Diffusée pendant le procès, une archive vidéo d’un déplacement de Nicolas Sarkozy en Libye en juillet 2007 est venue mettre à mal la version de l’ancien président français sur ses rapports avec le directeur de cabinet de Kadhafi, également poursuivi.
Du cash non déclaré a bien circulé pendant la campagne présidentielle de 2007. Son trésorier a expliqué à la barre du procès des financements libyens que l’argent liquide provenait de dons envoyés anonymement par la poste ou déposés furtivement au siège de campagne.
Le président du club de football parisien est mis en examen pour complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote, ainsi que pour complicité d’abus de pouvoirs.
Menacé d’extradition vers la Hongrie, un activiste albanais devait être auditionné mercredi par la cour d’appel de Paris. L’audience a été renvoyée après le dépôt de nouveaux documents et faute de réponses de la part de la justice hongroise.
Huit membres d’une cellule terroriste néonazie projetaient un attentat contre une loge maçonnique. Trois sont d’anciens militants du Rassemblement national. Le Parquet national antiterroriste vient de requérir à l’encontre de ces derniers des peines de quatre et cinq ans de prison.
Neuf policiers franciliens, de grades et services variés, sont mis en examen pour « corruption » dans une enquête à tiroirs ouverte depuis bientôt quatre ans. Ils sont soupçonnés de s’être mis au service d’un sulfureux chef d’entreprise qui leur offrait des cadeaux. Cinq d’entre eux ont été révoqués.
Des écrits posthumes qui contredisent son argument de défense principal depuis le début du procès. Des écoutes téléphoniques qui prouvent ses manœuvres pendant l’enquête. Nicolas Sarkozy a été sous le feu des questions, lundi, au tribunal de Paris.
Cette semaine, trois événements importants : l’exfiltration rocambolesque par la France du bras droit de Kadhafi au lendemain de révélations de Mediapart en 2012 ; le naufrage à la barre de Thierry Gaubert, l’homme caché du système Sarkozy ; et une petite phrase de Claude Guéant qui contredit la thèse principale de l’ancien président.
La décision rendue le 30 janvier se prononce uniquement sur le volet civil de cette affaire, dans laquelle un agent avait laissé un message insultant sur le répondeur d’une femme venue déposer plainte dans son commissariat. Il doit lui verser 2 000 euros.
La détention à domicile sous surveillance électronique de l’ancien chef de l’État est effective depuis ce vendredi. Il ne pourra théoriquement quitter son domicile que pendant la journée, pour une durée d’un an.
Questionné sur l’argent libyen qu’il a reçu en 2006, Thierry Gaubert, ancien conseiller de Sarkozy, a prétendu, sans en fournir la preuve, l’avoir transmis en Colombie. Une énième version mise à mal.
Après un procès en appel, l’association Mémoires et Partages a gagné son combat : Biarritz devra changer le nom de son quartier dit de « La Négresse » dans les trois prochains mois. La mairie envisage de porter l’affaire devant le Conseil d’État.
Benjamin Amar, écarté de la direction du syndicat après la plainte pour viol d’une militante, depuis classée sans suite, reproche à une association féministe et à un autre cégétiste, mobilisés contre sa réintégration, d’avoir dévoilé des pans entiers du dossier pénal et de sa vie intime.
L’ancien président a paru en difficulté, mercredi, dans deux volets importants du dossier : le nucléaire que la France a voulu vendre en 2007 à la dictature libyenne et l’exfiltration en 2012 du bras droit de Kadhafi, Bachir Saleh, alors qu’il était recherché par Interpol.
Après la condamnation de Christophe Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure lundi 3 février, la comédienne Adèle Haenel accorde sa première réaction à Mediapart, cinq ans après sa prise de parole qui a marqué les esprits. Elle évoque son long parcours judiciaire, la prégnance des violences sexuelles dans la société, et sa sortie du cinéma.
Rarement une enquête journalistique aura eu autant d’impact dans la société. À l’origine pourtant, c’est le hasard qui fait se rencontrer l’actrice Adèle Haenel et la journaliste Marine Turchi. De ce premier échange informel naîtra une investigation hors-norme, innovante par ses méthodes, décisive pour qui veut comprendre les enjeux qui sous-tendent les affaires de violences sexuelles. Récit dans ce podcast en quatre épisodes.