Mort en 2002 d’une crise cardiaque dans des circonstances troubles, l’écrivain lituanien Ricardas Gavelis a laissé derrière lui une œuvre qui a ébranlé les consciences de ses contemporains. Vilnius Poker, rédigé dans les années 1980 et traduit récemment en français, est l’un de ses romans les plus clivants.
Dans L’ombre s’allonge (Actes Sud), Jean-Paul Goux, romancier des retraits énigmatiques et des anfractuosités combattantes, s’attache au fil ténu et tenace d’une existence possédée de culture. Mais dépossédée de tout, hormis la conscience des lieux…
Alors que se multiplient les interventions publiques mettant en cause la théorie de l'évolution, l'historien Yves Gringas analyse plusieurs siècles de relations conflictuelles entre sciences et religions.
À travers les thèmes de la guerre, de l’exil, de l’amour et de la perversion, l’écrivain écossais Iain Banks peint avec Un chant de pierre une fresque poétique cruelle et inquiétante, à une époque imprécise qui tient autant du médiéval que du contemporain et fait du roman une parabole de la barbarie moderne.
Comment s’adapter à la liberté quand on a été un chien de garde habitué à marcher au pas ? Le brûlot de l’opposant Gueorgui Vladimov sur l’univers concentrationnaire soviétique.
Dans son roman, Mehdi Charef offre au lecteur un détour par l’histoire algérienne, douloureuse et tragique, à travers le destin d’Azzedine, le harki follement épris de Meriem, son épouse. Elle endossera avec lui la lourdeur du choix et quittera son pays pour arriver en France, où le couple devra s’acquitter du tribut de la trahison.
Cela fait longtemps qu’António Lobo Antunes aurait dû recevoir le prix Nobel. De la nature des dieux, paru ce printemps, revient faire sonner à nos oreilles sa prose serpentine.
Dans M Train, son deuxième livre autobiographique, la chanteuse et poète évoque tout haut ses réflexions sur le passage du temps, la perte des êtres chers, et la difficulté de « continuer à vivre longtemps après eux ».Un récit mélancolique et méditatif.
L’écrivain hongrois Péter Esterházy vient de mourir. Il est l’auteur d’un grand roman de ce début de siècle : retour sur Harmonia Cælestis et sa suite, ou comment un chef-d’œuvre de fiction peut être dévoré par la puissance d’invention de la dictature communiste.
Dans la foulée du massacre de la promenade des Anglais, la droite et l’extrême droite ont dénoncé « l’impuissance de l’exécutif », et réclamé que « la vérité » soit enfin assumée. Nicolas Sarkozy estime ainsi que « le moment de dire les choses viendra bientôt ». Reste à savoir de quelles promesses il veut parler…