Dans la chanson de Zeca Afonso, Grandola Vila Morena, qui donna le signal de la révolution portugaise de 1974, cette ville de l’Alentejo « rouge » est celle où le « peuple commande ». Pas toujours. La famille Espirito Santo, dont l’empire s’est effondré, y fait depuis longtemps ses affaires.
Il n’y a plus que l’État italien pour sauver la plus vieille banque du monde. Faute d’avoir réussi un renflouement privé pour sauver le Monte dei Paschi di Siena, le gouvernement italien a décidé de nationaliser le groupe bancaire. Les nouvelles règles de l’union bancaire n’ont rien changé : l’État se retrouve seul à assumer un sauvetage bancaire.
L'Autorité des marchés financiers est-elle en train de mettre le couvercle sur les irrégularités commises par Natixis Asset Management ? C'est ce que suggère elle-même la société de gestion, filiale de BPCE. Le fait est que le gendarme des marchés protège plus les établissements financiers que les épargnants.
La recapitalisation de la banque publique Caixa Geral de Depósitos, premier établissement financier portugais, tourne à la pantalonnade, le gouvernement Costa ayant accordé aux nouveaux dirigeants des passe-droits jugés inconstitutionnels. Ainsi va la geringonça.
Après le Brexit, les marchés financiers ont été une nouvelle fois pris à contrepied en découvrant la victoire de Trump. Pendant quelques instants, ils ont été pris d'une crise de nerfs électronique. Mais, passé le choc, beaucoup pensent qu’il va être possible de composer avec le nouveau président.
Des amendements pour durcir la taxe sur les transactions financières ont été rejetés mercredi à l'Assemblée. Des députés LR et PS se sont inspirés d'une note blanche élaborée par le lobby bancaire, qui a ainsi obtenu gain de cause. Mediapart dévoile le pot aux roses.
BNP Paribas est accusée d’avoir fait sortir illégalement 1 milliard de dollars d’Argentine entre 2001 et 2008, à travers différentes filiales que possède la banque française dans des paradis fiscaux. Une quinzaine de personnes ont été mises en examen en Argentine, dont cinq dirigeants de la banque. Révélations.
Menacée d’une amende record de 14 milliards de dollars par la justice américaine, la Deutsche Bank est en grande difficulté. En refusant de se porter garant de cette institution au cœur de la machine économique allemande, Berlin a déclenché une déroute boursière pour la banque. La banque, qui détient un portefeuille de 42 000 milliards de dollars de produits dérivés, fait peur à tout le monde.
L’UFC-Que Choisir et Mediapart ont décidé de s’associer pour chercher à évaluer précisément les préjudices subis par d’innombrables épargnants du fait des irrégularités commises par Natixis Asset Management (NAM), qui a été renvoyé devant la Commission des sanctions de l’AMF.
16 milliards d'euros : c'est la toute nouvelle facture supplémentaire de l'interminable crise bancaire portugaise, incluant la recapitalisation de la banque publique CGD. Publiée récemment, une analyse critique indépendante explique pourquoi le FMI a échoué dans le volet financier de son intervention.
L'Italie démontre à quel point il sera difficile de rompre le lien incestueux entre un État et son système bancaire, comme le montre l’échouage en cours. Quelques sains principes le permettraient, bien plus sûrement que l'usine à gaz réglementaire de l'Union bancaire européenne.
Révélées par Mediapart, les irrégularités commises par Natixis Asset Management, qui ont lésé plusieurs millions d’épargnants, ne resteront pas sans suite : l’affaire vient d’être traduite devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers.
Pour mettre au jour les irrégularités commises par Natixis Asset Management, l'Autorité des marchés financiers enquête à la vitesse d'une tortue. L'ex-patron de la société de gestion siège toujours dans une commission consultative du gendarme des marchés.
Déjà très mal en point, le système bancaire italien risque l'écroulement. Les cours des principaux établissements ont perdu 30 % en une semaine. Le premier ministre italien, Matteo Renzi, cherche par tous les moyens à les renflouer, quitte à contourner les règles européennes, alors que l’UE tergiverse.
Dans son Journal d’un sauvetage (Albin Michel), Jean Peyrelevade présente les notes qu'il a prises au jour le jour quand il était PDG du Crédit lyonnais. Il s'agit d'un « document de sociologie » au travers duquel transparaissent les mœurs consanguines du capitalisme français – mœurs qui sont au cœur de l'entretien que nous avons souhaité avoir avec l'auteur.
Publiée par Les Échos, la lettre envoyée à Carlos Ghosn par un comité de l'AFEP-Medef à propos de sa rémunération est un bijou de tartufferie. Et la manifestation d'une vraie trouille de cette caste bien protégée des patrons à la française. Comment viser l'arbre pour ne pas voir la forêt.