Icône de l’extrême droite la plus radicale, Marc de Cacqueray-Valménier assure, selon le média La Lettre, la sécurité d’une île bretonne, propriété du milliardaire d’extrême droite.
Un individu qui incitait à commettre des attaques et qui ciblait notamment un journaliste et une drag-queen a été interpellé le 17 juillet et condamné deux jours après à deux ans de prison. Les victimes, écartées de la procédure, dénoncent le choix d’une comparution immédiate.
Julie Gahinet, collaboratrice parlementaire de Julien Odoul jusqu'au 7 juillet, est accusée d’avoir tenu des propos racistes au Rosa Bonheur sur Seine, à Paris, contre des clients d’origine marocaine. Si elle dément les faits, des témoins confirment et trois plaintes ont été déposées.
Selon un document révélé par « L’Humanité », le milliardaire Pierre-Édouard Stérin prévoit d’injecter « 150 millions d’euros » dans des think tanks conservateurs, et signale un « projet commun » avec l’état-major du RN visant à « gagner » 300 villes aux municipales.
Placé en garde à vue mercredi, l’Alsacien « fièrement néonazi » a menacé de s’en prendre à des porteurs de la flamme olympique sur le canal Telegram « Division aryenne française », une boucle de messagerie d’extrême droite appelant régulièrement à la violence.
Répartis en deux groupes, le Rassemblement national et ses alliés ciottistes renforcent encore leur présence à l’Assemblée. Ils forment un ensemble hétérogène, plutôt jeune et majoritairement masculin, et sont pour beaucoup issus des exécutifs locaux, dans lesquels le RN est présent depuis des années.
Entre le 30 juin et le 7 juillet, le « front républicain » s’est reconstitué avec une force étonnante. En cause : un contexte électoral différent de 2022, les ratés de la « machine » lepéniste, et la difficulté structurelle à vendre comme banales des idées qui ne le sont pas.
Si Marion Maréchal a affirmé qu’elle ne retournerait pas au Rassemblement national après son exclusion de Reconquête, six de ses soutiens ont tout de même été élus députés sous la bannière RN ou RN-LR.
Arrivé en troisième position aux législatives, le parti d’extrême droite a timidement entamé son « examen de conscience ». S’estimant principalement victimes du front républicain, ses cadres commencent à reconnaître quelques erreurs et dysfonctionnements internes. Mais juste pour la forme.
Le parquet de Paris a ouvert, le 2 juillet, une information judiciaire des chefs de prêt d’une personne morale à un candidat en campagne électorale, acceptation par un candidat en campagne de prêt d’une personne morale, détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d’une personne publique, faux et usage de faux.
De 1962 à 2023, soixante ans de choix politiques, de déceptions accumulées et de traumatismes, de la guerre d’Algérie aux retraites, en passant par Maastricht et la laïcité, ont nourri un vote de rupture identitaire, exprimé le 7 juillet à des niveaux record et en toute conscience.
Subvention publique, indemnités d’élus, enveloppes de frais : les scores historiques du RN aux élections européennes et législatives garantissent au parti et à ses élus une manne financière considérable pour les années à venir.
Avec plus de 140 élus, le parti d’extrême droite reste très loin de la majorité absolue qu’il visait, mais représentera, plus que jamais, une force centrale de l’Assemblée nationale.
Au quai d’Orsay, Rémy Queney est placardisé à la suite d’incidents survenus lors d’affectations à l’étranger. En Éthiopie, où il a usé de sa messagerie professionnelle pour des raisons privées, il est passé tout près d’un rapatriement forcé. Enquête sur la drôle de caution diplomatique du RN.
Enseignant dans un lycée du Bas-Rhin, Marc Wolff a fait l’objet d’au moins cinq signalements au rectorat de Strasbourg pour des propos choquants mais aussi pour avoir frappé un élève, selon des documents consultés par Mediapart. « Un geste parfaitement déplacé », reconnaît-il.