Le mouvement de gauche s’obstine à aller chercher les voix de celles et ceux qui votent peu et qui ont longtemps vu la gauche leur parler de haut. Ces liens patiemment tissés dans les quartiers populaires seront éprouvés le 9 juin.
L’eurodéputée des Écologistes Marie Toussaint, tête de liste aux élections européennes, est face à la rédaction de Mediapart dans une émission en accès libre.
Face aux listes séparées, le « peuple de gauche » apparaît déboussolé. Beaucoup iront voter malgré tout pour faire grossir le total des gauches face à l’extrême droite. Mais le choix s’avère un casse-tête souvent insoluble.
Dans cette ville où l’union de la gauche vit encore, les effets de la campagne autonome des Verts sont redoutés. Une contre-performance pourrait se payer sur la longueur, jusqu’aux municipales de 2026.
En laissant en partie la tribune de son meeting à des luttes sociales et à la jeunesse, la tête de liste de La France insoumise, accompagnée de Jean-Luc Mélenchon, poursuit sa mobilisation d’un électorat habituellement abstentionniste aux élections européennes.
Pris dans l’ouragan répressif contre le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien et la multiplication des actes antisémites, les groupes militants juifs de gauche se reprochent mutuellement de « mal » lutter contre l’antisémitisme ou de faillir à prendre part au combat en soutien du peuple palestinien.
Après des candidatures uniques aux législatives, était-il pertinent de présenter au moins quatre listes de gauche ? Les programmes révèlent des approches distinctes de l’intégration européenne, mais laissent penser que des regroupements étaient possibles.
Les listes des candidatures aux européennes sont officiellement publiées samedi 18 mai. Alors que la gauche proclame qu’elle lutte contre la professionnalisation de la politique, elle peine encore à promouvoir d’autres profils. Tour d’horizon.
« Il est minuit moins le quart. L’extrême droite ne cesse de gagner du terrain » : dans « À l’air libre », la secrétaire générale de la CGT lance aux forces de gauche un appel au sursaut unitaire.
Il y a 50 ans, l’écologie a bénéficié pour la première fois d’une audience nationale à travers la candidature de René Dumont. Le journaliste Arthur Nazaret retrace cet événement dans un livre qui insiste sur son caractère visionnaire.
La liste menée par Manon Aubry espère entrer dans une « nouvelle phase ». Elle entend élargir son message, jusque là concentré autour de la défense de la Palestine et parasité par les sorties de l’ancien candidat à la présidentielle.
Après que Raphaël Glucksmann a accusé les Insoumis d’avoir été à l’origine de ses déboires dans la manifestation du 1er-Mai, la guerre des gauches est repartie de plus belle. Une énième polémique attisée par l’approche des européennes qui apparaît si ce n’est coupable, du moins totalement stérile.
En 2022, une partie de l’ancien bastion communiste est tombée dans l’escarcelle du Rassemblement national. L’Insoumis Michel Sala, seul député de gauche du Gard, résiste avec les militants locaux, qui voient le parti d’extrême droite tisser patiemment sa toile.
L’économiste Catherine Samary, membre d’Attac et du NPA, porte un regard critique sur les « visions » européennes proposées par Emmanuel Macron ou Raphaël Glucksmann. Mais elle conteste aussi la stratégie trop institutionnelle des Insoumis, et certains pans de leurs discours.