En sa qualité de premier questeur de l'Assemblée nationale, le député socialiste Bernard Roman compte adresser dès ce jeudi 23 juillet un courrier à la direction de Natixis Asset Management pour la sommer de lui fournir des explications, à la suite de l'enquête de Mediapart révélant qu'un fonds de l'Assemblée a fait les frais de pratiques irrégulières de la société de gestion.
La société de gestion Natixis Asset Management contrevient aux règles de l'Autorité des marchés financiers en gardant pour elle près de 80 % des gains masqués qu'elle fait dans des opérations de cessions temporaires de titres. Parmi les très nombreux organismes de placement lésés, figure « Concorde 96 », créé par l'Assemblée nationale pour le financement de la retraite des députés.
Société spécialisée dans la gestion d'actifs, Natixis Asset Management contrevient fréquemment à la réglementation. Non seulement elle prélève des commissions occultes sur les fonds à formule mais de surcroît, elle n’offre à ses clients, sans leur dire, que la moitié de la rémunération du marché. Premier des trois volets d'une enquête consacrée à cette filiale de BPCE.
« 28 banques gouvernent le monde », accuse François Morin. Revenant sur le pouvoir de cet oligopole mondial, l’économiste propose d’abattre cette hydre et de redonner le pouvoir de la monnaie aux États.
La folie boursière qui avait saisi les Chinois ces derniers mois se termine dans le drame. Cette bulle boursière n’est que l’ultime manifestation de l’immense bulle de crédit, soutenue par la finance de l’ombre. Le gouvernement communiste est sous tension.
Le ministère public a requis une peine de deux ans de prison avec sursis et une interdiction définitive de toute fonction publique contre l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée. Plaidant un « dossier vide », la défense demande la relaxe.
L’audition de Claude Guéant a été comme une bombe à fragmentation dans le procès. Pourtant, François Pérol s’est accroché jusqu’au bout à son impossible ligne de défense, celui d’un simple porteur d’information à l’Élysée. Les avocats des parties civiles ont souligné son rôle central dans la fusion BPCE.
« C’est Nicolas Sarkozy qui a eu l’idée de nommer François Pérol. » Venu témoigner au troisième jour du procès, l’ancien secrétaire général de l’Élysée a raconté le rôle central de l’ancien chef de l’État dans le dossier de la fusion BPCE. Un récit du pouvoir élyséen bien éloigné de celui de François Pérol.
Poursuivi pour prise illégale d’intérêt, le président de la BPCE a tenté de convaincre le tribunal qu’il n’avait joué qu’un rôle minime comme secrétaire général adjoint de l’Élysée. Sa ligne de défense s’est brutalement écroulée au bout de dix heures d’audience lundi.
Le président de la BPCE, François Pérol, comparaît depuis lundi devant le tribunal correctionnel pour « prise illégale d’intérêts », à la suite des conditions controversées de sa nomination à la tête du groupe bancaire. Ce procès est aussi celui de pratiques du pantouflage, en usage dans toute la haute administration.
Depuis 25 ans, l’agence française de développement est au cœur d’un scandale financier majeur. Des centaines de petits entrepreneurs, commerçants, artisans ont été poussés à la faillite.
Après les révélations de la principale enquêtrice sur les dysfonctionnements judiciaires dans l'affaire Kerviel, les députés réclament à Christiane Taubira d'aider à « faire la lumière » sur ce dossier.
Deux anciens responsables de la banque Pasche Monaco, filiale du Crédit-Mutuel-CIC, ont été mis en examen par la justice de la principauté, dans le cadre de l’enquête ouverte sur des faits de blanchiment.
Le système des commissions occultes mis en place depuis 2008 par Natixis Asset Management (NAM) pour un montant avoisinant 100 millions d’euros a lésé, selon nos évaluations, plusieurs millions d'épargnants.
Après les déclarations de la principale enquêtrice, l’affaire Kerviel devient une affaire d’État, selon six parlementaires. Dépassant leurs clivages politiques, ils demandent ensemble la protection de la commandante de police, une révision du procès et la création d’une enquête parlementaire.
Prise de court par le témoignage de la principale enquêtrice de l’affaire Kerviel, la Société générale tente désormais d’en minimiser la portée et de décrédibiliser le témoin. Pour la banque, l’affaire Kerviel, c'est du passé, et elle en a tiré toutes les leçons. Mais a-t-elle vraiment changé ?