Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».
Dans la nuit de samedi à dimanche, en marge des émeutes à Marseille, un homme de 27 ans est décédé d’une crise cardiaque, victime de ce qui pourrait être un tir de flash-ball, selon le parquet. Le lieu du tir et son auteur ne sont pas identifiés.
Auditionné mercredi au Sénat sur les violences qui ont suivi la mort de Nahel, le ministre de l’intérieur a écarté toute réforme de la loi de 2017 fixant le cadre de l’usage des armes à feu par les policiers. « Ce n’est pas parce qu’un policier ne respecte pas la loi qu’il faut changer la loi. »
Le domicile du patron du PSG a été perquisitionné, mercredi 5 juillet, par la police dans le cadre de l'enquête sur la détention au Qatar d'un lobbyiste, par ailleurs soupçonné d'avoir réalisé des enquêtes illicites pour le compte du club et de s'être procuré des documents sensibles appartenant à Nasser al-Khelaïfi.
Accusée par d’anciens collaborateurs, l’ancienne députée et figure de la Macronie a été condamnée, mercredi, pour harcèlement moral à l’égard de quatre plaignants. Le tribunal a souligné son « devoir d'exemplarité ».
Les deux textes examinés par l’Assemblée nationale à partir de lundi mettent l’accent sur le recrutement de personnels judiciaires et pénitentiaires. Aux yeux de l’opposition de gauche, ces avancées sont insuffisantes et mal définies. Certains points doivent encore être tranchés en séance.
Tirs de mortier, incendies de poubelles, télévisions volées : à Nanterre, des peines de prison avec mandat de dépôt ont presque systématiquement été requises contre les jeunes arrêtés lors des émeutes ayant suivi le meurtre du jeune Nahel par un policier. Aux juges de s’y retrouver, dans l’urgence.
Le tribunal judiciaire de Nanterre a estimé que certains passages de la biographie de la première ministre étaient « gravement attentatoires à sa vie privée » et n’avaient « que pour objet d’attiser la curiosité du public sur sa prétendue orientation sexuelle ».
Décryptant l’arrêt de la Cour de cassation, Mediapart a récemment relevé qu’elle disculpait en partie les deux hauts fonctionnaires concernés, dont Stéphane Richard. Mais c’est une erreur : le sort des deux derniers prévenus est encore en balance.
L’ambulancier qui a pris à partie un policier après la mort de Nahel et son collègue qui l’a filmé étaient jugés jeudi en comparution immédiate. Reconnu coupable d’outrage, le trentenaire a été dispensé de peine, en raison du « contexte personnel » et « des liens affectifs » qui le liaient au jeune homme tué par un brigadier.
Au terme de sa garde à vue, le brigadier Florian M., 38 ans, a été placé en détention provisoire. Une décision rarissime dans les affaires de violences mortelles.
Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo étaient jugés mercredi 28 juin au tribunal de Paris pour avoir diffusé en 2020 des vidéos intimes du député et porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. L’artiste russe et sa compagne ont tenté de transformer l’audience en performance artistique, et ont refusé de s’expliquer.
Six personnes ont été placées en garde à vue, mercredi, accusées d’avoir organisé une manifestation interdite. Parmi eux, des porte-parole des Soulèvements de la terre et de Bassines non merci, mais aussi deux responsables de la Confédération paysanne. Deux autres syndicalistes étaient convoqués en audition libre.
Six ans après les faits, l’audience opposant en appel le célèbre studio français de jeu vidéo et l’ancien chef de son service informatique a surpris par la virulence de l’entreprise. Au cœur du dossier : des photomontages scabreux dont Mediapart a révélé l’existence en 2018. L’ex-salarié a obtenu le soutien de la Défenseure des droits et de l’avocat général de la cour d’appel.
Alors que la cour d’appel avait dressé dans son arrêt sur l’affaire Tapie la radiographie d’une escroquerie au cœur de l’État, la Cour de cassation se montre clémente et disculpe en partie les deux hauts fonctionnaires concernés, dont Stéphane Richard, qui devront être rejugés.
Le tribunal de Paris a condamné, mardi 27 juin, à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 750 000 euros d’amende, un homme qui avait tenté d’intoxiquer les autorités françaises et… Mediapart en livrant des milliers de faux relevés bancaires de prétendus fraudeurs fiscaux.