Dans son nouveau film, le duo déconstruit le discours dominant qui stigmatise les travailleurs précaires en les mettant en majesté face à une chroniqueuse de CNews déconnectée. Des universitaires spécialistes des classes populaires louent « un effet de mise à jour salutaire ».
Un an après le décès de Charles Piaget, figure majeure de l’histoire du mouvement ouvrier français, l’historien Théo Roumier lui consacre un livre. Il détaille dans cet entretien son héritage pour la gauche contemporaine.
Refuser de soutenir la proposition lepéniste d’abroger la réforme des retraites n’a rien d’une posture « bourgeoise ». Le texte n’a aucune chance d’être adopté, la gauche pourra bientôt défendre le sien, et les bénéfices d’un soutien pèsent peu face à ses effets désastreux.
Après l’effervescence de la campagne des législatives, la coalition de gauche stagne à un état embryonnaire. La rivalité entre socialistes et insoumis a figé l’élan unitaire, au grand dam de la base militante.
Des comités qui dépassent les partis germent dans les circonscriptions du Bas-Rhin, autour de Strasbourg, où la gauche a fait un grand chelem aux dernières législatives. Mais leur volonté d’exemplarité en matière d’unité se heurte à l’essoufflement militant.
Pour l’élue, le Nouveau Front populaire peut orienter le budget 2025 dans une autre direction que la cure d’austérité prévue par Michel Barnier. Elle détaille les mesures de la coalition pour « rétablir la justice fiscale et sociale », et la méthode pour y parvenir.
Alors que la direction de LFI était réticente à utiliser le mot, un communiqué du mouvement qualifie désormais le 7-Octobre d’« acte terroriste ». Des députés saluent cette évolution après une « erreur d’analyse » qui a selon eux rendu LFI inaudible.
Quel avenir pour le Nouveau Front populaire qui commence à craquer, et dont bien des dirigeants n’ont désormais qu’une idée en tête : la présidentielle de 2027 ? L’ex-candidate à Matignon de la coalition électorale est l’invitée de notre émission « À l’air libre ».
Les dirigeants de Place publique ont fait leur rentrée à La Réole, se donnant neuf mois pour structurer leur parti et fabriquer un programme solide. Réfutant tout procès en centrisme, ils trouvent encore l’essentiel de leurs interlocuteurs parmi les opposants de gauche à La France insoumise.
Le maire socialiste de Saint-Ouen a lancé son propre mouvement, « La France humaine et forte », en présence de François Hollande, Carole Delga et Raphaël Glucksmann. Au PS, les ambitions individuelles sont multiples, en quête de synergie, malgré l’absence de tout programme.
Après son succès aux européennes, rapidement éclipsé par le Nouveau Front populaire, l’essayiste veut jouer un rôle dans la recomposition de la gauche et se prépare pour 2027. Mais son discours essentiellement anti-mélenchoniste et la modestie de son organisation peinent à rassembler.
Les critiques du député de la Somme sur La France insoumise et Mélenchon, qu’il juge obsédés par le vote des quartiers populaires urbains, ne passent pas. Les premiers concernés par le racisme, proches de la gauche malgré tout, y voient une double faute : politique et stratégique.
La direction de La France insoumise continue de dénoncer une « opération politico-judiciaire » ciblant les proches de Jean-Luc Mélenchon. Certains élus du parti se contentent de relayer la ligne officielle, quand d’autres se murent dans le silence afin d’éviter les problèmes.
La sociologue Julie Pagis, spécialiste de Mai 68, publie une enquête passionnante sur un mystérieux « prophète rouge » qui a exercé son emprise sur un groupe militant pendant dix ans. Un quasi-polar qui donne des outils pour se prémunir contre la domination charismatique.
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale dénonce « la continuation du macronisme en pire ». Il annonce qu’à défaut d’une cohabitation au sein de l’exécutif, le président de la République devra la subir à l’Assemblée.
En Allemagne, l’ancienne figure de Die Linke perce avec un discours dur sur l’immigration et les questions de société. En France, elle n’a guère d’équivalent. Même le positionnement de François Ruffin n’est pas du même ordre. Explications.