Benjamin Amar, écarté de la direction du syndicat après une plainte pour viol, depuis classée sans suite, reprochait à une association féministe et à un autre cégétiste d’avoir dévoilé des pans entiers du dossier pénal et de sa vie intime. Le tribunal vient de les condamner conjointement.
Une enquête judiciaire sur les montages financiers de l’oligarque Suleyman Kerimov, proche de Vladimir Poutine, éclabousse l’avocat fiscaliste Frédéric Moréas. Ce dernier travaille depuis huit ans avec la belle-fille du président de la République.
Le Parquet national financier a conclu ses réquisitions en réclamant une peine exemplaire de sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour sanctionner le pacte de corruption scellé avec la dictature libyenne pour le financement de sa campagne de 2007.
C’est une première dans l’histoire pénale et politique française : jamais une telle peine n’avait été requise pour un ancien président de la République, décrit par les procureurs comme le « commanditaire » d’un pacte de corruption avec la dictature libyenne.
Le ministre de la justice veut faire croire que le problème de la surpopulation carcérale pourrait être réglé par une variable d’ajustement : les détenus étrangers. Un postulat nauséabond et simpliste.
Au deuxième jour de ses réquisitions, le Parquet national financier s’est attardé sur la preuve « déterminante » que représentent les carnets de Choukri Ghanem. Mais aussi sur les deux exfiltrations de Bachir Saleh et les espèces de la campagne présidentielle de 2007.
L’affaire porte sur des soupçons de chantage exercé contre l’ancien premier adjoint Gilles Artigues, un rival potentiel du maire, filmé dans une chambre d’un hôtel parisien en janvier 2015, en train de se faire masser par un escort-boy. Une affaire révélée par Mediapart.
Au premier jour de ses réquisitions, le Parquet national financier a déjà réclamé la condamnation de Nicolas Sarkozy et de ses complices présumés dans l’affaire des financements libyens. Pour le PNF, Claude Guéant et Brice Hortefeux ont été « mandatés par Nicolas Sarkozy pour négocier et mettre en œuvre son pacte de corruption avec Abdallah Senoussi ».
Les deux avocates de la Libye d’aujourd’hui ont estimé que l’ancien président et ses complices présumés devaient être reconnus coupables de corruption et association de malfaiteurs, et réclament 10 millions d’euros de dommages et intérêts.
Les avocates et avocats d’associations anticorruptions et des familles de victimes de l’attentat contre le DC-10 d’UTA ont plaidé lundi, au procès des financements libyens, devant la chaise vide de Nicolas Sarkozy, qui n’a pas daigné venir les écouter.
Alors que le procès des financements libyens entre, lundi 24 mars, dans sa dernière phase, Mediapart fait le point sur les enseignements de deux mois et demi de débats intenses, qui ont révélé de nombreuses failles dans la défense de Nicolas Sarkozy et de ses coprévenus.
Cette semaine, le tribunal a mis en lumière le travail titanesque d’un homme, le commandant Frédéric Vidal, qui a dirigé l’enquête pendant dix ans, quasiment seul et sans être détaché à plein temps sur l’affaire.
Les « Sages » ont examiné une question prioritaire de constitutionnalité déposée par un élu local qui conteste sa révocation à la suite d’une condamnation. L’affaire, mise en délibéré au 28 mars, pourrait donner des arguments à Marine Le Pen, dont le sort judiciaire sera tranché trois jours plus tard.
Le commandant Frédéric Vidal, qui a dirigé pendant dix ans les investigations policières sur les financements libyens, a livré, lundi 17 mars, un témoignage sobre, concis et d’une redoutable efficacité à la barre du tribunal. Au grand dam des avocats de la défense.
Cette semaine, les astuces d’Alexandre Djouhri pour dissimuler son activité et son argent secret sont apparues au grand jour. Chacun à sa façon, le Crédit agricole de Genève et le groupe Airbus ont contribué à l’opacité de ses opérations.
Le maire, Benoît Payan, a pris cette décision au nom de « l’exemplarité ». Lors de leur comparution immédiate jeudi, Sébastien Jibrayel, adjoint aux sports à Marseille, et son père, l’ancien député Henri Jibrayel, ont obtenu le renvoi de leur procès pour violences volontaires en réunion.