Pour commémorer à sa façon le 10 mai 1981, la rédaction de Mediapart publie un livre. La «plume » du projet socialiste pour 2012, Guillaume Bachelay, ainsi que deux candidats aux primaires socialistes, François Hollande et Arnaud Montebourg, ont accepté de répondre à nos interpellations à l'occasion d'une soirée, celle de lundi, à Paris, à la Maison des Métallos, à laquelle participera également Guy Bedos.
L'anniversaire du 21 avril 2002 aboutit à un étrange paradoxe: la peur du candidat de trop empêche tout débat sur le fond. L'élection présidentielle au suffrage universel reprend d'une main au peuple ce qui lui a été donné de l'autre. Comment réguler ce tour de passe-passe?
Nicolas Sarkozy est revenu dans les Ardennes, où il avait lancé sa campagne électorale en 2006 sur le thème du «travailler plus pour gagner plus». Quatre ans après sa victoire, son bilan est un catalogue de mesures coûteuses, inutiles ou inefficaces.
Le bouclier fiscal va être supprimé et l'ISF est maintenu. Mais cette réforme est un habillage politique. Elle aboutit à supprimer tout caractère progressif à l'impôt sur la fortune. Les plus riches seront les plus avantagés.
Alors que le groupe pétrolier a enregistré 10,5 milliards d'euros de bénéfices et qu'il s'apprête à verser 5,2 milliards de dividendes à ses actionnaires, il ne va payer, pour la deuxième année consécutive, aucun impôt sur les sociétés, grâce à un système de niche fiscale. Le ministre du budget, François Baroin, est sur le point de lui accorder le renouvellement de ce mécanisme très favorable.
Alors, c'est bien? Mediapart a passé au crible les trente propositions et quelques autres du PS. Paroles creuses, époque Jospin, nouveau, intéressant ou franchement nul: voici le vrai visage de ce projet que nous publions en intégralité.
Le triple désastre du 11 mars 2011 a saisi le Japon au milieu d'une douloureuse transition pour s'extraire d'un système politique qui est devenu obsolète. Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, en est l'incarnation presque caricaturale.
Répliquant aux socialistes qui veulent saisir la Cour de justice de la République au sujet de son rôle dans l'affaire Tapie, Christine Lagarde annonce qu'elle envisage de porter plainte contre eux. Mais elle passe sous silence les nouveaux faits graves révélés par la Cour des comptes.
Au lendemain de la publication du rapport d'information parlementaire levant le voile sur de nouvelles irrégularités sans lesquelles Bernard Tapie n'aurait jamais pu percevoir en juillet 2008 un dédommagement de 390 millions d'euros, dont 45 millions d'euros au titre du préjudice moral, les députés socialistes ont décidé de porter l'affaire devant la Cour de justice de la République.Retrouver aussi tous nos articles sur l'affaire Tapie en cliquant ici
A quoi pense Areva au moment où le Japon connaît une catastrophe immense qui met en cause l'avenir même du nucléaire ? A se coter en Bourse. Il s'agit de rendre une privatisation irréversible, selon un schéma arrêté de longue date. Comme si rien ne s'était passé.