Le tribunal a interrogé Claude Guéant sur la vente fictive de tableaux flamands qui lui a permis de s’acheter un appartement en 2008. Une vente orchestrée par Alexandre Djouhri. La demande d’expertise d’un enregistrement clandestin par les avocats de Nicolas Sarkozy a été rejetée.
Les liasses de billets qu’elle manipule, Sonia Susini les explique par un gain providentiel au Loto. Pour l’accusation, cependant, l’épouse de Jacques Santoni constitue bien « la pierre angulaire du système clanique » qui va être jugé à Marseille à partir du 24 février.
Premier des ex-otages à être entendu, le photographe Édouard Elias a livré un témoignage empreint d’humour et de dignité. Il a confirmé l’identification du terroriste Mehdi Nemmouche, tout comme le reporter Didier François.
Le tribunal dira ce jeudi s’il fait droit à la demande d’expertise d’un supposé enregistrement entre Sarkozy et Kadhafi qui, même authentifié, « n’apporte strictement rien au fond dossier », selon le PNF. Claude Guéant a quant à lui eu la plus grande peine à justifier l’arrivée de 500 000 euros sur son compte en 2008.
Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte du journaliste Amar Taoualit, gazé et repoussé alors qu’il filmait un rassemblement contre la réforme des retraites en 2023. Au cours de l’enquête, l’agent mis en cause et sa hiérarchie ont affiché leur mépris pour les consignes destinées à protéger le travail de la presse.
Jacques Santoni compte déjà huit condamnations à son actif et est mis en cause dans plusieurs assassinats. Dans le procès de la bande du Petit Bar, qui doit s’ouvrir le 24 février à Marseille, c’est dans le rôle de chef de clan qu’il comparaîtra.
L’animateur star de M6 a été jugé coupable de violences conjugales sur une de ses ex-compagnes, et relaxé des poursuites pour violences psychologiques habituelles sur une seconde plaignante, une décision dont il va faire appel. Le groupe M6 a annoncé la déprogrammation de ses émissions.
Par l’intermédiaire d’une source anonyme, l’avocat de l’ancien président affirme détenir un enregistrement audio clandestin d’une rencontre Sarkozy-Kadhafi en 2007, mais sans lien avec l’affaire. Claude Guéant a quant à lui eu du mal à s’expliquer sur un coffre-fort ouvert pendant la campagne présidentielle.
Le gendarme chargé de l’enquête contre l’ancien directeur de Notre-Dame-de-Bétharram a révélé l’intervention de François Bayrou dans la procédure judiciaire. Si l’actuel premier ministre dénonce des « fantasmes », le juge de l’époque estime la version de ce militaire « parfaitement crédible » auprès de Mediapart. L’avocat d’une des victimes a saisi la justice sur une possible « entrave ».
Le 8 janvier, des soignants d’un hôpital privé d’Annemasse auraient, selon leurs dires, été agressés par deux frères, Nasser et Hassim C., qui comparaissent le 17 février devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains. Mais l’enquête de la police a mis au jour une tout autre réalité.
Ancien conseiller à l’Élysée, Frank Supplisson a été condamné pour la reprise frauduleuse d’une usine à Annecy, et placé en détention. L’affaire a eu de lourdes conséquences sur des ouvriers qui ont définitivement perdu leur emploi, comme ils le racontent dans notre enquête.
Le président de la communauté de communes de l’île vendéenne comparaîtra en avril prochain devant la justice pour avoir ouvert avec sa famille un lieu de réception pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes dans une zone à fort risque d’inondation.
Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises de l’escroc Arnaud Mimran, un des principaux acteurs de la fraude historique aux quotas carbone, pour deux meurtres et un assassinat. Mediapart a pris connaissance de l’intégralité du rapport de synthèse.
Cette semaine, le clan Sarkozy a eu du mal à se dépêtrer de différents éléments matériels : le carnet secret d'un ancien ministre libyen consignant des versements, des dizaines de milliers d’euros en espèce distribués pendant la campagne de 2007 et une archive vidéo du film « Personne n'y comprend rien » qui démontre une proximité farouchement niée entre l'ancien président de la République et l’ancien trésorier du régime libyen, Béchir Saleh.
Huit ans après avoir été emprisonné puis expulsé vers l’Égypte pour 35 grammes de cocaïne qui ne lui appartenaient pas, Aymen Ibrahim a obtenu la révision de son procès et une relaxe. Le tribunal a reconnu que sa condamnation se fondait sur un « faux en écriture publique ».
L’élu a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir donné des coups de pied à deux fonctionnaires du lycée Saint-Exupéry en 2023, en marge d’une mobilisation contre la réforme des retraites.