Au terme de quatre jours d’interrogatoire marathon, l’ancien président de la République a été mis en examen pour « recel de subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » dans l’enquête sur la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine dans le scandale des financements libyens.
À Bobigny, jeudi, le parquet a requis trois mois de prison avec sursis contre Jérémie A., qui s’était battu avec un médiateur de la ville de Sevran lors d’une patrouille et l’accusait d’outrage.
Le tribunal correctionnel de Paris se penche, à partir du 3 octobre, sur la seule affaire de terrorisme reprochée à la mouvance dite d’« ultragauche », cinq ans après le fiasco de Tarnac. L’accusation parle de l’existence de charges réelles. La défense dénonce une pure construction policière.
Selon l’expertise diligentée par le parquet, le modèle d’arme qui a tué Carl Tarade, cet agent de la collectivité territoriale touché par une balle fin juin, à Cayenne, en marge des révoltes après la mort de Nahel, n’est pas utilisé par les forces de l’ordre.
Au procès de l’assassinat, en 2016, de deux policiers, une psychologue a battu en brèche lundi la thèse d’un complice, en relativisant le sens à donner aux cauchemars de l’enfant du couple.
L’ancien secrétaire général de Synergie Officiers, Patrice Ribeiro, était poursuivi pour « injure publique » devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 2 octobre. En novembre 2020, il s’en était pris à l’élu de La France insoumise dans un tweet.
Depuis mai 2022, Booba a pris pour cible Magali Berdah. Autoproclamé chevalier blanc de la lutte contre les dérives du milieu, le rappeur a multiplié les attaques personnelles envers l’agente des stars de la téléréalité.
Plusieurs magistrats, juristes et élus s’alarment dans Mediapart des conditions du futur procès du ministre de la justice pour « prise illégale d’intérêts », qui doit se tenir en novembre prochain devant la CJR. Explications.
L’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron a été de nouveau condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, pour les violences du 1er mai 2018 à Paris.
Le député de Lyon Hubert Julien-Laferrière avait fait la promotion, devant la commission des affaires étrangères, d’une cryptomonnaie soupçonnée d’être une escroquerie. La justice suspecte une possible opération d’influence étrangère.
Selon des écoutes de la brigade criminelle, Arnaud Mimran, l’une des têtes pensantes de l’escroquerie aux quotas carbone, aujourd’hui accusé de plusieurs meurtres, a multiplié depuis sa cellule les projets de guet-apens et de vengeance. Auteur d’articles et d’un livre en 2018 sur l’affaire, le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi a été ciblé.
Un commissaire de la sous-direction antiterroriste a détaillé l’enquête qui a conduit à suspecter Mohamed Lamine Aberouz d’avoir participé au meurtre d’un couple de policiers. Un véritable réquisitoire au soutien de l’accusation.
Lors des nuits de révolte, la justice des mineurs a tourné à plein régime, sous pression du gouvernement. Trois mois plus tard, des relaxes ont parfois été prononcées. Et si les statistiques manquent encore sur les condamnations, des avocats critiquent déjà la « disproportion » de la réponse pénale.
Le fondateur de la revue numérique Zist, qui avait accusé publiquement l’historienne Laurence De Cock de « plagiat » au sujet d’écrits sur la production sucrière en Martinique, a été relaxé au bénéfice de la bonne foi.
Samy Souied en 2010, Claude Dray en 2011, Albert Taïeb en 2014 : l’escroc de la mafia du CO2 Arnaud Mimran est aujourd’hui soupçonné par la justice d’être derrière ces trois homicides, ce qu’il dément. En prison, alors que sa cellule a été placée sur écoute, il multiplie les références funestes à tous ces crimes.
Le procès de l’attentat de Magnanville, qui a coûté la vie à un couple de policiers, débute lundi 25 septembre dans la plus grande incertitude. L’enquête, menée durant plus de cinq ans, laisse plus de questions en suspens qu’elle n’apporte de réponses.