Cette semaine, les astuces d’Alexandre Djouhri pour dissimuler son activité et son argent secret sont apparues au grand jour. Chacun à sa façon, le Crédit agricole de Genève et le groupe Airbus ont contribué à l’opacité de ses opérations.
Le maire, Benoît Payan, a pris cette décision au nom de « l’exemplarité ». Lors de leur comparution immédiate jeudi, Sébastien Jibrayel, adjoint aux sports à Marseille, et son père, l’ancien député Henri Jibrayel, ont obtenu le renvoi de leur procès pour violences volontaires en réunion.
Mise en cause pour ses relations avec des membres de la mafia corse et des détournements de fonds publics présumés avec l’argent du ministère de la justice, la juge Hélène Gerhards est désormais soupçonnée d’escroquerie à l’assurance.
Entendus par le tribunal, Édouard Ullmo, ancien directeur commercial Afrique d’Airbus, et Noël Forgeard, ancien PDG du groupe aéronautique, ont contesté avoir rétribué Alexandre Djouhri dans le dossier des avions vendus à la Libye.
Le tribunal de Paris s’intéresse aux commissions occultes perçues par l’intermédiaire en marge de la vente d’avions de ligne au régime Kadhafi. Et aux pressions présumées de Claude Guéant sur le groupe aéronautique pour que son ami en touche encore plus.
Mardi se tenait pour le deuxième jour le procès de Pascale B., accusée de multiplier les remarques et les pratiques blessantes envers ses élèves les plus fragiles, parmi lesquels Evaëlle, qui a mis fin à ses jours à 11 ans. Dix-huit mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer ont été requis.
L’élu socialiste Sébastien Jibrayel, chargé des sports, a encouragé l’agression de deux militants LFI. Filmé lors des faits avec son père, l’ancien député Henri Jibrayel, ils ont été placés en garde à vue, le 11 mars, pour violences volontaires en réunion, selon une information de Mediapart.
Au tribunal de Pontoise démarrait lundi le procès de Pascale B., professeure de français accusée d’avoir harcelé trois de ses élèves. Parmi eux, Evaëlle, 11 ans. Aussi visée par des agressions de ses camarades, elle a mis fin à ses jours à la fin de l’année scolaire, en juin 2019.
Quatre ans après le décès de ce retraité de 67 ans à la suite d’un contrôle routier à Deshaies en Guadeloupe, Mediapart dévoile en détail les conclusions des expertises médicales et les contradictions des deux gendarmes mis en cause.
Le procès des financements libyens est entré dans une nouvelle phase. Le tribunal se penche désormais sur les soupçons de corruption de Claude Guéant par l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Deux hommes que tout oppose. En théorie…
Le patron des services du renseignement intérieur sous Sarkozy, accusé notamment d’avoir détourné les moyens de l’État au profit de LVMH et d’avoir fait espionner illégalement François Ruffin, a été condamné, vendredi, à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 200 000 euros d’amende.
Après le virement de 500 000 euros, la montre Patek Philippe à 11 300 euros offerte par Alexandre Djouhri, Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Élysée, s’est ensablé une nouvelle fois au procès des financements libyens. Et son « ami » intermédiaire aussi.
Céline Mahuteau est l’une des premières victimes entendues au procès du chirurgien, accusé de viols et agressions sexuelles sur 299 personnes. Dans un entretien vidéo, elle raconte le traumatisme d’un viol subi à l’âge de 7 ans, dont elle n’a pourtant aucun souvenir.
Alexandre Djouhri a nié ses démarches pour effacer l’ardoise fiscale du Libyen Bachir Saleh. Mais l’utilisation des comptes des richissimes cousins saoudiens pour blanchir l’argent de l’intermédiaire a été démontrée lors de l’audition d’un ancien banquier suisse.
Des membres de la famille de Salim Benghalem sont venus raconter leur honte, leurs aveuglements et leur douleur face aux agissements de leur enfant, de leur frère. Des témoignages d’une force rare qui ont suscité la compassion des victimes du tortionnaire.
Saipol, filiale du géant français des huiles et producteur d’agrocarburant, ainsi que la société SNAD, son sous-traitant, ont été reconnues coupables d’avoir « causé involontairement la mort » de Stéphane G. et Alexandre F., décédés en 2018 lors d’une explosion.