Aujourd’hui, Google, IBM ou Microsoft financent les meilleurs laboratoires universitaires européens dans le domaine de l’ordinateur quantique. Demain, ils récolteront les fruits de cette stratégie d’OPA amicale mais non désintéressée.
L'Internet quantique offre la promesse d'un paradis du traitement de l'information : puissance de calcul inégalée et sécurité parfaite. Mais il n'existe encore que sous forme de prototypes. Si les États-Unis et l'Europe s'y intéressent, la Chine mène la course en tête.
Aujourd’hui, les chercheurs ne se demandent pas si la machine pense, mais si elle pense assez vite, et IBM, Google et Microsoft sont lancées dans une « course aux armements » de l’intelligence artificielle. Mais le projet de l’ordinateur quantique n’est pas seulement technologique, il engage une mutation culturelle.
Dans les années à venir, une nouvelle informatique, fondée sur les propriétés bizarres des particules quantiques, capables d'être dans deux endroits à la fois ou de s'influencer à distance, va révolutionner le monde du calcul, du traitement de l'information, des télécoms, de la modélisation, de la médecine et de la biologie. Explications en cinq épisodes.
Le comité de mathématiciens et d'informaticiens chargé d'évaluer les projets soumis pour financement à l'ANR a démissionné en bloc, protestant contre l'opacité du système d'attribution des crédits.
L'équipe internationale de l'observatoire Ligo, aux États-Unis, vient d'annoncer une deuxième détection d'ondes gravitationnelles, dont la découverte avait été révélée pour la première fois en février dernier. Cette nouvelle observation confirme la validité de la théorie de la relativité générale et l'existence des trous noirs.
Découvert en 2003, l'homme de Florès – Homo floresiensis –, surnommé le « hobbit » à cause de son format réduit, descendrait d'un groupe d'Homo erectus venus d'Asie et dont la taille aurait diminué au cours du temps, une adaptation aux faibles ressources de l'île indonésienne.
Demandées par le gouvernement, des coupes de 256 millions d'euros dans le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche ont provoqué l'indignation des chercheurs, dont sept prix Nobel et une médaille Fields qui dénoncent un « suicide scientifique et industriel ». Interpellé, François Hollande a annoncé lundi 30 mai qu'il renonçait en partie à ces restrictions, sans rassurer totalement la communauté scientifique.
Une équipe de Leipzig a réussi à décrypter le plus ancien ADN humain jamais séquencé. Il prouve que des Néandertaliens vivaient il y a 430 000 ans dans la Sima de los Huesos, la « Grotte des os », en Espagne.
Un programme créé par Google, AlphaGo, a remporté les deux premières manches d'un match contre le Coréen Lee Sedol, l'un des meilleurs joueurs en activité. Mais au-delà de la maîtrise du go, Google voit beaucoup plus grand.
Une série d'études confirment la toxicité du Zika pour le cerveau et renforcent la suspicion de lien entre le virus et la vague de microcéphalies au Brésil.
Un essai clinique mené à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, publié dans une grande revue, a été présenté comme une révolution pour les maladies auto-immunes, malgré de multiples irrégularités. Informées dès 2012, les autorités ont étouffé le scandale et encouragé le silence, illustrant l’opacité persistante du pouvoir hospitalo-universitaire.
La détection des ondes gravitationnelles par l'observatoire Ligo, annoncée le 11 février, ouvre une nouvelle fenêtre sur le cosmos. Elle va donner accès à toute une gamme de phénomènes astrophysiques encore largement inconnus, et cataclysmiques, des collisions d'étoiles à neutrons aux trous noirs et jusqu'aux traces du big bang, d'où est issu notre univers.
Les physiciens de l'observatoire Ligo, aux États-Unis, réunissant des participants de quinze pays et associés au laboratoire européen Virgo, viennent d'annoncer un résultat majeur, le plus important dans la discipline depuis le boson de Higgs : la découverte des ondes gravitationnelles, dont l'existence avait été prévue par Einstein il y a un siècle.
Les preuves s'accumulent de jour en jour pour montrer que la vague de malformations cérébrales observées au Brésil est causée par le virus Zika. Pour le docteur Adriana Melo, l'un des premiers médecins à avoir étudié ces cas, interrogée par Mediapart, il s'agit d'une pathologie inédite, jamais observée précédemment.
Des échantillons de virus ont encore disparu à l’Institut Pasteur, un an et demi après la perte de 2 300 tubes contenant des fragments de virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère).