La Cour européenne des droits de l’homme devrait rendre une décision au premier semestre 2025 pour huit requêtes demandant la condamnation de la France. Les plaignantes dénoncent une justice « violente » baignée de « stéréotypes sexistes ».
Au terme du délai réglementaire, on sait désormais que Dominique Pelicot ne fera pas appel de sa condamnation à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir violé et organisé des viols sur son ex-épouse. Dix-sept hommes, sur les cinquante et un condamnés, ont en revanche décidé d’être rejugés.
Un policier condamné pour violences conjugales et un autre soupçonné de faits similaires sont, d’après nos informations, toujours en poste, armés, à rebours de plusieurs instructions du ministère de l’intérieur.
Après plusieurs affaires, l’inspection générale de la ville de Paris a achevé en juillet 2024 un rapport sur la gestion de La Salésienne, l’une des plus grandes associations sportives de la capitale. Mediapart se l’est procuré.
Depuis la diffusion de l’émission de France 2 qui montre l’acteur en train de sexualiser une petite fille de 10 ans en Corée du Nord, les proches de Gérard Depardieu et la galaxie Bolloré crient au trucage. Démonstration d’une manipulation médiatique de leur part.
L’autrice et réalisatrice féministe a assisté à plusieurs audiences du procès des viols de Mazan. Elle réagit pour Mediapart au verdict rendu jeudi 19 décembre. Elle qui a toujours été philosophiquement opposée à la prison sort « perturbée » de cette expérience.
Dominique Pelicot, l’organisateur des viols de son épouse Gisèle, pendant une dizaine d’années, a écopé jeudi de la peine la plus lourde devant la cour criminelle : vingt ans de réclusion. Quarante-trois autres accusés restent ou retournent en prison. Six accusés ressortent libres du tribunal.
Déjà condamné à six mois de prison avec sursis en novembre 2023 pour des violences sur son épouse, le maire divers gauche de Longlaville, Hamdi Toudma, doit comparaître en septembre 2025 pour des faits de harcèlement moral et une agression sexuelle.
Le 16 décembre, un joueur de l’ASBH, le club de rugby de Béziers, a été condamné pour la deuxième fois pour violences conjugales. Un mois plus tôt, c’est un de ses collègues qui l’était. Un troisième est visé par une enquête de la Ligue nationale de rugby. Le club, lui, veut « laver [son] linge sale en famille ».
Cinquante accusés du procès ont eu une dernière fois la parole lundi matin. Certains ont eu un mot à l’attention de Gisèle Pelicot, principale victime des viols organisés par son ex-mari. D’autres ont redit qu’ils étaient innocents. Le verdict est attendu pour jeudi matin.
Les plaidoiries de la défense sont terminées au procès des viols de Mazan, où les avocats ont inlassablement érigé Dominique Pelicot en manipulateur et leurs clients en simples pantins. Certains ont lourdement insisté sur leur faible niveau intellectuel, pour mieux démontrer leur manque de discernement.
Au second jour du procès du réalisateur, la procureure a requis sa condamnation à une peine de cinq ans dont deux ans ferme pour agressions sexuelles sur mineure, pour que la justice soit un outil de « lutte contre le silence » face aux violences sexuelles sur les enfants.
Au premier jour, lundi, du procès du réalisateur pour agressions sexuelles sur mineure sur la comédienne, cette dernière a expliqué parler « pour briser la solitude des enfants » victimes de pédocriminels. Lui a continué de nier les faits.
Le procès du réalisateur Christophe Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure s’ouvre lundi 9 décembre. Il sera confronté à une plaignante, Adèle Haenel, dont le témoignage a provoqué une onde de choc en France. C’était il y a cinq ans, dans Mediapart.
Nouvelle semaine de plaidoiries de la défense au procès de Dominique Pelicot et de cinquante autres hommes accusés de viol aggravé sur Gisèle Pelicot. Des avocats s’en sont pris vertement aux « sirènes féministes » et à leur « vindicte », accusées de parasiter les débats.
Une ancienne syndicaliste a porté plainte pour harcèlement sexuel et agression sexuelle contre un ex-camarade, pour des faits datant de 2019 à 2021. Le Défenseur des droits considère que le harcèlement est établi. Mais ni le syndicat ni l’entreprise n’ont sanctionné leur auteur.