S'il faut voir un film en cette période de commémoration de 14-18, c'est celui de Raymond Bernard, cinéaste français parmi les plus fameux des années 1920 et 1930.
Les chefs d’État ne sont plus tout à fait humains. Comme les hubots (moitié humains, moitié robots) de la série d’Arte Real Humans, ils ont besoin de se recharger en cours de mandat par toutes sortes d’actions symboliques et de performances. La télévision est faite pour ça ; elle leur offre ses millions d’écrans comme autant de bornes de rechargement. À mi-mandat et à 12 % de popularité, François Hollande avait un besoin urgent de se recharger. Il s’est donc rendu sur TF1...
Politique et littérature ont une exigence commune : créer des mondes possibles, inventer un peuple qui manque. Lorsque cette exigence se perd, les deux régressent au niveau du simple storytelling. Mais parfois, une œuvre solitaire répond à cette exigence. C’est le cas du roman d’Antoine Volodine, Terminus radieux, qui vient de recevoir le prix Médicis.
Un premier ministre qui impose 48 heures de silence à son gouvernement, sans doute trop touché par la mort de Rémi Fraisse, et un gendarme qui peut témoigner d'une enquête en cours. Décidément, Manuel Valls reste très attaché aux valeurs de la gauche.
Après la mort de Rémi Fraisse, le ministère de l'intérieur a appelé les opposants à respecter « l'État de droit ». L'État certes, mais de quel droit ? Chronique chantée.
À sa manière, Emmanuel Macron vient de prononcer un discours de Grenoble. Il a promis d’en finir avec un ennemi public protégé par un « tabou ». Nicolas Sarkozy avait désigné les étrangers, sous la figure du Rom. Macron s’est attaqué aux chômeurs, au nom des déficits.
Un intermède commercial de Didier Porte : pendant une semaine pour tout abonnement à Mediapart, on vous offre un exemplaire du dernier Zemmour, 527 pages qui réservent quelques suprises, parfois tordantes.
Sortie en DVD et en Blu-Ray de P'tit Quinquin, quinze jours après sa diffusion triomphale sur Arte. À cette occasion, et alors que la série est visible depuis peu dans une douzaine de salles de cinéma en France, retour panoramique sur l'œuvre de Bruno Dumont à la lumière de l'évolution du rapport qu'y entretiennent le comique et le mal.