Ne pas rester « sidérés » face à l’extrême droite, comprendre les ressorts profonds de sa « dédiabolisation » en trompe-l’œil. C’est le message du livre « Une étrange victoire », qui sort le 18 octobre. L’un de ses auteurs, le politiste Étienne Ollion, est l’invité d’ « À l’air libre ».
Le Samaïn Fest, qui se tient du 24 au 26 octobre près de Rennes afin de soutenir une école bretonne du réseau Diwan, programme en tête d’affiche Deströyer 666, une formation de metal australienne connue de longue date pour ses discours de haine.
Contrairement à ses dénégations, le ministre des armées a bien participé à un moment convivial avec Marine Le Pen au domicile de son ami Thierry Solère. Il a même échangé sur la guerre en Ukraine avec la dirigeante d’extrême droite, dont le parti a été financé par Moscou.
Aux États-Unis, le score de Trump auprès des femmes pourrait être historiquement bas. En Europe, plusieurs formations d’extrême droite, comme en France ou en Autriche, ont résorbé les différences entre les genres au moment du vote. Question de stratégies.
Les affrontements de dimanche en marge du match entre l’OL et Nantes mettent une nouvelle fois en lumière l’omniprésence de l’extrême droite violente au sein du Groupama Stadium. Plusieurs fidèles se demandent s’ils vont continuer de fréquenter ses travées.
Par le biais des commissions de l’Assemblée nationale, le député d’extrême droite a obtenu une place au conseil supérieur de l’Agence France-Presse. Au niveau local comme national, ce proche de Marine Le Pen a été à la manœuvre dans le boycott et les attaques contre plusieurs médias.
Depuis qu’elle est rattrapée par les affaires, Marine Le Pen ne cible plus les malversations des autres partis mais les magistrats, qu’elle accuse d’instrumentaliser la justice à des fins politiques. Jusqu’à défendre Nicolas Sarkozy, dont elle a pourtant longtemps dénoncé les « scandales d’État ».
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont lancé leur « campagne permanente », ressortant les slogans des élections européennes tout en ressassant leur amertume face au front républicain qui a empêché leur accession à Matignon.
Avant l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du FN, où il ne comparaîtra pas pour raisons de santé, le fondateur du parti a été filmé samedi à son domicile en compagnie de musiciens affiliés au groupuscule Blood & Honour. Sa fille Marine annonce à Mediapart une plainte pour abus de faiblesse.
Une demi-douzaine d’anciens eurodéputés et assistants, dont un ancien conseiller de Marine Le Pen, ont témoigné pendant l’instruction contre leur parti, dénonçant un système de détournement des fonds européens ou de faux contrats. Des règlements de comptes, estime l’ancienne patronne du FN.
Véritable institution culturelle de la ville, l’Escapade voit son équipe se déchirer autour du sort de son directeur, que la mairie RN accuse de harcèlement moral. En toile de fond, la crainte d’une reprise en main de ce lieu de résistance à l’extrême droite.
Menacé par le procès des soupçons d’emplois fictifs européens et fragilisé par la révélation de faux documents confectionnés pour Jordan Bardella en 2018, le RN a missionné l’avocat et eurodéputé Alexandre Varaut pour distiller ses arguments de défense.
Lundi s’ouvre le procès de l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national au Parlement européen. Marine Le Pen fait partie des prévenus. Dans « À l’air libre », Marine Turchi et Youmni Kezzouf détaillent ce que la justice reproche au parti d’extrême droite.
Le parti d’extrême droite profite de sa position centrale pour applaudir les propositions sécuritaires et anti-immigration du ministre de l’intérieur, tout en menaçant de censure le gouvernement à la moindre contrariété. Michel Barnier, lui, semble s’en accommoder.
À dix jours du procès de l’affaire des emplois fictifs du RN, la publication de faux documents, qui semblaient destinés à justifier de l’activité d’assistant de Jordan Bardella, met en difficulté le parti et son président. Durant la procédure déjà, des contrats avaient été soupçonnés d’être « antidatés » ou « falsifiés ».
Accusée d’avoir tenu des propos racistes en juillet contre trois clients d’origine marocaine dans un bar près de l’Assemblée nationale, l’ancienne collaboratrice de Julien Odoul vient d’être recrutée par le député RN de l’Aude, Julien Rancoule.