre la mer pour découvrir les Indes, avec la guerre comme seul horizon. Bientôt, un hélico au-dessus de chaque hameau ?
Du blé, du beurre, du bifton, du flouze, de l’oseille, des briques, des ronds… Depuis le « pognon de dingue » lâché par l’Élysée jusqu'à l’indemnité royale de l'ancien PDG de Carrefour, en passant par les salaires des stars du foot, l’argent n’a pas la même odeur.