Khaled T. a assisté à la fusillade de Corbeil durant laquelle son ancien ami Younès Bounouara, protégé de Serge Dassault, a tiré sur un habitant qui avait enregistré le milliardaire avouant la corruption électorale. Khaled T. a témoigné auprès de la police il y a quelques jours. Il raconte à Mediapart le « système D », la corruption et ce qui est pour lui une tentative d'homicide préméditée.
La fille de l’ancien chef des services secrets intérieurs libyens, Abdallah Senoussi, a été reçue à l’Élysée en compagnie des avocats de son père, menacé d'être exécuté en Libye. « Mon père est prêt à collaborer avec la justice française pour que la vérité soit faite » sur les soupçons de corruption de Nicolas Sarkozy.
Kiev a mandaté un bataillon d'avocats internationaux pour retrouver les centaines de millions de dollars qui auraient été détournés par Ioulia Timochenko au milieu des années 1990, en tandem avec Pavel Lazarenko, l'ancien premier ministre déjà condamné en Suisse et aux États-Unis. La traque passe par Genève.
Quatre policiers sont mis en examen pour avoir cherché dans le fichier Stic des renseignements sur des recrues à Avignon. L'IGPN, la police des polices, n'est pour l'heure saisie que de ce seul cas.
Alors qu’en février 2012 il niait vigoureusement devant les juges avoir touché de l’argent du marchand d’armes Ziad Takieddine – « Je n’ai jamais eu la moindre relation financière avec Ziad Takieddine » –, Renaud Donnedieu de Vabres est aujourd’hui nettement moins catégorique devant les mêmes magistrats.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête visant le député et maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, et sa femme Isabelle, première adjointe. Cette décision fait suite à l'audition de l’ancien élu des Hauts-de-Seine Didier Schuller qui avait remis à la justice quatre documents accablants sur les montages offshore et la fortune de Patrick Balkany en Suisse, au Liechtenstein et à Saint-Martin.
Après la publication du livre French Corruption, dont il est le témoin central, l’ancien élu des Hauts-de-Seine Didier Schuller a remis à la justice, mercredi 23 octobre, quatre documents accablants sur les montages offshore et la fortune de Patrick Balkany en Suisse, au Liechtenstein et à Saint-Martin. Mediapart les publie en intégralité.
Dans l'affaire Bettencourt, au-delà du cas personnel de Nicolas Sarkozy, qui profite d’un non-lieu tout en écopant de considérations assassines, le travail des juges apparaît comme le révélateur d’un aveu de faiblesse institutionnel et culturel de la justice française quand ses investigations approchent d’un peu trop près les agissements du locataire du palais de l’Élysée. Explications.
À la suite d'une vraie-fausse déclassification de documents “confidentiel défense” par le ministère de l'intérieur, des parties civiles ont écrit à Manuel Valls pour s'insurger. L'audition de l'ancien ministre de la défense socialiste, Alain Richard, qui reconnaît dans un documentaire avoir étouffé judiciairement les soupçons de corruption, est réclamée.
2,5 millions d'euros de montres et de bijoux, 1,6 million d'euros de costumes, 250 000 euros de chemises… Les policiers en charge de l’affaire dite des « Biens mal acquis » sont parvenus à établir dans le détail les indécentes dépenses « shopping » du président du Congo-Brazzaville et de sa famille à Paris. L’argent provenait essentiellement des caisses de l’État congolais, via un circuit de sociétés offshore mis au jour par les enquêteurs.
Serge Dassault assigne ce mardi Mediapart pour atteinte à la vie privée après la publication d'un enregistrement dans lequel le milliardaire reconnaît avoir acheté une élection à Corbeil-Essonnes. Son journal, Le Figaro, a pourtant soutenu à de multiples reprises des enquêtes s'appuyant sur des enregistrements clandestins.
L’enregistrement révélé par Mediapart, dans lequel le sénateur UMP Serge Dassault admet avoir versé illégalement de l’argent à l’occasion de l’élection municipale de 2010 à Corbeil-Essonnes, est désormais une pièce à conviction judiciaire. Dans le même temps, les avocats du milliardaire réclament la censure de la bande.
Rien ne vaut un montage vidéo pour découvrir comment s'est enkystée, dans l'appareil d'État, une famille d'industriels subventionnés aux haines recuites, qu'incarne Serge Dassault, méprisé par son père et réprouvant ses fils...
Le 3 juillet, les membres du bureau du Sénat refusaient de lever l'immunité de Serge Dassault. Nos dernières révélations sont-elles de nature à les faire évoluer ? Les réponses sont rares et gênées.