Depuis l’automne 2018, je couvre pour Mediapart l’actualité - souvent turbulente - de l’Italie. Soit quatre ans tout juste après avoir posé mes valises à Palerme, en Sicile. Un choix insolite pour beaucoup, tant c’est depuis Rome que l’on entend parler de ce pays. Pourtant, c’est un territoire emblématique de ce Mezzogiorno souvent malmené, dont à l’époque on n’entendait pas grand chose si ce n’est des histoires de mafia. À l’avant-poste des frontières du sud de l’Europe, la ville a beaucoup à raconter et en particulier sur les questions migratoires, que je couvre assidûment depuis plusieurs années. Autour de la Méditerranée et parfois bien plus loin. Je privilégie souvent les formats longs, que ce soit en radio, en presse écrite ou en télé.
La France travaille encore sur la rentrée progressive des élèves dans ses classes. Parmi ses voisins européens, les stratégies divergent. Illustration avec l’Italie, où les écoles restent fermées, la Belgique, où cela dépend des communautés linguistiques, et l’Autriche qui déconfine prudemment.
Maires, présidents de région, forces de police mais aussi simples citoyens multiplient les discours autoritaires et les incitations à la délation. Des prises de parole qui inquiètent alors que l’Italie se prépare à l’après Covid-19.
L’Allemagne et l’Italie ont lancé des campagnes de test massives, l’Espagne a souffert de milliers de tests défectueux, tandis que le Royaume-Uni, lui, est à la traîne. Tour d’horizon, alors que la coordination européenne sera la clé d'un déconfinement réussi.
Le sud du pays est moins touché par le virus que le nord mais les effets sociaux du confinement y sont particulièrement violents. Les distributions alimentaires ne suffisent pas. Le gouvernement crée un « revenu d’urgence ».
Les entreprises italiennes ont jusqu’au 25 mars pour appliquer les nouvelles mesures de restriction décrétées par le gouvernement et tenter d’enrayer plus encore la propagation du Covid-19. Les syndicats estiment ces mesures toujours insuffisantes.
L’Italie compte désormais plus de morts – 3 405 – que la Chine. À Bergame, dans la région de Lombardie, épicentre de l’épidémie, comme dans le reste du pays, les médecins attendent encore le pic. Témoignages.
Confinement, contrôles routiers, distance de sécurité, mais aussi appel à chanter tous à la même heure… Depuis lundi 9 mars, l’Italie est placée en quarantaine. Cette mesure drastique vise à endiguer la propagation de l’épidémie de Covid-19.
Mardi matin, toute l’Italie s’est réveillée en quarantaine pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus, qui a fait 366 morts dans le pays. Un enjeu énorme alors que le système sanitaire national est déjà au bord de la saturation.
L’Italie est le troisième pays le plus touché au monde par l’épidémie de Covid-19. Pourtant, parmi les malades infectés, personne n’est allé en Chine récemment. Le « patient zéro » n’a pas encore été identifié, ce qui fait craindre une explosion des contagions.
Depuis avril 2019, des Japonaises se réunissent tous les 11 du mois pour réclamer une réforme de la loi sur les agressions sexuelles. Les espoirs sont relancés après la victoire judiciaire d’une des figures du mouvement, victime de viol.
Écartée du pouvoir italien en septembre, la Ligue a subi un revers en perdant l’élection en Émilie-Romagne, un scrutin qui avait valeur de test national.
Dimanche 26 janvier, l’Émilie-Romagne et la Calabre voteront pour les régionales. La Ligue de Matteo Salvini convoite ces deux régions historiquement au centre gauche et espère provoquer des élections anticipées au niveau national.