Le choc économique provoqué par la pandémie va mettre à l’épreuve tout le système bancaire international. Les banques américaines s’y préparent en constituant d’énormes réserves. Les banques européennes tergiversent, fragilisées par leurs choix passés.
Bruno Le Maire a demandé aux entreprises qui font payer leurs salaires par l’État via le chômage partiel de ne pas servir de dividendes à leurs actionnaires. Beaucoup de groupes du CAC 40 ne respectent pas la consigne.
Alors que l’épidémie de coronavirus s’étend à une vitesse exponentielle, les conséquences d’une paralysie de l’économie mondiale deviennent chaque jour plus vertigineuses. La bulle de dettes privées est sur le point d’éclater, malgré les tentatives désespérées de la Réserve fédérale américaine.
Les 171 cadres dirigeants de la banque bretonne ont perçu chacun une rémunération moyenne de 379 491 euros en 2018, via une mystérieuse société anonyme qui n’a pas grand-chose à voir avec le statut mutualiste ou coopératif.
La Banque publique d’investissement fait naufrage. Créée pour soutenir les projets d’investissement de long terme, elle va mobiliser de l’argent public pour voler au secours des groupes du CAC 40 dont les cours boursiers ont baissé.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé qu’une filiale à 100 % de la banque était coupable de pratique commerciale trompeuse pour ses prêts gagés sur la monnaie helvétique. Quelque 2 235 emprunteurs floués vont toucher plus de 100 millions d’euros.
Lundi noir sur les marchés boursiers. Après avoir nagé dans l’insouciance pendant un mois, ceux-ci se sont mis en mode panique. La progression spectaculaire du Covid-19 en Italie et en Corée du Sud a fait prendre conscience que toute l’économie mondiale est en risque.
À son arrivée à la Banque centrale européenne, Christine Lagarde s’est fixé une nouvelle mission : être un des acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais confier un tel rôle à l’institution monétaire ne revient-il pas à perpétuer le système financier existant pour que rien ne change ?
Le PDG de la banque, Jean-Pierre Denis, et le directeur général (démissionnaire) Ronan Le Moal se sont partagé de 2010 à 2018 près de 8,2 millions d’euros de rémunérations variables, ce que la loi de 1947 portant statut de la coopération interdit.
Son numéro deux, Ronan Le Moal, a présenté ce jeudi sa démission. Le PDG, Jean-Pierre Denis, qui veut faire scission du Crédit mutuel, se retrouve seul, dans une banque en pleines turbulences.
En paroles, les financiers sont convaincus de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Mais les actes peinent à suivre : les marchés se refusent toujours à évaluer les risques. Pour les banques centrales, la sous-estimation de ces dangers pourrait entraîner une crise systémique majeure.
En dépit des dénégations du gouvernement, le projet de réforme des retraites a bien pour objet de favoriser la capitalisation. Officiellement, c’est pour la bonne cause : assurer le financement de l’économie française. Dans les faits, il s’agit de transférer tous les risques sur les épargnants. Ce qui ne peut que créer un choc de défiance.
La directrice du Trésor voudrait prendre la présidence de la Berd et pourrait être remplacée par le directeur de cabinet du ministre des finances, lequel serait lui-même remplacé par le no 2 du Trésor. Décryptage de changements ponctués de conflits d’intérêts.
Selon nos informations, le taux du Livret A devrait baisser à 0,5 % le 1er février, taux sans précédent depuis 1818. Les banques veulent torpiller les plans d’épargne-logement (PEL) et font aussi pression sur le gouvernement pour que la fiscalité soit alourdie.
Si les mauvais conducteurs s’exposent à un retrait de permis, les banquiers qui ne respectent pas la loi ne sont, eux, jamais sanctionnés, sauf par des amendes dont ils se moquent, car elles ne sont pas puisées dans leur poche. Sans cesse sanctionnée, la banque Natixis en est l’illustration caricaturale. L’établissement apporte la preuve que la régulation est totalement défaillante.
Le 18 décembre 2018, Natixis révélait la perte de 259 millions d’euros sur les marchés en Corée. Selon un lanceur d’alerte, la banque, bien qu’avertie, aurait pris des risques inconsidérés pour maximiser ses profits et un délit d’initié aurait pu être commis. Les autorités de contrôle ont ouvert des enquêtes.