Gaëla Pujol, soliste du ballet de Nice, accusait Éric Vu-An, directeur artistique employé par la mairie, de discrimination après avoir été renvoyée au prétexte qu’elle attendait un enfant. Le tribunal administratif lui a donné raison.
Aux Ateliers Berthier, à Paris, Stéphane Braunschweig monte Iphigénie de Racine, comblant ainsi un trou dans sa programmation dû au coronavirus. Or la pièce nous évoque le confinement. Et les féminicides : soumission ou insoumission ?
Depuis la réouverture des salles de spectacle le 22 juin, les acteurs du monde culturel ont dû s’adapter pour ne pas mettre la clé sous la porte. Innovations technologiques, spectacles hors les murs… les salles ont innové pour survivre.
Dans Mesdames, son septième album, le slameur ambitionne de « mettre les femmes à l’honneur » grâce à des duos avec plusieurs générations de chanteuses et d’artistes.
Cet été, de nombreux festivals ont plié bagages face au Covid. Mais pas les États généraux du film documentaire. Ils s’ouvriront lundi 17 août dans une version certes allégée, mais avec prolongations sur la plateforme du documentaire d’auteur Tënk.
Alors que les institutions d’art contemporain mettent régulièrement en avant œuvres et artistes se battant pour un monde plus solidaire, la réalité de ceux qui y travaillent se révèle différente. Management violent, parfois même humiliations : les salariés appellent à une prise de conscience.
À Aubervilliers, la directrice du théâtre de la Commune Marie-José Malis, en passe d’être renouvelée, est à couteaux tirés avec la déléguée syndicale CGT Sophie Lopez. Exploration polyphonique d’un conflit symptomatique.
Mediapart accompagne la naissance, d’abord en exil à Paris, ensuite in situ, d’un musée d’art moderne et contemporain en Palestine, constitué de dons de créateurs solidaires. Visite d’une exposition qui ouvre ce 15 septembre à l’IMA.
Transformer un handicap en style, voilà ce que réalise le comédien Robert Plagnol : il interprète, en direct sur Zoom, une pièce du dramaturge britannique Andrew Payne, La Femme de ma vie. Bien plus que du théâtre en conserve.
Plongée salutaire dans L’Économie esthétique, troisième épisode du « feuilleton théorique » échafaudé par le philosophe québécois à partir du mot « économie », qu’il juge trop important pour le confier aux seuls économistes.
Le balcon devient une pièce architecturale centrale à l’heure du confinement, à la fois lieu de manifestation en soutien aux soignants et de surveillance des voisins. Retour sur ses usages, des origines militaires aux promesses d’émancipation.
Alors que foires et les grands salons d'art sont reportées ou annulées sous l’effet du Covid-19, des voix se font entendre pour en finir avec ces grands-messes culturelles polluantes et trop insérées dans l’économie de marché. Et plaident pour une démondialisation des arts.
Isabelle Huppert atteint au sublime dans La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène par Ivo van Hove. Conçue comme un huis clos familial, la pièce s’avère solidaire de tous les laissés-pour-compte.
En 1936, le grand intellectuel espagnol Miguel de Unamuno, après avoir soutenu les franquistes, se ressaisit et dénonce leur « force bestiale ». Le cinéaste hispano-chilien Alejandro Amenábar revient sur cet épisode mal connu de la guerre civile.
L’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, avant de rejoindre le mouvement de grève prévu le 5 mars dans l’enseignement supérieur, s’est livrée à une performance protestataire symptomatique, ce dimanche 1er mars.
À travers l’aménagement de ce site colossal pour des dizaines de milliards de dollars, Riyad met en place un vaste partenariat avec la France. En complicité avec les structures et les artistes, la culture devient un cheval de Troie géopolitique.