Des élus du personnel de l’usine Airbus Atlantic d’Albert (Somme) étaient jugés le 8 juin à Amiens pour avoir bombé « #Stop64 » sur la chaussée le 7 mars, pendant une manifestation. Ils dénoncent une atteinte à la liberté d’expression. Le procureur a requis 500 euros d’amende pour chacun.
L’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron à l’Élysée est rejugé à partir de vendredi devant la cour d’appel de Paris pour les violences du 1er mai 2018 et plusieurs autres délits.
La chambre de l’instruction a décidé, le mercredi 7 juin, de rouvrir l’enquête sur les violences policières commises à l’égard d’Angelina, initialement connue sous le pseudonyme de Maria. Il y a cinq ans, des policiers l’avaient gratuitement rouée de coups, lui fracassant le crâne. Certains ont été visés par les investigations mais le silence de leur hiérarchie et de leurs collègues l’a emporté. Une omerta que la justice souhaite aujourd’hui briser.
Accusés à tort d’avoir agressé des policiers près de la Grande-Borne à Viry-Châtillon en 2016, plusieurs jeunes de ce quartier populaire ont passé des années en prison pour rien. La justice a décidé de les indemniser, mais une vie saccagée ne vaut-elle que quelques dizaines de milliers d’euros ? Plusieurs avocats annoncent à Mediapart vouloir faire appel.
Le procureur d’Aix-en-Provence a confirmé l’interpellation de quinze personnes, intervenue lundi, dans le cadre d’une enquête ouverte pour « association de malfaiteurs » et « dégradation en bande organisée » visant une action contre le cimentier Lafarge.
Rouages d’une « politique de l’amiable » promue par Éric Dupond-Moretti, les conciliateurs reçoivent des justiciables qui « ne dorment plus » à cause d’un litige avec un voisin, un artisan, un opérateur téléphonique. Ces non-professionnels du droit, dernier recours avant le tribunal, tentent de trouver une solution par le seul dialogue.
Six policiers de la brigade territoriale de contact des Quatre-Chemins ont comparu de mercredi à vendredi devant le tribunal de Bobigny pour des faits de violences commis contre des jeunes de Pantin et des faux procès-verbaux entre 2019 et 2020.
L’actuel ministre du travail, Olivier Dussopt, sera bien jugé pour une affaire de « favoritisme », comme l’avait révélé Mediapart. La date de son procès est désormais connue : du 27 au 30 novembre prochains.
Le ministère public a requis un an de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et une peine de cinq ans d’inéligibilité contre l’ex-députée et figure de la Macronie accusée de harcèlement moral par sept de ses anciens collaborateurs.
Le juge d’instruction marseillais Fabrice Naudé a convoqué l’ancien président du département des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, et son frère Alexandre, entrepreneur, dans un vieux dossier où ils sont mis en examen pour corruption. Des sociétés proches du grand banditisme sont impliquées.
Une plainte a été déposée contre un opposant à la réforme des retraites. En avril, il avait chahuté le député Jean-Marc Zulesi (Renaissance) à la Fête de la fraise. Aujourd’hui, il est accusé d’avoir usurpé l’identité d’un homme qui vit à des centaines de kilomètres de là... et qu’il ne connaît pas.
Parmi les neuf hommes jugés, en avril dernier, pour divers délits commis à la Marche des fiertés de juin 2022, seuls trois sont condamnés à des amendes pour des dégradations légères et des injures.
Ils ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger, dans le cadre de l’enquête sur la mort de vingt-sept migrants après le naufrage de leur bateau dans la Manche fin 2021. Jeudi, une dizaine de personnes avaient été placées en garde à vue.
En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Il a saisi la Cour de révision, qui doit examiner sa demande jeudi.
La première ministre a lancé une action en justice pour obtenir le retrait de plusieurs passages d’une biographie, au nom de l’atteinte à sa vie privée. « Tyrannie de la transparence », assure son avocate. Menace pour la « liberté d’expression », rétorque l’avocat de la maison d’édition. Le tribunal tranchera le 30 juin.
Suite aux révélations de Mediapart, le tribunal administratif de Lille a déclaré illégaux les fichiers clandestins de manifestants gardés à vue qui ont été créés par plusieurs parquets en marge des manifs contre la réforme des retraites.