Finance

Bercy pourrait revenir sur la ristourne fiscale de la Société générale

Finance

Dès mars 2008, Bercy avait accordé une ristourne de 1,7 milliard d’euros à la banque en raison des pertes attribuées à Jérôme Kerviel. Le cabinet du ministre des finances Michel Sapin indique aujourd'hui à Mediapart qu’il pourrait « reconsidérer le traitement fiscal » de la banque si la justice établit que ses dirigeants lui ont fait courir un « risque manifestement excessif ».

Bocquet (PCF): «L’occasion de rechercher la vérité»

Finance — Entretien

Pour Mélenchon, aucun doute : l'affaire Kerviel « est le symbole de la collusion entre l'oligarchie politique et l'oligarchie financière ». Le sénateur communiste Éric Bocquet appelle l’État à « se pencher à nouveau sur la ristourne fiscale accordée à la Société générale ».

Courson (UDI): «Il faut rouvrir le procès»

Finance — Entretien

Le député UDI, secrétaire de la commission des finances de l’Assemblée nationale, travaillait à Bercy dans les années 1980, où il a côtoyé Daniel Bouton, dirigeant de la Société générale lorsque l’affaire Kerviel a éclaté. Il ne croit pas qu’un trader puisse agir sans l’aval de sa direction.

Le témoignage d'une commandante de police fait exploser le dossier Kerviel

Finance — Enquête

C’est une déposition sans précédent, qui transforme le dossier Kerviel en un scandale Société générale. La commandante de police chargée de piloter cette affaire à la brigade financière a raconté au juge d’instruction Roger Le Loire les dysfonctionnements rencontrés lors de ses enquêtes, menées entre 2008 et 2012. Son témoignage fait basculer le dossier et ne peut que forcer la justice à rouvrir l’enquête.

La bonne fortune du consultant Antoine Arnault

Finance — Enquête

Le fils de Bernard Arnault est gâté par son papa. En plus de son job à 750 000 euros par an de patron de la PME Berluti, l’une des griffes de LVMH, Antoine Arnault a décroché deux contrats de conseil à 560 000 euros par an avec le géant du luxe.

Les cagnottes pleines de conflits d'intérêts des grands patrons

Finance — Enquête

Bernard Arnault, Vincent Bolloré, François Pinault, Arnaud Lagardère, Jean-Charles Naouri... Tous ces patrons de grandes entreprises familiales facturent des honoraires de « conseil » aux groupes qu'ils contrôlent, en plus de leurs rémunérations ordinaires. Mediapart a enquêté sur cette pratique problématique, qui permet à certains dirigeants de s'attribuer de petits bonus en toute discrétion.

BNP-Paribas est rattrapée par ses prêts toxiques en francs suisses

Finance

BNP-Paribas Personal Finance a été mise en examen pour « pratique commerciale trompeuse » dans le dossier Helvet Immo. De 2008 à 2009, 4 600 clients ont choisi un prêt hautement risqué, libellé en francs suisses mais remboursable en euros. Ils ont tous perdu de l'argent. La justice s'étonne que la banque ait tant minimisé les dangers de son produit.

Natixis cherche à abuser ses clients, la presse et l'AMF

Finance — Enquête

Après la révélation par Mediapart du système des commissions occultes mis en place depuis 2008 par Natixis Asset Management (NAM), la société de gestion a plaidé la bonne foi et argué d'un « vide réglementaire ». Mais elle sait que c'est inexact. Un rapport secret de sa maison mère, BPCE, s'inquiète d'une pratique qui « n’est pas justifiable ». NAM a par ailleurs expurgé un audit transmis à l'AMF.

Natixis : les clients grugés pour gonfler les bonus

Finance — Enquête

Selon nos informations, l’Autorité des marchés financiers soupçonne Natixis Asset Management d’avoir abrité depuis 2008 un système de commissions occultes sur certains produits, pour quelque 100 millions d’euros, au détriment de ses clients, ce que conteste la société de gestion. Objectif : gonfler les bonus. Le directeur des risques qui a alerté sur ces pratiques irrégulières a été… licencié !

Banque de France: petits échos de la vie de cour

Finance — Parti pris

Christian Noyer doit quitter la présidence de la Banque de France en octobre. Officiellement, il devrait être remplacé par Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE. Mais Jean-Pierre Jouyet semble vouloir y nommer François Villeroy de Galhau, au mépris des possibles conflits d’intérêts : un banquier de BNP Paribas deviendrait responsable de la régulation du système bancaire français.

A la BCE, le triomphe de la domination financière

Finance — Analyse

La BCE est la dernière et la plus belle prise de la « domination financière », la soumission de la politique monétaire à la pression des marchés. Analyse avec le numéro deux de la BRI, la « banque des banques centrales ».

Les extravagantes rémunérations des protagonistes du Kazakhgate à la banque Delubac

Finance — Enquête

Mais que font l'ancien conseiller élyséen Jean-François Étienne des Rosaies et le sénateur Aymeri de Montesquiou, tous deux au cœur de l’affaire de la vente des hélicoptères au Kazakhstan, au conseil de surveillance de la banque Delubac ? Leur conseil semble apprécié, en tout cas. En 2013, le parlementaire du Gers a déclaré avoir touché 170 000 euros de jetons de présence de cette banque. Aucun groupe du CAC 40 ne paie autant ses administrateurs.

La BNP à nouveau accusée de tromperie sur ses prêts toxiques

Finance

L'association de consommateurs CLCV vient de se constituer partie civile contre une filiale de la banque, au nom des emprunteurs ayant contracté un crédit en francs suisses, mais remboursable en euros. L'avocat qui les représente assure que la filiale savait que le cours du franc suisse allait s'envoler. L'établissement financier se défend de toute malhonnêteté.

Délits d’initiés : le conseil constitutionnel enterre les sanctions pénales

Finance — Analyse

Le procès EADS n’aura pas lieu. Dans le cadre d’une QPC, le Conseil constitutionnel a estimé que la justice n’avait pas à se prononcer sur un dossier déjà jugé par l’Autorité des marchés financiers. Dans la foulée, il a déclaré anticonstitutionnel l’article qui sanctionnait pénalement le délit d’initiés.

Une lanceuse d’alerte d’UBS gagne aux prud’hommes

Finance

Le conseil des prud'hommes de Paris a reconnu que Stéphanie Gibaud avait subi un harcèlement moral de la part de la banque. L'ancienne responsable marketing d'UBS obtient 46 000 euros de dommages et intérêts et de retards de salaire, une somme qu'elle estime faible. La banque ne fera pas appel.

Franc suisse : derrière la capitulation de la banque centrale

Finance — Analyse

La capitulation soudaine de la Banque nationale suisse n'est que le dernier en date des chocs à répétition qu'a provoqués la manipulation du prix de l'argent par les principales banques centrales. Le spectacle doit continuer. Analyse.