« 28 banques gouvernent le monde », accuse François Morin. Revenant sur le pouvoir de cet oligopole mondial, l’économiste propose d’abattre cette hydre et de redonner le pouvoir de la monnaie aux États.
La folie boursière qui avait saisi les Chinois ces derniers mois se termine dans le drame. Cette bulle boursière n’est que l’ultime manifestation de l’immense bulle de crédit, soutenue par la finance de l’ombre. Le gouvernement communiste est sous tension.
Le ministère public a requis une peine de deux ans de prison avec sursis et une interdiction définitive de toute fonction publique contre l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée. Plaidant un « dossier vide », la défense demande la relaxe.
L’audition de Claude Guéant a été comme une bombe à fragmentation dans le procès. Pourtant, François Pérol s’est accroché jusqu’au bout à son impossible ligne de défense, celui d’un simple porteur d’information à l’Élysée. Les avocats des parties civiles ont souligné son rôle central dans la fusion BPCE.
« C’est Nicolas Sarkozy qui a eu l’idée de nommer François Pérol. » Venu témoigner au troisième jour du procès, l’ancien secrétaire général de l’Élysée a raconté le rôle central de l’ancien chef de l’État dans le dossier de la fusion BPCE. Un récit du pouvoir élyséen bien éloigné de celui de François Pérol.
Poursuivi pour prise illégale d’intérêt, le président de la BPCE a tenté de convaincre le tribunal qu’il n’avait joué qu’un rôle minime comme secrétaire général adjoint de l’Élysée. Sa ligne de défense s’est brutalement écroulée au bout de dix heures d’audience lundi.
Le président de la BPCE, François Pérol, comparaît depuis lundi devant le tribunal correctionnel pour « prise illégale d’intérêts », à la suite des conditions controversées de sa nomination à la tête du groupe bancaire. Ce procès est aussi celui de pratiques du pantouflage, en usage dans toute la haute administration.
Depuis 25 ans, l’agence française de développement est au cœur d’un scandale financier majeur. Des centaines de petits entrepreneurs, commerçants, artisans ont été poussés à la faillite.
Après les révélations de la principale enquêtrice sur les dysfonctionnements judiciaires dans l'affaire Kerviel, les députés réclament à Christiane Taubira d'aider à « faire la lumière » sur ce dossier.
Deux anciens responsables de la banque Pasche Monaco, filiale du Crédit-Mutuel-CIC, ont été mis en examen par la justice de la principauté, dans le cadre de l’enquête ouverte sur des faits de blanchiment.
Le système des commissions occultes mis en place depuis 2008 par Natixis Asset Management (NAM) pour un montant avoisinant 100 millions d’euros a lésé, selon nos évaluations, plusieurs millions d'épargnants.
Après les déclarations de la principale enquêtrice, l’affaire Kerviel devient une affaire d’État, selon six parlementaires. Dépassant leurs clivages politiques, ils demandent ensemble la protection de la commandante de police, une révision du procès et la création d’une enquête parlementaire.
Prise de court par le témoignage de la principale enquêtrice de l’affaire Kerviel, la Société générale tente désormais d’en minimiser la portée et de décrédibiliser le témoin. Pour la banque, l’affaire Kerviel, c'est du passé, et elle en a tiré toutes les leçons. Mais a-t-elle vraiment changé ?
Dès mars 2008, Bercy avait accordé une ristourne de 1,7 milliard d’euros à la banque en raison des pertes attribuées à Jérôme Kerviel. Le cabinet du ministre des finances Michel Sapin indique aujourd'hui à Mediapart qu’il pourrait « reconsidérer le traitement fiscal » de la banque si la justice établit que ses dirigeants lui ont fait courir un « risque manifestement excessif ».
Pour Mélenchon, aucun doute : l'affaire Kerviel « est le symbole de la collusion entre l'oligarchie politique et l'oligarchie financière ». Le sénateur communiste Éric Bocquet appelle l’État à « se pencher à nouveau sur la ristourne fiscale accordée à la Société générale ».
Le député UDI, secrétaire de la commission des finances de l’Assemblée nationale, travaillait à Bercy dans les années 1980, où il a côtoyé Daniel Bouton, dirigeant de la Société générale lorsque l’affaire Kerviel a éclaté. Il ne croit pas qu’un trader puisse agir sans l’aval de sa direction.