La Commission européenne a proposé le 12 mai des dispositions permettant de prévenir de nouvelles crises dans la zone euro en améliorant les pratiques budgétaires et la coordination économique entre Etats membres. En gros, faire ce que les traités avaient prévu mais que les gouvernements ont toujours refusé.
Les conservateurs de David Cameron accèdent au pouvoir avec l'appui des liberal democrats de Nick Clegg (photo). Ils mettent fin à treize ans de travaillisme et la page Blair/Brown est définitivement tournée.
Qui sera le premier ministre britannique? Aujourd'hui, seuls les liberals democrats ont la réponse. Après la démission programmée de Gordon Brown, ils vont bientôt faire connaître leur préférence. Une décision délicate.
Un problème de surendettement d'un minuscule pays européen met cul par-dessus tête le premier ensemble économique au monde... C'est cela la crise grecque: l'incurie de responsables politiques et une machinerie politique vermoulue. Cette Europe-là, qui fête les 60 ans de la déclaration de Robert Schuman, doit être mise à la retraite.
Pour la première fois depuis longtemps, les Britanniques ne savent pas qui sera leur premier ministre au lendemain de l'élection. Les choses se sont pourtant éclaircies aujourd'hui, dans un climat digne et paisible. Le conservateur David Cameron part favori. Il attend une réponse des libéraux-démocrates de Nick Clegg.
Aucun des partis n'a la majorité absolue au Parlement. Les conservateurs obtiennent 306 députés, les travaillistes 255, les libéraux-démocrates 61 (estimations encore provisoires). Gordon Brown pourrait tenter de former un gouvernement, probablement en proposant une alliance avec le parti de Nick Clegg. S'il n'y parvient pas, David Cameron aura alors sa chance.
Universellement admiré, le système politique et électoral britannique est pourtant à bout de souffle. Les treize années de New Labour et l'irruption des lib-dems ont exposé ces failles.
Les élections au Royaume-Uni sont plus ouvertes et plus intéressantes que jamais. Même au fin fond des campagnes du Shropshire, loin des grandes villes, la compétition se fait sur des thèmes nationaux. Discussions avec candidats et élus de tous bords.
La députée socialiste portugaise Inês de Medeiros, élue à Lisbonne mais résidant à Paris, fera l'aller-retour entre ces deux villes chaque semaine pendant quatre ans, aux frais du contribuable. Parti pris.
Le juge Garzon est poursuivi pour abus de pouvoir pour s’être saisi du dossier des 114.000 disparus sous Franco malgré la loi d'amnistie. Après sa demande de transfert à la Cour pénale internationale de La Haye, le tribunal suprême espagnol a ordonné son procès. Une enquête de Christophe Lehousse.
Le parti de Nick Clegg peut-il vraiment remporter les élections britanniques du 6 mai? Est-il de droite ou de gauche? Annonce-t-il un bouleversement politique?
À trois semaines du scrutin, les deux principales formations britanniques ont présenté leurs manifestes. Où chacune tente de se démarquer de son image.
Nouveaux attentats sanglants en Russie, au Daguestan cettefois: est-ce le début d'une vague terroriste ou de l'embrasement desrépubliques du Nord-Caucase? L'embarras du pouvoir est manifeste.Explications et retour sur l'année 1999, celle de toutes les manipulations.
Au moins trente-sept morts et des dizaines de blessés. Les deux attentats dans le métro de Moscou sont attribués à des groupes terroristes du Nord-Caucase. Si c'est le cas, cela met en lumière l'ampleur de l'échec du pouvoir. Plusieurs rapports pointent le désastre persistant sur fond de violences qui augmentent dans l'ensemble des républiques du sud de la Russie.
En quinze ans, la droiteberlusconienne, aujourd'hui rassemblée sous la bannière de Popolo della Libertà(Peuple de la Liberté), s’est progressivement imposée à tous lesniveaux politiques en Italie. De jeunes gens ambitieux y ont vu l'occasion d'une carrière politique rapide.
En quinze ans, la droite berlusconienne, rassemblée sous le Popolo della Libertà (Peuple de la Liberté), s’est imposée à tous les niveaux politiques en Italie. Seule la riche Toscane, refuge des intellectuels, résiste à la vague berlusconienne. Là-bas, personne ne dit voter pour le Cavaliere. Sauf que... Suite de l'enquête italienne de Mediapart.