Né en 1952, journaliste professionnel depuis 1976. D’abord à Rouge (1976-1978), puis quelques mois au Matin de Paris et, surtout, au Monde pendant vingt-cinq ans (1980-2005).
Cofondateur et président de Mediapart depuis sa création en 2008.
Auteur d’une trentaine d'ouvrages (bibliograhie disponible sur Wikipedia en français).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Devant le bon accueil rencontré par Mediapart depuis son lancement, dimanche 16 mars, nous avons décidé de prolonger la période de découverte de ce média pas comme les autres. Tous nos contenus seront donc en accès libre jusqu’au dimanche 23 mars, à 13 heures. Ensuite, au-delà de la page d’accueil, il vous faudra être abonné pour lire notre journal, les contributions du club restant en libre accès.
La garde à vue, puis la mise en examen du journaliste Guillaume Dasquié étaient-elles justifiées ? De notre point de vue, non. Mais, au-delà de ce débat sur la protection des sources des professionnels de l’information, cette affaire soulève de graves questions démocratiques.
« Élever ce pays en élevant son langage » : tel était le programme que proposait Albert Camus, dans le Combat de la Libération, en rêvant à voix haute d'une presse libre. En convoquant ce parrainage dans sa déclaration d'intention mise en ligne le 2 décembre 2007, Mediapart ne pensait pas trouver si vite confirmation de cette urgente nécessité, avec le dérapage langagier d'un Président de la République (Nicolas Sarkozy, au Salon de l'agriculture de 2008 : « Casse toi, pauv' con »).
Paru début 2008, La grande conversion numérique, l'essai de Milad Doueihi, n'a pas d'équivalent. C'est la première réflexion authentiquement humaniste sur la révolution incarnée par Internet. Praticien expérimenté, Doueihi pense la Toile de l'intérieur, sans la prendre de haut ni lui faire la morale. Mais il n'en refuse pas moins son appropriation par la technique et la marchandise, sa clôture sur elle-même et sa fermeture aux grands enjeux culturels.
Récit, en deux épisodes, d'un feuilleton qui a agité la blogosphère en février 2008, durant la période de pré-lancement de Mediapart : la procédure judiciaire engagée contre nous par le groupe d’édition Média-Participations. Comme on le sait, son épilogue ne nous fut pas défavorable.
Récit, en deux épisodes, d'un feuilleton qui a agité la blogosphère en février 2008, durant la période de pré-lancement de Mediapart : la procédure judiciaire engagée contre nous par le groupe d’édition Média-Participations. Comme on le sait, son épilogue ne nous fut pas défavorable.
Mediapart est un journal indépendant, créé par des journalistes et contrôlé par ses fondateurs. Outre les fondateurs, les autres actionnaires sont la Société des amis de Mediapart et quelques investisseurs partenaires. Au terme de la prochaine augmentation de capital, qui portera les sommes réunies à 3,7 millions d'euros, les six fondateurs compteront pour 60% du capital, les investisseurs et les amis pour 40%.
La question de la relation entre l'actuelle présidence et les médias français ne recouvre pas seulement celle de l'indépendance des journalistes. Au-delà de l'impérative nécessité d'échapper à un agenda informatif contrôlé par le pouvoir, il y a un enjeu encore plus essentiel : celui de la vérité factuelle face aux fictions politiques.
Qu’est-ce que Mediapart ? Un journal tout simplement. Un journal au meilleur sens de ce mot, livrant des informations vraies, claires et hiérarchisées, vérifiées et enrichies, utiles et nécessaires. Mais aussi un journal inédit qui dessine ce que sera la presse de qualité de ce nouveau siècle. Explication et revue de détail.
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Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
« Se tenir droit », qui vient de paraître aux Éditions du Seuil, réunit douze portraits qui illustrent une politique sensible, de principe et d’éthique. En attendant d’en débattre mardi 17 octobre à la Maison de l’Amérique latine à Paris, voici le début de son introduction.
Arnaud Mimran a envisagé, depuis sa cellule de prison, de se venger de Fabrice Arfi, auteur des révélations sur l’escroquerie aux quotas carbone dont ce condamné est l’un des protagonistes. Proférées par une figure de la grande criminalité, ces menaces contre l’un des journalistes emblématiques de Mediapart appellent une réaction judiciaire.
Plus de 110 millions d’euros : c’est le montant total des aides directes à la presse versées en 2022 par l’État grâce à nos impôts. Rendue publique par le ministère de la culture, la répartition par titres et groupes de presse montre que les principaux bénéficiaires sont les médias possédés par des milliardaires – notamment le richissime Bernard Arnault. Troisième quotidien généraliste par son nombre d’abonné·es, Mediapart fait ici figure d’exception : vos abonnements sont notre seul revenu.
Mediapart a participé, le 6 septembre 2023, au premier M20 organisé par « The Wire » à l’occasion du G20 de New Delhi en défense de la liberté d’informer. Voici le texte de mon intervention.
On October 1st, Lénaïg Bredoux and Valentine Oberti will take over the reins from Carine Fouteau and Stéphane Alliès as Mediapart's editorial co-directors. In accordance with our statutes, their nomination, proposed by me as Mediapart’s director, was put to a vote of the editorial team, 88.5% of whom approved it on a turnout of 91%.