Ils étaient considérés comme la valeur la plus sûre du monde. Ils ne le sont plus. Depuis des semaines, les ventes incessantes des bons du Trésor américain mettent à mal la stabilité financière internationale.
Tous les objectifs que s’était fixés la Chine pour le 15e sommet des Brics sont atteints : le club s’élargit, l’entrée des trois principaux pays producteurs casse le lien entre pétrole et dollar, des systèmes de paiement alternatifs s’ébauchent, mettant de plus en plus Pékin à l’abri des sanctions occidentales.
Le projet de rénovation du quartier Maine-Montparnasse, dont la grande tour a été inaugurée en 1973, est le symbole des erreurs architecturales de l’époque. Où l’objectif était moins d’améliorer la qualité de vie des habitants que de développer des quartiers d’affaires modernes.
Le gouvernement de Giorgia Meloni a déjà limité drastiquement la portée de sa taxe sur les superprofits bancaires, un jour après l’avoir annoncé. Une réaction de panique après la chute des cours de Bourse qui prouve que la mesure était surtout un exercice de communication.
Le gouvernement de Giorgia Meloni a décidé d’introduire une taxe sur les profits exceptionnels des banques. Une mesure qui reprend une proposition de la gauche et qui vise principalement à financer des baisses d’impôts.
Mercredi 28 juin, le plan de restructuration financière du géant des maisons de retraite a été voté par la majorité de ses créanciers. Après douze mois de tractations entre gros poissons du capitalisme français, où les intérêts financiers ont primé sur tout le reste. Récit.
L’École du management de Sciences Po vient de recruter le chef économiste de Goldman Sachs France, Alain Durré, comme « conseiller académique ». Ce dernier vient aussi d’être coopté dans le jury pour l’accès à l’école qui a remplacé l’ENA.
Les cryptoactifs ne sont pas qu’un phénomène économique ou financier. Ils prennent naissance dans un contexte politique particulier et défendent une vision du monde. Entretien avec Nastasia Hadjadji, journaliste et autrice d’un ouvrage sur la politique du Bitcoin.
Le marché des « prêts non performants », où les créances non remboursées par des particuliers sont revendues à des entreprises spécialisées, explose. 2023 pourrait être l’année de tous les dangers pour la France et ses habitants, déjà victimes d’activités « prédatrices », selon un premier tribunal.
Dissimulation, contournement de réglementation, manipulation de cours : la SEC, le gendarme boursier américain, a engagé une procédure judiciaire au terme d’une enquête accablante contre la première plateforme mondiale de cryptoactifs. Tout le secteur des cryptos est ébranlé. Mais les régulateurs aussi, notamment en France, qui ont déroulé un tapis rouge à Binance.
Les lanceurs d’alerte jouent un rôle majeur pour révéler de possibles irrégularités dans l’univers opaque de la finance. Et pourtant l’ACPR, qui est le gendarme des banques et des assurances, traîne des pieds pour respecter la loi qui les protège. La Maison des lanceurs d’alerte engage une requête en excès de pouvoir devant le Conseil d’État.
L’abaissement de la note française par Fitch constitue un avertissement pour le gouvernement. Il formalise les doutes et les inquiétudes de ce monde financier à l’égard d’un président qui désormais crée incertitude et instabilité.
Bernard Arnault a atteint l’Everest des grandes fortunes, solidement installé au premier rang mondial, très loin devant ses concurrents. Et sa fortune est appelée à grossir sans cesse : chaque année, les seuls revenus de son capital se chiffrent en milliards, qui génèrent à leur tour des profits.
Avec la montée des tensions avec la Chine et la guerre en Ukraine, les facteurs géopolitiques deviennent les principaux critères dans la circulation des capitaux dans le monde. Pour la finance internationale occidentale, il y a désormais les pays amis et les autres. Les pays émergents, souvent au bord de l’asphyxie financière, font les frais du bras de fer qui oppose Washington et ses alliés à Pékin.
Pour le CAC 40, 2022 n’a pas été une année de crise mais de superprofits. 73,4 milliards d’euros de dividendes vont être versés, selon nos calculs provisoires. Et dix groupes ont prévu de dépenser 11,8 milliards pour racheter leurs actions. Une pratique qui n’avait jamais choqué Emmanuel Macron jusque-là et qu’il n’entend corriger qu’à la marge.