Le gérant du site Coco a été mis en examen pour une dizaine d’infractions jeudi, après avoir été placé en garde à vue. Cette plateforme, fermée depuis cet été, était au cœur de l’affaire des viols de Mazan, mais aussi de pédocriminalité, de proxénétisme et d’agressions homophobes.
Au terme d’une enquête particulièrement lente, Grégoire A. a écopé de 900 euros d’amende pour des violences sur un détenu commises il y a six ans, lorsqu’il était en poste au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin.
Au troisième jour d’audience, Nicolas Sarkozy a dénoncé « un complot » contre lui. Brice Hortefeux a estimé « qu’il n’y a rien » dans le dossier, et Claude Guéant que « le pacte corruptif n’a jamais existé ».
Le Syndicat des avocats de France a manifesté jeudi devant le tribunal de Bobigny en marge de la visite du nouveau ministre de la justice, qui a accusé, dès sa prise de fonction, la profession de ralentir à dessein les procédures judiciaires.
La plainte pour harcèlement et cyberharcèlement déposée par l’animateur de M6 contre les deux femmes qui l’accusent de violences conjugales a été classée sans suite mardi 7 janvier, selon les informations de Mediapart. Il comparaît ainsi jeudi privé de son principal argument de défense.
Le député insoumis est poursuivi pour avoir donné des coups de pied à deux fonctionnaires du lycée Nord, en marge d’une grève contre la réforme des retraites. Le parquet a requis six mois de prison avec sursis.
Suppléant du nouveau ministre Laurent Marcangeli, Xavier Lacombe va faire son entrée à l’Assemblée nationale mercredi. En Corse, il a été mis en cause par un gendarme dans une affaire de fausses procurations. Le nouveau député est d’ailleurs attendu fin janvier dans le bureau d’un juge d’instruction.
Quelques peines de prison et plusieurs relaxes ont été prononcées par le tribunal de Paris dans l’affaire des marchés litigieux de location d’avions gros-porteurs pour l’armée française.
La première journée d’audience de l’affaire Sarkozy-Kadhafi a donné lieu à des escarmouches entre le Parquet national financier et l’ancien président, qui réclame l’incompétence du tribunal de Paris et l’immunité présidentielle pour éviter ce procès historique.
Suspecté de crimes de guerre commis à Gaza, il a cependant pu quitter le pays avant d’être arrêté. Les poursuites à l’étranger de ses soldats sont un sujet d’inquiétude pour Israël, en même temps qu’un maigre espoir pour celles et ceux qui veulent mettre fin aux massacres à Gaza.
Dans l’affaire libyenne, de façon inédite, les magistrats ont eu recours aux moyens juridiques utilisés, par exemple, contre le grand banditisme. En témoigne la qualification « association de malfaiteurs », qui vise notamment Nicolas Sarkozy.
Un ancien président et trois anciens ministres sur le banc des prévenus avec neuf autres personnes : le procès des financements libyens s’ouvre, lundi 6 janvier, au tribunal de Paris. L’aboutissement d’une enquête judiciaire qui a « mis en évidence à la fois des paiements et des contreparties ».
Dans le dossier libyen, Nicolas Sarkozy a eu des mots très durs à l’égard de ses plus fidèles lieutenants, Brice Hortefeux et Claude Guéant. « Je n’avais aucun élément pour connaître ce qu’était la réalité de leur vie », a-t-il dit devant les juges.
Manque de moyens, faible coopération internationale, documents restés classifiés, fausses pistes et tentatives de déstabilisation : les juges de l’affaire libyenne expliquent les causes d’investigations longues et difficiles.
Cinq ans après la mort du livreur de 42 ans lors d’un contrôle de police, les juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi d’Arnaud B., Michaël P. et Ludovic F. devant le tribunal correctionnel, estimant que leurs « actions conjuguées » ont causé son décès.
Quand Mediapart a révélé l’affaire libyenne en 2011, personne n’y croyait. Quatorze ans et quelque 160 articles plus tard, certains doutent encore, tant les faits défient le sens commun.