Malgré la défaite de Louis Boyard, La France insoumise revendique « un score exceptionnel » à la municipale de Villeneuve-Saint-Georges. Un cordon sanitaire de plus en plus évident isole pourtant le mouvement. Pour espérer battre l’alliance de la droite et de l’extrême droite, il ne pourra pas faire l’économie de l’union à tous les coups.
Sur fond de guerre locale entre le PS et LFI, François Piquemal se positionne déjà pour prendre la tête d’une liste unitaire aux municipales de 2026. Seule condition pour reprendre la ville à l’indéboulonnable Jean-Luc Moudenc.
Perdant à Villeneuve-Saint-Georges, Louis Boyard s’est fait le porte-voix des ambitions nouvelles de La France insoumise pour les municipales de 2026. Pour concurrencer la gauche traditionnelle, les Insoumis assument une nouvelle stratégie pour ce scrutin qu’ils ont toujours enjambé.
Les troisièmes rencontres nationales des quartiers populaires à l’initiative de La France insoumise se sont tenues samedi 1er février à Toulouse. Chez les politiques comme chez les acteurs des quartiers, les élections municipales de 2026 sont dans toutes les têtes.
Face au 49-3 annoncé par François Bayrou sur les textes budgétaires, le parti à la rose doit décider s’il garnira, ou non, les rangs de ceux qui tenteront de faire tomber le gouvernement. Mal exécutée, sa stratégie de négociation ne le fera sortir de l’ambiguïté qu’à ses dépens.
Anticipant une accélération du calendrier électoral, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a révisé son programme pour la présidentielle en y ajoutant 143 mesures. Un acte qui vise à consolider l’offre politique insoumise et à légitimer sa place centrale à gauche.
Une partie des responsables locaux du parti qui souhaitaient la censure du gouvernement s’interrogent sur la ligne du premier secrétaire. Si la rupture n’est pas consommée avec une base guère impressionnée par les reproches venus des Insoumis, l’attitude des députés sur le budget sera scrutée de près.
Le politiste Pierre-Nicolas Baudot décrypte les raisons et les ratés de l’inflexion stratégique du Parti socialiste. Si la non-censure du gouvernement Bayrou ne compromet pas définitivement l’union de la gauche, il rappelle que cette dernière était déjà mal en point avant la dissolution.
Ralliés à Trump, les grands patrons du numérique entendent faire leur loi en Europe, en s’appuyant sur le cynisme des extrêmes droites. Faut-il partir de leurs plateformes ? Mieux les contrôler, voire en créer d’autres depuis l’Europe ? Mediapart a posé ces questions à des représentants des gauches françaises.
Après d’ultimes atermoiements, les socialistes ont finalement décidé d’offrir un sursis au gouvernement de François Bayrou. La France insoumise leur reproche d’entraîner la « fracture » de la coalition de gauche. Les Écologistes et les communistes espèrent encore pouvoir l’éviter.
À quinze mois de quitter le fauteuil qu’elle occupe depuis 2001, la maire de Lille n’a toujours pas désigné de dauphin officiel. Martine Aubry a pourtant essayé, par le passé, d’imposer un candidat. Mais elle laisse aujourd’hui trois socialistes s’affronter dans une bataille interne qui s’enlise.
Engagé pour les droits des enfants, Lyes Louffok a été investi par le Nouveau Front populaire pour tenter de conquérir la première circonscription de l’Isère, après la démission d’un député insoumis accusé de violences sexuelles. La sociologie aisée de l’électorat est un défi pour le militant.
La commémoration des attentats de 2015 met en lumière l’évolution du discours des autoproclamés « militants laïques », qui ne concentrent plus seulement leurs attaques sur La France insoumise, mais s’en prennent désormais aussi aux autres composantes de gauche, dont le PS.
Après une année marquée par la montée de l’extrême droite dans les territoires ruraux et périurbains et une crise agricole sans précédent, Samuel Grzybowski, militant et essayiste, invite la gauche à se tourner vers les identités locales.
Même au PS, pourtant plus ouvert à la discussion, on se prépare, lentement mais sûrement, à voter une nouvelle motion de censure. Au sein des trois partis de gauche ayant accepté les discussions à Matignon, la « nullité » de ce premier ministre « autocentré » stupéfie.