Cette semaine, Didier Porte épingle le leader de la CGT, un « activiste radical qui ne porte jamais de cravate » et manque d'imagination, avec « ses sempiternels piquets de grève d'un autre âge ». « Bloquez plutôt la concession Aston Martin et le Jockey Club », lui suggère l'humoriste.
Comme si la tension actuelle ne posait que des questions et n'apportait aucune réponse, le pouvoir actuel en perdition, et celui qui s'apprête à lui succéder en mai 2017, ne peuvent pas ne pas entendre le message qui monte actuellement du pays. Un message de résistance.
Cette semaine, Didier Porte s'arrête sur la grande entreprise de reconstruction de plusieurs candidats à la présidentielle. De nouveaux programmes ? Non, surtout pas ! Un nouveau look et des accessoires ou trucs indispensables, podomètre, lunettes et manches retroussées « à la Obama »…
Ce n'est plus un programme économique, c'est une frénésie sacrée. La perspective hautement probable d'un retour au pouvoir conduit la droite à une surenchère sémantique et libérale avivée par la primaire. La droite serait « enfin » libérée et disposerait d'un programme jamais vu. Erreur, elle fait du Balladur.
Nouvelle édition du journal rythmé ! Au sommaire : retour sur les violences policières, Candice découvre l'application Periscope, interdictions de manifester, la rengaine des « casseurs » et une météo nucléaire spéciale Paluel.
Voyons voir, le dernier livre de Jamaica Kincaid, écrivaine américano-antiguaise, paraît aux Éditions de l’Olivier, qui rééditent à cette occasion un autre de ses textes, Autobiographie de ma mère. La confrontation des deux textes, que vingt ans séparent, invite à réfléchir à l’efficacité de la colère en matière littéraire.
La première du Chevalier à la rose de Richard Strauss, le 9 mai, résonnait singulièrement avec l’affaire Baupin : comment est confondu, en trois actes, un notable prédateur de femmes sous sa coupe…
Le capitalisme effréné engendre une parlure à même de rendre la pensée captive et les révoltes illogiques. Un livre, La Langue du management et de l'économie à l'ère néolibérale, permet d'y voir clair. Et de fourbir ses armes critiques. Recension…