À Nantes, quatre étudiantes ont déposé plainte, vendredi, pour « violences sexuelles par dépositaire de l’autorité publique » après avoir subi une fouille au corps lors d’une nasse par la police, le 14 mars. Le procureur a saisi l’IGPN.
Le tribunal est finalement allé au-delà des réquisitions du parquet : Patrick Duart a été condamné vendredi à six mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour agression sexuelle. Les Républicains promettent une exclusion prochaine.
Une semaine après un 8-mars historique, « Abonnez-vous » a reçu sur Twitch Lénaïg Bredoux, responsable éditoriale aux questions de genre. Nous avons parlé du projet « Femmes à abattre », de la grève féministe, de la bataille des retraites...
Dans le petit monde du vin naturel, connu pour casser les codes au nom de l’éthique, les témoignages affluent pour dénoncer le sexisme ordinaire. Sans trop d’effet pour l’instant. Des militantes et des victimes se disent désormais sous pression.
Le ministre de l’intérieur a demandé l’ouverture d’une enquête administrative après un féminicide en Gironde. La victime, tuée par son ex-conjoint, avait récemment porté plainte deux fois contre lui. L’homme avait déjà été lourdement condamné. Deux autres femmes ont été tuées ces dernières quarante-huit heures.
Le président de la Fédération française de football a présenté mardi 28 février sa démission au comité exécutif de l’instance, après la publication d’un rapport accablant sur sa gouvernance et son comportement avec les femmes.
Le parquet de Paris estime que l’infraction est insuffisamment caractérisée. L’enquête avait été ouverte en juillet pour harcèlement et agression sexuels après le dépôt d’une plainte d’une ancienne sympathisante de gauche.
Entre le 7 et le 14 février, quatre femmes ont été retrouvées mortes et leurs conjoints ou ex mis en cause. Sans compter le meurtre d’une femme de 46 ans, dont le corps, démembré, a été découvert dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris. Dans le silence politique le plus total.
Sept victimes accusaient le ministère de la culture d’avoir protégé son agent et d’avoir ignoré de nombreuses alertes dans cette affaire hors norme. Dans une décision publiée ce jeudi, le tribunal administratif condamne l'État à indemniser les victimes « des préjudices subis en raison d’une situation humiliante » qui leur a été imposée » par ce haut fonctionnaire.
L’audit publié mercredi 15 février conclut que Noël Le Graët et ses « dérives de comportement » ne sont pas compatibles avec l’exercice de ses fonctions. « Le statu quo est impossible », assure la ministre des sports.
Le metteur en scène de comédies musicales, vu dans « The Voice Kids », était jugé pour « atteintes sexuelles » et « propositions sexuelles » sur deux mineures de moins de 15 ans et un mineur de 15 ans. Il est également interdit à vie d’exercer avec des enfants.
La CEDH a été saisie par Emily Spanton, qui avait accusé deux policiers de viol, finalement acquittés en avril dernier. Elle dénonce une « motivation insatisfaisante de l’arrêt » de la cour d’appel et soulève la notion de « victimisation secondaire » liée au traitement de sa plainte.
L’acteur vedette autrichien Florian Teichtmeister, actuellement à l’affiche du film « Corsage », a été inculpé pour détention d’images pédopornographiques. Plusieurs institutions culturelles du pays sont accusées d’avoir fermé les yeux. Un débat qui fait écho en France.
L’instance préconise de suspendre automatiquement l’exercice de l’autorité parentale en cas de mise en cause pour violences sur un enfant. Une proposition de loi adoptée jeudi à l’Assemblée va dans le même sens. Mais dans les tribunaux, beaucoup sont très réticents.
Une procédure disciplinaire vise un maître de conférences à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, après de nombreux signalements de comportements déplacés. Deux anciennes étudiantes ont également porté plainte. La lenteur des procédures pose question.
Après des agressions sexuelles commises par un élève sur cinq de ses camarades, la direction de l’école qui forme les magistrats français l’a sanctionné d’un blâme sans convoquer de conseil de discipline et sans prévenir les élèves impliqués de son retour en cours. Une procédure qui interroge.