La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 24 janvier, le non-lieu rendu en juillet dans l’enquête pour « viol » visant Gérald Darmanin. La plaignante, Sophie Patterson-Spatz, annonce qu’elle se pourvoit en cassation.
Elles combattent la pratique, héritée des colons espagnols, dite du « chineo ». En dénonçant ces violences sexuelles longtemps impunies, elles mettent l’Argentine face à son passé colonial.
Dans un documentaire présenté vendredi en avant-première au festival du film de Sundance, aux États-Unis, l’Américaine de 57 ans révèle avoir été violée au début de sa carrière marqué par une hypersexualisation. « Je me disais seulement : “Reste en vie et pars.” »
Une audience a eu lieu ce vendredi devant le tribunal administratif de Paris pour examiner la responsabilité de l’État dans cette affaire hors norme. Les victimes accusent le ministère d’avoir protégé son agent et d’avoir ignoré de nombreuses alertes.
Élu à Talence, en Gironde, Patrick Duart sera jugé vendredi pour deux agressions sexuelles. Des faits qu’il conteste. Le conseil municipal semble tout découvrir de la procédure. Tout comme son parti, Les Républicains.
Les députés ont approuvé à l’unanimité, lundi, la création d’une aide exceptionnelle d’urgence à destination des femmes victimes de violences. Au Palais-Bourbon, le texte a été porté par un député du Rassemblement national, permettant au parti d’extrême droite de s’attribuer une victoire politique en trompe-l’œil.
Selon nos informations, Chloé*, qui avait accusé dans Mediapart le député Damien Abad de l’avoir violée en 2010, a été auditionnée ce lundi matin dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte en juin. Elle souhaite apporter son témoignage pour « conforter » le récit de la plaignante.
Dans un essai à paraître, la journaliste indépendante Laurène Daycard rapporte son immersion au cœur d’un dispositif pionnier de « responsabilisation pour auteurs de violences conjugales ». Un centre situé dans le Pas-de-Calais qui lutte pour éviter la récidive.
Une enquête pour diffusion d’images pédopornographiques a été ouverte à l’encontre de l’auteur de bandes dessinées Bastien Vivès et deux de ses maisons d’édition, après une plainte déposée par une association de protection de l’enfance.
À l’université Jean-Jaurès de Toulouse, une récente accusation de harcèlement révèle les obstacles dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles : poids des structures hiérarchiques, importance des enjeux de pouvoir, œillères corporatistes et division du travail défavorable aux femmes…
Après les plaintes pour « viol » de deux femmes, un juge de Blois est désormais chargé d’instruire l’affaire visant notamment Illan Castronovo. Déjà mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, il dément en bloc.
Plusieurs joueurs de hockey canadiens ont été accusés d’agressions sexuelles et de viols. Ils ont été protégés par leur fédération, qui a indemnisé les victimes grâce à des fonds secrets. Cette affaire a relancé les discussions autour du bien-fondé des accords financiers.
Alertes restées sans suite, absence de signalement des directeurs, lanceurs d’alerte apeurés, silence des ARS, des départements et du ministère. Ignorée par les pouvoirs publics, la gestion des violences sexuelles en Ehpad se révèle souvent désastreuse pour les résidentes victimes et leurs familles.
En France, des dizaines de résidentes ont été agressées ou violées au sein des maisons de retraite. Mediapart a enquêté pendant plusieurs mois sur une réalité sous-estimée et méconnue. Le nombre des victimes pourrait être « monstrueux », d’après le ministère des solidarités.
L’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » vient d’être annulée par le festival d’Angoulême, après une levée de boucliers contre certains de ses propos et ouvrages mettant en scène pédopornographie et inceste. Dans un milieu encore pétri de sexisme et de non-dits, plusieurs personnalités de la bande dessinée souhaitent aujourd’hui pousser le débat. Elles réclament une réflexion de fond sur les imaginaires véhiculés par le 9e art français.
Jugé devant le tribunal correctionnel de Bobigny le 14 décembre pour « atteintes sexuelles » et « propositions sexuelles » sur deux mineures de moins de 15 ans et un mineur de 15 ans, le metteur en scène de comédies musicales a reconnu une partie des faits.