Alors que débute lundi le procès de l’attentat de Magnanville, Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a encore sur leur vie. Récit.
Des voyages, des montres de luxe, des espèces en pagaille et un million de dollars : l’« escroc du siècle », Arnaud Mimran, également soupçonné de trois meurtres, parle beaucoup en prison de son ami « Bibi », alors que sa cellule et ses parloirs ont été sonorisés avec des micros. Il se livre aussi sur le député français Meyer Habib.
Interrogé les 13 et 14 juin dans l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine, Nicolas Sarkozy a reconnu avoir reçu l’homme clé de l’affaire, Noël Dubus, à son domicile pour lui remettre des livres dédicacés. Mise en examen dans l’affaire, la communicante Michèle Marchand avait pourtant contesté l’épisode.
Selon nos informations, le parquet de Lyon a ouvert en juin dernier une enquête préliminaire visant un marché public conclu avec l’administration pénitentiaire. Les investigations concernent les activités de l’antenne lyonnaise du groupe SOS, chargée de la « déradicalisation » de sortants de prison.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé lundi l’humoriste et animateur coupable de menaces de mort envers un metteur en scène et un comédien. Mediapart avait révélé en 2019 son comportement toxique.
Meurtrier d’une aide-soignante et d’une infirmière en 2004, le jeune schizophrène est stabilisé. Il devra quitter son unité pour malades difficiles pour être soigné dans un hôpital psychiatrique classique, a décidé la cour d’appel.
Le maire du Havre et patron de la métropole est visé par la plainte d’une ancienne cadre qui pointe plusieurs atteintes à la probité lors de la passation d’un marché public. Le Parquet national financier est saisi.
Condamné lundi au Portugal pour piratage et tentative d’extorsion, le lanceur d’alerte des « Football Leaks » ne retournera pas en prison. Le tribunal a tenu compte de l’intérêt public de ses révélations et de ses regrets exprimés à l’audience.
Le procès de neuf personnes poursuivies pour l’organisation de manifestations interdites à Sainte-Soline a dû être suspendu, vendredi 8 septembre, en raison du trop grand nombre de personnes à entendre. Au fil de l’audience, la pression judiciaire est montée, inexorable, sur les prévenus.
Neuf personnes doivent être jugées vendredi, notamment pour l’organisation de deux manifestations interdites contre la mégabassine de Sainte-Soline. L’enquête, consultée par Mediapart, veut démontrer que c’est leur « entêtement » à maintenir le rassemblement qui est responsable des violences et des blessés.
Le patron du Parti communiste français est soupçonné par la justice d’emploi fictif. Au cours de leurs investigations, les policiers ont découvert d’autres éléments qui menacent la puissante fédération du Nord. Mediapart révèle aussi qu’un chargé de presse du PCF était payé par le Sénat.
Le haut-commissaire François Bayrou et les ministres Olivier Dussopt et Éric Dupond-Moretti doivent être jugés successivement d’ici la fin de l’année dans trois affaires d’atteinte à la probité. Reniant ses promesses d’exemplarité de 2017, le président Macron leur conserve sa confiance.
Le parquet a décidé de renvoyer en procès 14 acteurs du système de procurations frauduleuses de la droite pour les municipales à Marseille, en 2020. Notre partenaire Marsactu passe en revue chacun de leurs profils.
Deux juges d’instruction estiment qu’il existe suffisamment de charges contre l’ancien patron des services du renseignement intérieur sous la présidence Sarkozy. Il lui est notamment reproché d’avoir utilisé les moyens de l’État au profit d’intérêts privés, comme ceux de la multinationale LVMH.
Depuis plusieurs années, le ministère de l’intérieur refusait à deux Syriens exilés en Turquie les visas nécessaires pour rejoindre leur famille, réfugiée légalement en France. Mais les services de Darmanin ont dû s’incliner devant le rappel à la loi d’un magistrat nantais. Et les deux Syriens sont arrivés samedi en France.
C’est l’un des joyaux hôteliers du Cambodge, à côté des temples d’Angkor. Mais pour la justice française, le Victoria Angkor a surtout été le théâtre ces dernières années d’une affaire de corruption impliquant un financier bien connu à Paris des milieux boursiers.