Depuis l’automne 2018, je couvre pour Mediapart l’actualité - souvent turbulente - de l’Italie. Soit quatre ans tout juste après avoir posé mes valises à Palerme, en Sicile. Un choix insolite pour beaucoup, tant c’est depuis Rome que l’on entend parler de ce pays. Pourtant, c’est un territoire emblématique de ce Mezzogiorno souvent malmené, dont à l’époque on n’entendait pas grand chose si ce n’est des histoires de mafia. À l’avant-poste des frontières du sud de l’Europe, la ville a beaucoup à raconter et en particulier sur les questions migratoires, que je couvre assidûment depuis plusieurs années. Autour de la Méditerranée et parfois bien plus loin. Je privilégie souvent les formats longs, que ce soit en radio, en presse écrite ou en télé.
À l’hôpital universitaire de Palerme, la docteure Antonietta Lanzarone a ouvert depuis un an une consultation dédiée aux migrants ayant subi des tortures afin de leur délivrer un certificat médical qu’ils peuvent ajouter à leur demande d’asile. Ils y trouvent une écoute dont ils ont rarement pu bénéficier auparavant.
La région de Raguse, à la pointe sud-est de la Sicile, concentre près de la moitié de la production de légumes en serre d’Italie. Les ouvriers agricoles, pour la plupart d’origine étrangère, y travaillent dans des conditions extrêmement précaires. La situation est encore pire pour les femmes.
Après 14 mois d’alliance chaotique entre la Ligue et le Mouvement Cinq Étoiles, le parti d'extrême droite a déposé, vendredi 9 août, une motion de censure contre l'exécutif. Son ancien partenaire l'accuse de vouloir empêcher la tenue d'un vote en septembre, qui devait réduire d'un tiers le nombre de parlementaires.
Un nouveau parti se présente aux élections régionales d’Émilie-Romagne, dans le nord de l’Italie, en novembre : le Mouvement 3V, pour « Nous voulons la vérité sur les vaccins ». C'est une première dans le pays pour les opposants à la vaccination obligatoire, déçus par la ligne fixée par le Mouvement Cinq Étoiles au pouvoir.
Les résultats des européennes en Italie ont remis en cause le fragile équilibre du gouvernement. Grand perdant du scrutin, notamment dans le sud du pays, le Mouvement Cinq Étoiles est le premier à en faire les frais. De son côté, Matteo Salvini veut pousser son avantage, mais hésite à faire éclater l'exécutif.
Pour la clôture de sa campagne européenne, le Mouvement Cinq Étoiles défend son bilan et tente de faire passer toujours le même message : quelle que soit l’issue du scrutin, cela ne changera rien à son alliance de gouvernement avec la Ligue du Nord.
Le maire de Parme, Federico Pizzarotti, s’est lancé dans la campagne des européennes à la tête d’un petit parti, Italie en commun. Cet ancien élu du Mouvement Cinq Étoiles, qui a claqué la porte du parti en octobre 2016, chasse désormais sur les terres électorales de l’écologie.
Matteo Salvini organise samedi 18 mai l’un des temps forts de sa campagne pour les européennes, à Milan, en présence de Marine Le Pen. Le patron de la Ligue est en campagne permanente depuis des semaines, mais ne s’encombre d’aucun programme officiel.
D’ici fin avril, les premiers bénéficiaires du revenu de citoyenneté devraient recevoir leur premier chèque. Lancé le 6 mars et particulièrement attendu dans le sud de l’Italie, qui concentre les plus grosses difficultés économiques et sociales, le revenu de citoyenneté peine toutefois à convaincre depuis son lancement.
La ville accueille jusqu’à dimanche le Congrès mondial des familles, à l’initiative d’associations anti-avortement aux États-Unis. L’événement est critiqué.
Ce mercredi 20 mars, à 13 heures, les sénateurs italiens voteront pour ou contre la poursuite de la procédure judiciaire lancée contre le ministre de l’intérieur Matteo Salvini. Cela fait suite au « cas Diciotti » : en août dernier, 177 migrants ont été contraints de rester dix jours à bord du navire qui les avait secourus en Méditerranée.
Sa victoire était annoncée depuis des semaines, dimanche soir, elle a eu un air de triomphe. Nicola Zingaretti remporte les primaires du Parti démocrate italien avec plus de 65 % des voix. Un virage à gauche pour le PD qui entame sa reconstruction.