Les juges ont condamné trois des quatre hommes accusés d’avoir cyberharcelé Carla G. à des peines de prison. L’un d’eux écope de douze mois de prison, dont six mois ferme. « J’espère faire bouger les choses » avec le jugement, réagit Ultia.
Le premier ministre a déclaré, mardi 11 février à l’Assemblée, n’avoir « jamais » été informé des violences commises dans cet établissement catholique de la région de Pau. Mediapart publie un courrier avec son accusé de réception ainsi qu’une photo d’archive qui font voler en éclats sa défense.
Au sein de l’Église protestante unie de France, les victimes continuent de se manifester. À Montpellier, un influent pasteur et professeur a été suspendu à titre conservatoire et temporaire.
Mediapart a eu accès à un rapport accablant, enterré en mars 2024, visant le président d’honneur du syndicat des galeries d’art. Une affaire emblématique de l’omerta qui règne dans un milieu professionnel qui n’a toujours pas fait son #MeToo.
Plusieurs affaires ont mis en lumière des dysfonctionnements graves au sein de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles de l’Unistra depuis 2020. Entre erreurs juridiques et choix de procédure douteux : plongée dans une structure décriée.
Cinq ans après les révélations de Mediapart, l’actrice Adèle Haenel a obtenu gain de cause devant la justice. Le cinéaste Christophe Ruggia a été condamné, lundi 3 février, à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme sous bracelet électronique, pour violences sexuelles sur mineure de 15 ans.
Le syndicat Solidaires a lancé une procédure pour faire condamner l’entreprise publique en raison de manquements dans la formation sur les violences sexistes et sexuelles et dans la conduite des enquêtes internes sur le sujet. L’inspection du travail s’en est inquiétée à de multiples reprises.
Le parquet de Paris a estimé que « les faits » n’avaient pas pu être « clairement établis ». Les trois plaignantes vont déposer de nouvelles plaintes contre le rappeur afin qu’un juge d’instruction soit saisi pour reprendre les investigations. « On continue, car on sait ce qu’il a fait », déclare l'une d'elles à Mediapart.
Une sexagénaire avait été sanctionnée par la justice française lors d’un divorce pour n’avoir pas respecté son « devoir conjugal ». Elle a obtenu la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui rappelle l’obligation de consentement dans les relations sexuelles.
Depuis 2021, la streameuse Ultia est régulièrement victime de campagnes de harcèlement sur les réseaux sociaux et les plateformes de diffusion, depuis qu’elle a dénoncé les propos sexistes d’un de ses collègues. Quatre hommes étaient jugés mardi 21 janvier à Paris.
Un mois après la controverse déclenchée par la programmation du film « Le Dernier Tango à Paris », les responsables de l’institution culturelle ont livré un maigre mea culpa devant la commission d’enquête sur les violences dans le cinéma.
Jugé jeudi pour violences conjugales, l’animateur de M6 a persisté à se poser en cible d’une « vengeance ». La procureure a tenu à « rappeler qui est la victime et qui est l’agresseur », au terme d’une procédure où les plaignantes ont été brutalisées par la défense.
Ancien entraîneur de La Salésienne, l’une des plus grandes associations sportives de Paris, Mitch D. est jugé le 10 janvier pour harcèlement sexuel. Pendant l’enquête judiciaire, il a été embauché à la protection de l’enfance, malgré plusieurs alertes et signalements.
Deux anciens collaborateurs du maire d’Issy-les-Moulineaux l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles. Mediapart diffuse plusieurs échanges dans lesquels André Santini sollicite des caresses. L’ex-ministre conteste tout comportement inadapté.
À Strasbourg, un professeur de théologie suscite une mobilisation étudiante. À Montpellier, une figure est mise en cause par trois femmes. L’Église protestante unie de France a décidé de s’associer aux catholiques pour faire face aux affaires de violences sexuelles qui la secouent.
Au nom de leurs clientes, elles militent pour que la justice ne déqualifie pas des viols sur mineurs consistant en des actes bucco-génitaux. L’enjeu, selon elles : sortir d’une « vision patriarcale » de la pénétration sexuelle, même si la loi a déjà changé en leur faveur.