Une vaste opération policière a conduit à l'arrestation de très hauts fonctionnaires portugais, soupçonnés de corruption pour l'octroi de "golden visas", ces visas délivrés en échange d'un investissement, à des candidats chinois. Et à la chute d'un ministre. Mais pour la suite....
L'Espagne mène une grande opération anti-corruption qui a conduit à l'interpellation de 51 personnes, dont l'ex-secrétaire général du parti populaire de la région de Madrid et des dirigeants de Cofely-España, filiale de GDF Suez, principale entreprise bénéficiaire de marchés publics octroyés par le réseau.
À quelques jours de la grande soirée publique de témoignages et d'alerte de la société civile sur les ravages de la corruption (lire ici), Mediapart a proposé, ce mardi, un tchat en direct avec Fabrice Arfi, qui vient de publier Le Sens des affaires (Calmann-Lévy). A relire ici.
Pierre Lascoumes, directeur de recherche du CNRS au Centre d’études européennes de Sciences Po, publie avec Carla Nagels, professeur de criminologie à l’Université libre de Bruxelles, un ouvrage intitulé Sociologie des élites délinquantes. De la criminalité en col blanc à la corruption politique.
En septembre 2009, l’oligarque kazakh Patokh Chodiev convainc les conseillers de Nicolas Sarkozy d’actionner leurs soutiens en Belgique pour le blanchir dans une affaire de corruption. Il offre alors une montre de 44 000 euros à un conseiller diplomatique de l’ancien président, Damien Loras. Une partie de cette affaire s'est nouée lors d’un dîner réglé rubis sur l’ongle – 11 000 euros –, selon des documents obtenus par Mediapart.
Dès son premier voyage officiel en Libye en octobre 2005, Nicolas Sarkozy a demandé un appui financier à Mouammar Kadhafi lors d’une rencontre en tête-à-tête, selon Ziad Takieddine, présent sur place ce jour-là. Peu après, Brice Hortefeux rencontrait secrètement Abdallah Senoussi, acteur clé de la corruption franco-libyenne, lors d’un déplacement à Tripoli. L’enquête des juges permet de reconstituer petit à petit la mise en place d’un financement occulte en 2007.
Un rapport de synthèse de la gendarmerie accrédite l’authenticité du document officiel libyen, révélé par Mediapart, sur le financement occulte de Nicolas Sarkozy en 2007. Entendu au Qatar par les juges, l’ancien chef des services secrets du régime Kadhafi, Moussa Koussa, a de son côté affirmé que le contenu du document « n’(étai)t pas faux ».
Bettencourt, Karachi, Azibert, financements libyens, Bygmalion… Mediapart propose une revue de détails pour démonter la rhétorique de Nicolas Sarkozy qui veut faire oublier que jamais un système présidentiel – le sien – n’a été cerné d’aussi près par la justice anti-corruption.
Les salariés qui dénoncent les fraudes ou les faits de corruption dont ils sont les témoins ne sont pas suffisamment pris en compte par la loi, dans aucun pays membre du G20. Un rapport australien trace le chemin qui reste à parcourir, même en France, où cinq lois ont pourtant été votées en sept ans.
L’homme d’affaires Ziad Takieddine, personnage clé du volet financier de l’affaire Karachi ou de celle des financements libyens de Nicolas Sarkozy, doit à ce jour 12 084 232 euros au Trésor public, selon des documents obtenus par Mediapart. Le fisc a établi pour la seule année 2007 la valeur du patrimoine de Ziad Takieddine à 59,3 millions d’euros. Mais rien ne fut jamais déclaré, grâce à de complexes montages offshore.
Mediapart raconte comment les policiers et les juges ont piégé lors d'une perquisition l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, dans le dossier Azibert. L'affaire, initiée par des écoutes accablantes, vaut à l'ancien président et à son conseil une mise en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel ».
La Suisse peaufine son image d’État exemplaire en matière de restitution de fonds des dictateurs et potentats divers. Elle met en avant sa législation novatrice, son activisme lors du Printemps arabe. Il est vrai qu'elle fait mieux que d'autres pays, la France en particulier. Mais l'envers du décor est moins reluisant : les batailles autour de la fortune du clan Ben Ali en témoignent.
De mystérieuses notes “blanches” mettant en cause Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements libyens ont été retrouvées dans le cabinet d’un avocat d’affaires parisien, au hasard d’une perquisition dans un tout autre dossier. Le juge Tournaire soupçonne que des informations contenues dans ces documents puissent émaner des services secrets.
Après trois ans et demi d'enquête, les juges Van Ruymbeke et Le Loire renvoient devant le tribunal correctionnel Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, deux proches de Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres, ainsi que les marchands d'armes Ziad Takieddine et Abdul Rahman el-Assir. Il s’agit du premier épilogue, avant procès, de l’un des plus importants scandales politico-financiers de ces dernières décennies.
Au parlement européen, une enquête menée avec une association spécialisée a permis de détecter 110 matchs de football européens truqués « sans l'ombre d'un doute » cette saison... Au centre de cette corruption difficile à détecter : les paris sportifs.
Le 23 avril, le jour où Alstom et General Electric scellaient leur accord, un ancien haut dirigeant du groupe français était arrêté, dans les îles Vierges américaines, dans le cadre d'une vaste affaire de corruption. D'après une enquête de Mediapart, les poursuites de la justice américaine ne sont pas sans lien avec la précipitation et l'opacité entourant le démantèlement d'Alstom.