Le 22 avril, des scientifiques ont défilé dans 600 villes de toute la planète, contre l'idéologie liberticide et antidémocratique propagée par Donald Trump, et pour la préservation de la planète. Ils étaient 5 000 à Paris, 40 000 à Washington. Ils dénoncent la montée d’une idéologie du mensonge, du mépris des faits.
Deux crânes vieux de plus de 100 000 ans, retrouvés en Chine, suscitent une vive controverse parmi les paléoanthropologues : s’agit-il d’une variante locale de l’homme de Néandertal ou des premiers ossements fossiles identifiés d’une population connue jusqu’ici par son seul ADN, les Denisoviens ?
Une équipe internationale d'astronomes vient de décrire un système planétaire exceptionnel, formé de sept exoplanètes qui pourraient ressembler à la Terre. Cette découverte marque une étape importante dans la quête de nouveaux mondes habitables.
Le décret anti-immigration de Donald Trump a bouleversé les vies de centaines de chercheuses et chercheurs, stigmatisés parce qu'ils viennent de pays à majorité musulmane, alors qu'ils voyaient les États-Unis comme un pays d'ouverture et de liberté. Parmi eux, les Iraniens, nombreux dans les laboratoires et universités, forment le gros des effectifs.
Décrié par les plus grands savants, de Laplace à Einstein, le hasard est pourtant le mode d'explication principal de nombreux phénomènes fondamentaux. Le physicien Hubert Krivine le réhabilite dans un étonnant Petit traité de hasardologie.
De nouvelles découvertes montrent qu'il y a plus de 1,8 million d’années, les premiers migrants humains ont quitté l’Afrique. Frêles, dotés d'un petit cerveau et ne disposant que d’outils rudimentaires, ils sont passés par le Caucase et ont parcouru l’Eurasie jusqu’à la Chine et Java, armés de leur seul courage.
Des chercheurs danois viennent de publier la première carte planétaire montrant la diversité génétique des espèces animales, clé de leur évolution et de leur adaptation à un monde qui change.
Un chirurgien charlatan, Paolo Macchiarini, a déclenché le plus grand scandale jamais connu par la médecine suédoise : embauché par le célèbre Institut Karolinska de Stockholm, l'université qui désigne chaque année le prix Nobel de médecine, il a causé involontairement la mort de six patients en les opérant dans des conditions hasardeuses et non contrôlées. Depuis février, les démissions se succèdent.
Aujourd’hui, Google, IBM ou Microsoft financent les meilleurs laboratoires universitaires européens dans le domaine de l’ordinateur quantique. Demain, ils récolteront les fruits de cette stratégie d’OPA amicale mais non désintéressée.
L'Internet quantique offre la promesse d'un paradis du traitement de l'information : puissance de calcul inégalée et sécurité parfaite. Mais il n'existe encore que sous forme de prototypes. Si les États-Unis et l'Europe s'y intéressent, la Chine mène la course en tête.
Aujourd’hui, les chercheurs ne se demandent pas si la machine pense, mais si elle pense assez vite, et IBM, Google et Microsoft sont lancées dans une « course aux armements » de l’intelligence artificielle. Mais le projet de l’ordinateur quantique n’est pas seulement technologique, il engage une mutation culturelle.
Dans les années à venir, une nouvelle informatique, fondée sur les propriétés bizarres des particules quantiques, capables d'être dans deux endroits à la fois ou de s'influencer à distance, va révolutionner le monde du calcul, du traitement de l'information, des télécoms, de la modélisation, de la médecine et de la biologie. Explications en cinq épisodes.
Le comité de mathématiciens et d'informaticiens chargé d'évaluer les projets soumis pour financement à l'ANR a démissionné en bloc, protestant contre l'opacité du système d'attribution des crédits.
L'équipe internationale de l'observatoire Ligo, aux États-Unis, vient d'annoncer une deuxième détection d'ondes gravitationnelles, dont la découverte avait été révélée pour la première fois en février dernier. Cette nouvelle observation confirme la validité de la théorie de la relativité générale et l'existence des trous noirs.
Découvert en 2003, l'homme de Florès – Homo floresiensis –, surnommé le « hobbit » à cause de son format réduit, descendrait d'un groupe d'Homo erectus venus d'Asie et dont la taille aurait diminué au cours du temps, une adaptation aux faibles ressources de l'île indonésienne.
Demandées par le gouvernement, des coupes de 256 millions d'euros dans le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche ont provoqué l'indignation des chercheurs, dont sept prix Nobel et une médaille Fields qui dénoncent un « suicide scientifique et industriel ». Interpellé, François Hollande a annoncé lundi 30 mai qu'il renonçait en partie à ces restrictions, sans rassurer totalement la communauté scientifique.