Les autorités de tutelle des banques viennent de mettre en garde la branche bretonne du Crédit mutuel qui veut faire sécession : chacune des 331 caisses locales qui se lancerait dans l’aventure perdrait son statut mutualiste et devrait demander un agrément pour conserver son statut d’établissement de crédit.
Le Maire entend favoriser les crypto-émissions de titres (ICO) en France par la construction d’un cadre juridique souple. Une stratégie qui prend le risque d’alimenter une bulle et trahit une vision angélique de la finance.
Dix ans après le début de la crise financière de 2008, un texte a été adopté qui remet en cause une grande partie de la réglementation bancaire. « Il y a un sérieux risque de recréer les conditions qui ont conduit à la dernière crise financière », s'alarme l'ancien responsable du Trésor américain.
Le PDG du Crédit mutuel Arkéa poursuit son hallucinante guerre de sécession, avec une initiative incongrue : tous les salariés de la banque sont priés de venir manifester à Paris le 5 avril, tous frais payés, et sans perte de salaire. Une manif quasi obligatoire qui soulève bien des questions.
Réagissant aux informations de Mediapart, la direction de la Banque de France cherche à justifier le maintien pendant trois ans des rémunérations du gouverneur et du sous-gouverneur en cas de départ à la retraite.
Issu de l’oligarchie de Bercy, Jean-Pierre Denis, le patron du Crédit mutuel Arkéa, cherche à faire croire qu’il est un « bonnet rouge » de la finance bretonne pour justifier la guerre de sécession qu’il mène contre sa maison-mère. Mediapart a enquêté sur cette guérilla bancaire.
Selon nos informations, Corso Bavagnoli, connu pour son engagement auprès de François Fillon, devrait prochainement quitter la direction du Trésor pour rejoindre la banque Lazard.
Valérie Hortefeux fait une entrée particulièrement remarquée dans la vie des affaires. Même si l’épouse de l’ex-ministre sarkozyste de l’intérieur n’a aucune compétence financière, Vincent Bolloré l’a promue au sein des comités des risques et des rémunérations de la banque italienne Mediobanca.
Le monde financier spécule depuis dix ans sur le VIX, appelé “indice de la peur”. Il évalue la volatilité des marchés, censée indiquer les hausses et les baisses futures, les crises à venir. Aujourd’hui, il est désigné comme le grand responsable de la déroute de Wall Street, survenue le 5 février et encore à l'œuvre jeudi 8 février.
Après un début d’année euphorique, la baisse brutale entamée vendredi à Wall Street s’est propagée sur les marchés, tous passés en mode vendeur. Les tensions se concentrent sur les marchés obligataires. Les investisseurs redoutent de voir la fin des politiques monétaires ultra-accommodantes menées par les banques centrales depuis dix ans.
Déjà condamnée par l’Autorité des marchés financiers à une amende de 35 millions d’euros, la société Natixis Asset Management vient de l’être par le conseil des prud’hommes : le directeur des risques, qui s’était dressé contre de graves irrégularités, obtient l’annulation de son licenciement et sa réintégration. C’est un camouflet pour François Pérol et une victoire pour la presse indépendante.
Le bitcoin a vu son cours plonger de 30 % vendredi, avant de se reprendre. Promesse d’avenir pour les uns, bulle pour d’autres : cette cryptomonnaie, l’une des vedettes financières de 2017, reste mal connue.
Le bitcoin a vu son cours multiplié par vingt au fil de l’année 2017. Promesse d’avenir pour les uns, bulle pour d’autres : cette cryptomonnaie reste mal connue. Qu’y a-t-il derrière la « folie bitcoin » ?
Ce devait être la dernière pierre de la régulation bancaire, censée tirer les leçons de la crise financière de 2008. Mais l'accord de Bâle IV prévoit de laisser indemnes les banques européennes. Ce recul signe le renoncement à toute réelle transformation des pratiques des banques.
Stagnation séculaire ou boulet créé par le cycle financier : comment expliquer que dix ans après le déclenchement de la grande crise financière, la convalescence soit à ce point interminable et la « normalisation », toujours aussi incertaine ? Analyse.
L’Autorité des marchés financiers a infligé à Natixis Asset Management (groupe BPCE) une sanction historique de 35 millions d’euros, pour des irrégularités révélées par Mediapart. Dans cette décision se lisent les dysfonctionnements de la banque mais aussi de la réglementation française ou de la presse.