Un conseil européen consacré à la lutte contre l'évasion fiscale a débouché mercredi sur de maigres avancées. L'Autriche et le Luxembourg continuent de freiner sur l'échange automatique d'informations. La question se pose à nouveau : l'Europe est-elle l'échelon le plus pertinent pour mener cette bataille ?
Les Français cherchent des alliés pour pousser à exclure les services audiovisuels. Mais certains élus du groupe sont contre. Tandis que d'autres eurodéputés veulent tout bonnement bloquer l'ouverture des négociations.
Le président a remis au goût du jour la vieille idée de gouvernement économique européen, et adouci le ton avec les Allemands sur le dossier de l'« union politique ». Mais ses annonces sont floues et aucune d'entre elles n'est à la hauteur de la crise en cours.
Le parti séparatiste flamand s'est emparé de la mairie, en octobre dernier. Il y a fait son meilleur score électoral, après Anvers. Et depuis ? Plongée dans un laboratoire de la NVA, l'un des partis populistes les plus performants d'Europe, à quelques encablures de Bruxelles.
Pour tenter de calmer les députés conservateurs qui réclamaient un engagement ferme du premier ministre britannique sur la tenue d'un référendum, ce dernier a annoncé un projet de loi. Mais loin d'avoir calmé les esprits, cette proposition a en fait renforcé les euro-sceptiques de son parti.
Face à la Commission européenne, le président de la République a pris tous les engagements attendus : la France va se conformer à la feuille de route dressée par Bruxelles. Il n’y a pas d’infléchissement de la commission, encore moins de victoire de la France. Trois économistes reviennent sur « la contre-révolution néolibérale menée en Europe depuis 2010 ».
Sociologues et politologues estiment que le mouvement du 15 mai (2011) est devenu un acteur sociopolitique certes moins influent mais toujours agissant en matière de défense des services publics et des droits élémentaires. Deux ans après son émergence, son manque de priorités et la multiplicité des actions sont ses points faibles. Par Elena Herrera d’infoLibre.
Bruxelles a accordé un répit de deux ans à la France pour rentrer dans les clous de Maastricht. Mais la commission insiste désormais sur les « réformes structurelles » à accomplir au plus vite. Retraites, marché du travail, etc. : passage en revue des exigences européennes.
Les slogans des Indignés ont de nouveau été entendus dimanche dans plus de trente villes d'Espagne pour le deuxième anniversaire du mouvement du 15 mai. C'est à Madrid, Barcelone et Valence que les manifestations ont attiré le plus de monde. Par Elena Herrera, de infoLibre.
Le procès de Beate Zschäpe s'est ouvert lundi 6 mai à Munich. Elle est la seule survivante d'un trio qui, de 2000 à 2007, a exécuté dix personnes, dont huit originaires de Turquie, et commis deux attentats, sans que ne soit jamais envisagé le mobile xénophobe.
Le milieu de la santé à Madrid poursuit sa mobilisation. Dernier coup d'éclat : la reconstitution vivante d'un tableau de Goya, devant le Prado, intitulé Les Fusillades de la santé madrilène. Où l'on repense au Passion, de Godard, qui se risquait déjà à reconstituer ce classique de la peinture européenne, sur l'héroïsme et la résistance.
La presse maltaise vient de publier le rapport – jusqu'alors secret – qui a entraîné la démission de l'ex-commissaire européen à la santé, John Dalli, alors qu'il préparait une directive pour freiner la consommation de tabac. Giovanni Kessler, qui a mené l'enquête pour l'Olaf, est fragilisé. Des eurodéputés dénoncent une enquête à charge, et appellent à sa démission.
Le gouvernement portugais a annoncé le 3 mai un nouveau paquet de mesures de redressement budgétaire, visant presque exclusivement la fonction publique, en invoquant “l'égalité” de traitement réclamée par le Tribunal constitutionnel.
La commission lâche du lest. Elle a accordé vendredi deux ans supplémentaires à Paris pour revenir dans les clous des 3 % de déficit. Mais cette souplesse nouvelle a un prix : Bruxelles exige désormais davantage de réformes structurelles – en matière de retraites ou de marché du travail.
Les Croates viennent d'élire les douze députés qui les représenteront au Parlement européen et, le 1er juillet, leur pays doit devenir le 28e État membre de l’Union. Pourtant, cette adhésion, si longtemps désirée, ne suscite plus guère d’enthousiasme, et tous les pays de la région des Balkans, engagés à des degrés divers dans le processus d’intégration, sont de moins en moins attirés par une Union à la dérive.
L’espace d’un week-end, le PS et le gouvernement ont offert le spectacle d’une majorité incapable de débattre d’un enjeu crucial : l’avenir de l’UE et le rapport avec Berlin. Mal maîtrisée, la discussion a surtout contribué à exposer désaccords et guerres d’ego.